𝗩𝗜𝗡𝗚𝗧𝗜𝗘𝗠𝗘 𝗡𝗨𝗠𝗘𝗥𝗢 𝗗𝗘 𝗟𝗔 𝗧𝗥𝗜𝗕𝗨𝗡𝗘 𝗗𝗨 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜
𝗣𝗿𝗼𝗽𝗼𝘀 𝗹𝗶𝗺𝗶𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗝𝘂𝘀𝘁𝗶𝗻 𝗞𝗮𝘁𝗶𝗻𝗮𝗻 𝗞𝗼𝗻é, 𝗣𝗿é𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗖𝗦𝗣
Mesdames et messieurs les membres de la direction du parti,
Mesdames et messieurs les journalistes et des médias,
Mesdames et messieurs qui nous suivez par les divers canaux de communication,
Je voudrais, au nom de son Excellence le Président Laurent GBAGBO, Président du PPA-CI vous exprimer toute notre reconnaissance pour avoir répondu massivement à l’invitation de notre parti à ce 20ème numéro de la Tribune du PPA-CI. Je voudrais, à l’entame de ce numéro de votre Tribune vous exprimer, au nom de notre parti deux sentiments :
Le premier est un sentiment de culpabilité pour avoir suspendu pendant plus de trois mois la Tribune du PPA-CI, qui a fini par s’imposer dans l’espace politique et médiatique de notre pays, et voire au-delà de celui-ci. La rupture dans la programmation de celle-ci est intervenue pendant le processus de réorganisation et de restructuration du parti que son Excellence, le Président Laurent GBAGBO a entrepris à la suite des dernières élections locales, dont les résultats n’ont pas été à la hauteur de nos attentes et de celles des populations ivoiriennes. Il est constant que l’on apprécie la présence d’une chose à travers son absence. Les nombreux appels en direction de notre parti pour la reprise de la Tribune du PPA-CI témoignent de l’intérêt que nos compatriotes et tous ceux qui suivent la vie politique dans notre pays accorde à cet espace d’échanges et de débat politique. C’est pourquoi, je vous prie d’accepter les excuses de la haute direction du parti pour cette rupture momentanée de la Tribune.
Le second sentiment est celui d’une profonde joie. La joie de vous retrouver aussi toujours intéressés par la Tribune du PPA-CI. Dans un contexte qui reflète tous les traits distinctifs d’une dictature rampante, où les media publics sont mis à la disposition d’une seule opinion, la Tribune du PPA-CI offre l’opportunité d’une alternative dans l’espace médiatique politique. Nous avons lu, ici et là, que la Tribune était morte. Nous voulons dire aux prédicateurs de mauvaise nouvelle qu’ils ont trop vite prononcer l’oraison funèbre de celle-ci. La Tribune fait partie intégrante du PPA-CI. Elle reprend en se bonifiant.
Chers amis journalistes, le PPA-CI est toujours en mouvement avec toujours le Président Laurent Gbagbo plus que jamais déterminé à nous conduire à la victoire finale. Aussi, en homme politique de grande expérience, a-t-il su tirer parti de ce qui paraissait comme une mauvaise fortune liée aux mauvais résultats des dernières élections. Loin d’être ébranlé par ces résultats, le Président du parti a décidé de serrer les rangs autour de notre appareil de combat en vue des échéances importantes de 2025. Il a porté des réaménagements dans la direction du parti tout en gardant l’ossature originelle. Le Président du CSP, le Dr Assoa Adou a été promu au rang de premier Vice-Président du Parti, le Président Exécutif, le Professeur Hubert Oulaye a été promu 2ème Vice-Président du parti, Le Premier Vice-Président du CSP, le Professeur Sébastien Dano Djédjé a été promu Président Exécutif du parti, le Secrétaire Général du parti, le camarade Adia Damana Pikass a été promu deuxième Vice-Président du CSP, le deuxième Vice-Président Président du CSP et Porte-Parole du Parti a été promu Président du CSP, également en charge du programme du gouvernement et le Vice-Président Exécutif, Thiédé Jean Gervais a été promu Secrétaire Général du parti. D’autres personnalités du Parti ont été également promues pour renforcer l’encadrement de proximité des militants.
Après ce réaménagement, le Président a instruit la nouvelle direction exécutive du parti de parachever le travail d’implantation du parti sur le terrain et la mise en place des structures statutaires du parti non encore installées. Un premier bilan de cette mission est attendue en fin janvier 2024. Dans la mise en œuvre de cette instruction du Président du Parti, la direction exécutive du parti a préparé et fait convoquer par le Président du parti, les congrès constitutifs de la ligue des femmes et celles des jeunes les 16 et 17 Décembre dernier à Ouragahio.
