L’Union des Journalistes de la Presse Libre Africaine (UJPLA) est une association dédiée à la défense des droits des journalistes. À sa tête depuis sa création le 18 août 2020, à Abidjan, Yao Noël, un juriste aguerri, élu président avec pour mission de protéger la liberté et la sécurité des professionnels de la presse. Son objectif ? Garantir une presse libre, indépendante et crédible sur le continent africain. Le siège de l’UJPLA est établi à Cotonou, au Bénin, marquant ainsi une volonté panafricaine de défendre les journalistes, tant en Afrique qu’ailleurs, où leur sécurité est menacée.
Un engagement inébranlable pour la liberté
Sous le leadership de Yao Noël, l’UJPLA s’est engagée dans divers combats pour la sécurité physique, morale, et matérielle des journalistes. L’association a ainsi publié 111 déclarations dénonçant les atteintes à la liberté de la presse dans des pays tels que le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Parmi ces interventions, on note une alerte internationale sur la détérioration des conditions des journalistes en RDC, ainsi qu’un communiqué conjoint avec l’UNJCI concernant la disparition inquiétante du journaliste ivoirien Serge Mathurin Adou au Niger.
Des actions concrètes pour les droits des journalistes
L’UJPLA ne se limite pas aux déclarations : elle agit sur le terrain. En mai 2023, une délégation a participé à la Semaine nationale des métiers de l’information et de la communication (SENAMIC) à Conakry, sous l’invitation de la ministre guinéenne Aminata Kaba. De plus, lors d’un atelier régional virtuel, l’UEMOA et l’UJPLA ont sensibilisé à un usage responsable des réseaux sociaux.
Une vision pour l’avenir
Yao Noël n’est pas novice dans ce combat. Ancien président fondateur de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), il a toujours placé la sécurité des journalistes au cœur de ses priorités. En prenant les rênes de l’UJPLA en 2020, il s’était engagé, pour un mandat de six ans, à renforcer la protection des journalistes africains face aux menaces croissantes. Ce combat, selon lui, est essentiel pour assurer un espace médiatique démocratique et résilient en Afrique.
Germain Séhoué