𝗜. 𝗟𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗻𝗴𝗿è𝘀 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘁𝗶𝘁𝘂𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗹𝗶𝗴𝘂𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗳𝗲𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗷𝗲𝘂𝗻𝗲𝘀
Les 16 et 17 décembre 2023, les ligues des jeunes et des femmes du PPA-CI étaient appelées à élire leurs responsables respectifs lors d’un congrès constitutif à Ouragahio. Le parti entendait pourvoir ces postes de personnalités régulièrement choisies par les électeurs statutaires. Alors que les préparatifs allaient bon train pour ces deux scrutins, des individus mal intentionnés qui veulent ternir l’image de notre parti, ont projeté des actions visant à troubler l’ordre public, lors des élections du responsable de la ligue des jeunes. Aussitôt informé, le Président du parti, son Excellence Laurent Gbagbo, qui reste attaché à la paix sociale en cette fin d’année, a décidé d’annuler la tenue du Congrès constitutif des Jeunes. Cette décision très responsable a déjoué tous les plans de nos détracteurs qui veulent faire passer la jeunesse de notre parti pour ce qu’elle n’est pas. Vous comprenez dès lors pourquoi il n’y a pas eu d’élections au niveau des jeunes lors de cette grande rencontre du parti à Ouragahio. En attendant, le Président a nommé un secrétaire général adjoint chargé de l’intérim des jeunes du parti. Il s’agit du maire de Lakota, Prince Arthur Dalli. Le congrès constitutif de cette ligue aura lieu quand les conditions idoines seront réunies.
Toutefois, le scrutin au niveau de la ligue des femmes a pu se tenir dans d’excellentes conditions qui dénotent de l’attachement du PPA-CI aux valeurs démocratiques.
Ces élections, qui se sont déroulées dans la transparence totale, ont permis au Parti de combler un vide statutaire. Aussi, le Président et la haute direction du Parti se félicitent-ils de l’esprit démocratique qui a prévalu lors de ces élections et expriment leur satisfaction à l’ensemble des organisateurs.
À l’issue de ce scrutin que la camarade SERI Louma Hortense, maire de Grand Zatry, a été élue au poste de Secrétaire Nationale de la ligue des femmes du PPA-CI, avec 331 voix contre 227 voix pour Florentine Fahé. Il convient de rappeler que la Commission Electorale et d’application numérique avait retenu 3 candidates. Par la suite, la SNT Bessé Dominique s’est rétracté au profit de Seri Louma Hortense.
Cette élection met ainsi fin à un vide statutaire au sein de notre parti en légitimant le choix de nos militantes. Ce congrès constitutif a donné l’occasion aux militantes venues de toutes les contrées, de communier avec la haute direction du parti et de se mobiliser pour relever tous les défis qui se dressent devant le parti. Seulement une année nous sépare de 2025 qui constituera un tournant très décisif pour la démocratie en Côte d’Ivoire. C’est pour cela que le parti s’attèle à se structurer pour répondre aux attentes des Ivoiriennes et des Ivoiriens lors des élections présidentielles prochaines. En effet, nos compatriotes aspirent à sortir de la gouvernance chaotique du RHDP, illustrée encore dans l’organisation de la CAN.
𝗜𝗜. 𝗟𝗮 𝗖𝗔𝗡
Le PPA-CI se réjouit de l’organisation de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football prévue pour se dérouler du 13 janvier au 11 février 2024. Ce grand rassemblement de la jeunesse de 24 Nations du Continent en Côte d’Ivoire est une affaire nationale. Pour l’organisation de cette grande compétition, toutes les forces vives de Nation devaient être associées car il s’agit de l’image de notre pays à tous. La grande ferveur qui entoure cet événement sportif continental, nous engage tous et les défis qui en découlent exigent la conjonction de toutes les intelligences des fils et des filles de la Côte d’Ivoire. Le gouvernement annonce vouloir faire de cette fête sportive « la plus belle CAN de l’histoire ».
Assurément, un tel succès serait un grand honneur pour notre pays. La CAN apparaîtrait alors comme l’évènement qui vient renforcer la cohésion sociale après plusieurs décennies de crises socio-politique. Pour réussir un tel pari, le gouvernement doit travailler à l’union sacrée de la nation autour de cet évènement important.
Mais comment réussir cette union lorsqu’une frange, certainement la plus importante de notre pays, se console de leur peine dans des soupirs profonds. Des soupirs qui expriment pour les uns des parents en prison depuis plus d’une décennie pour des raisons politiques, pour les autres des parents encore en exil, pour d’autres encore, un quotidien devenu insurmontable. Sur ce chapitre, le PPA-CI exhorte le gouvernement à profiter de cette opportunité historique pour solder définitivement les compte des crises politiques dont les conséquences inutilement prolongées fragilisent encore la cohésion sociale. En libérant tous les prisonniers politiques, en favorisant le retour des derniers exilés qui continuent d’avoir peur pour leur retour au pays, en effaçant les peines et les condamnations à caractère politiques prononcées contre les opposants, en arrêtant son immixtion dans les affaires internes des partis d’opposition, le gouvernement créerait les conditions d’une fête populaire pour tous et réduirait autant les manquements graves observée dans la gouvernance économique et financière de l’organisation de la CAN.
La gestion financière de la CAN, tenue à l’abri du regard de nos compatriotes soulèvent de nombreuses questions de transparence.
Pour l’organisation de cette compétition, selon les informations du ministre de sport de l’époque, M. Paulin Danho, la Côte d’Ivoire a investi un milliard de dollars, soit plus de 500 milliards de francs CFA pour la construction d’infrastructures sportives et connexes dans le but d’offrir « la plus belle CAN jamais organisée sur le continent africain ».
Cet investissement a bénéficié de l’appui financier de certaines institutions bancaires telles que la Banque Africaine de Développement (B.A.D), la Banque Mondiale (B.M.) et la Banque Islamique de Développement (B.I.D).
Selon le site officiel de la Banque africaine de développement (BAD), le montant de l’appui financier de la BAD pour financer les infrastructures liées à la C.A.N. 2023 est de $ 170 millions réparti comme suit:
• $ 100 millions de prêt concessionnel pour la construction et la réhabilitation de quatre stades à Abidjan, Bouaké, Yamoussoukro et Korhogo.
• $ 50 millions de don pour la construction et la réhabilitation de 14 centres de santé dans les villes hôtes de la C.A.N. 2023
• $ 20 millions de don pour la promotion du tourisme et de la culture ivoirienne.
La BAD a signé ces accords de financement avec le gouvernement ivoirien en octobre 2022. Elle a affirmé que son appui à la C.A.N. 2023 s’inscrit dans sa stratégie de soutien au développement du secteur du sport en Afrique, qui contribue à la création d’emplois, à l’inclusion sociale, à la cohésion nationale et à la paix.
Le montant de l’appui financier de la Banque Mondiale pour financer les infrastructures liées à la C.A.N. 2023 est de $100 millions. Ce montant se répartit comme suit:
• $ 60 millions de prêt pour la construction et la réhabilitation de 500 km de routes dans les villes hôtes de la C.A.N. 2023.
• $ 40 millions de don pour la mise en place d’un système de gestion intégrée des déchets solides dans les villes hôtes de la C.A.N. 2023.
La Banque mondiale indique que son appui à la C.A.N. 2023 vise à améliorer la mobilité urbaine, la protection de l’environnement et la qualité de vie des populations dans les villes hôtes de la C.A.N. 2023.
Le montant de l’appui financier de la Banque Islamique de Développement (B.I.D.) pour financer les infrastructures liées à la C.A.N. 2023 est de $ 50 millions. Ce montant se répartit comme suit:
• $30 millions de prêt pour la construction et la réhabilitation de 10 hôtels dans les villes hôtes de la C.A.N. 2023.
• $20 millions de don pour la formation et le renforcement des capacités des acteurs du secteur du tourisme dans les villes hôtes de la C.A.N. 2023.
Au total, nous enregistrons au titre des appuis financiers, 130 millions de dollars (environs 65 mds de FCFA) de dons et 190 millions de dollars (environ 100 Mds de FCFA) d’emprunt qui viennent une fois de plus augmenter l’encours de la dette.
Il faut aussi souligner que la structure mise en place pour l’organisation de la CAN (le COCAN) a bénéficié d’un budget de 173 milliards de francs CFA.
L’opacité dans la gestion de ces fonds a fini par créer des frictions au sommet de l’Etat. La rallonge budgétaire de 86 Mds de FCFA sollicitée par le premier responsable du COCAN, le Ministre François AMICHIA n’a vraisemblablement pas été appréciée par le nouveau Chef du gouvernement. Dans une publication en date du 14 décembre dernier, le site ami-sportif.com relayait une information du journal Africa Intelligence révélant l’existence de tensions au sein des instances dirigeantes du COCAN. Les contrats passés avec des entreprises dans le cadre de l’organisation de la coupe d’Afrique, sont actuellement sujets à contrôle. Mieux, il se fait entendre que les équipes du COCAN déployées à Korhogo et à San-Pédro lors de la Women Champions League n’ont pas reçu leurs primes et perdiems quand bien même ces engagements financiers étaient régulièrement inscrits dans le budget de la compétition.
Concernant la gestion économique de la CAN, le gouvernement manque visiblement d’inspiration. En se réjouissant de 20.000 emplois occasionnels par le recrutement de jeunes volontaires, le gouvernement s’auto-célèbre pour très peu.
Le choix opéré de construire des villages de CAN refusés déjà par certaines délégations comme l’Algérie, le Maroc et la Guinée n’est pas le plus pertinent des choix pour quiconque se projette dans le long terme de l’après CAN. L’expérience des constructions étatiques pour des événements similaires prouve qu’elles restent presqu’à l’abandon après la compétition. L’exemple des maisons construites lors des jeux de la francophonie à Marcory aurait pu alerter le gouvernement dans ce sens. Il aurait fallu profiter de cette coupe d’Afrique pour relancer l’économie touristique de la Côte d’Ivoire en allouant, sous forme de prêt, une partie des sommes colossales englouties dans l’organisation de la CAN a des jeunes entrepreneurs en hôtellerie. Le gouvernement leur aurait fixé des standards à respecter dans la construction des hôtels de moyen standing qui supporterait une économie de tourisme dans le long terme. Le remboursement de ces prêts permettrait et à l’État de n’avoir pas investi à perte. Une telle offre aurait donné un sens pratique à l’année de la jeunesse pompeusement proclamée par le gouvernement. Le Ghana a ainsi procédé en 2008 pour étoffer son réceptif hôtelier.
La restriction des droits de diffusion de la CAN soulève également de nombreuses interrogation. En effet, selon Linfodrome qui a contacté une source au sein du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations : « La diffusion des matchs nécessite l’obtention des droits de diffusion, qui sont accordés par le COCAN après soumission d’une demande ». Cette information relayée par plusieurs sources d’informations n’est pas contredite. Par contre, le COCAN confirme que : « la diffusion des matchs de la CAN 2023 dans les maquis et restaurants n’est pas interdite »
Dans cette logique, le COCAN précise que : La diffusion des matchs de la CAN 2023 dans les maquis et restaurants est soumise à une autorisation. Cette autorisation est délivrée par le comité d’organisation de la CAN (COCAN). Pour l’obtenir, il faut remplir un formulaire de demande, disponible sur le site internet de COCAN ou contacter COCAN au 2722444290/0747257586.
Cette nouvelle disposition improvisée à moins d’un mois de l’évènement suscite plusieurs interrogations quant à sa faisabilité et sa pertinence.
Du point de vue de la faisabilité de la décision, selon les chiffres du Bureau ivoirien des statistiques, le nombre de maquis et restaurants est estimé à 43 000 à Abidjan seulement en 2020. Ce chiffre est certainement plus important aujourd’hui. Alors, pendant ces 23 jours, quelles sont dispositions pratiques capables d’enregistrer et donner une autorisation à chacun de plus 43 000 espaces susceptibles de diffuser les matchs. Que dire des maquis et bar de l’intérieur du pays ? En effet, un tenancier de maquis nous disait que depuis hier, il lui est impossible de faire sa demande d’autorisation. Le site internet n’indique rien sur la procédure de la demande et les contacts téléphoniques (2722444290/0747257586) sont inaccessibles.
Qu’adviendra-t-il donc des maquis et restaurants qui ne seront pas capables de faire cette autorisation ? Bien évidemment, ils seront donc interdits de diffuser les matchs de la CAN 2023 sur écran-géant. En d’autres termes, cette décision exprimerait donc une attitude indirecte d’interdire la diffusion des matchs dans les maquis et restaurants. Le secteur qui alimente une bonne partie de l’économie des services et qui employait déjà en 2020, selon les chiffres fournis par le site abidjan.net du 20 mai 2020, plus de 215 000 personnes (la plupart des jeunes) sera le laisser-pour compte de l’économie de la CAN. L’année de la jeunesse c’est pour 2023. La CAN est prévue en 2024. Entre temps le gouvernement aura changé de priorité. Les jeunes devront attendre une autre année à eux dédiés. Ce ne sera pas 2024.
Autre incongruité dans l’économie de la CAN se rapporte à la diffusion des matchs par les chaines publiques de la télévision nationale. Au lieu de profiter de cette CAN pour renforcer leurs capacités opérationnelles, il a plutôt été décidé ce qui suit.
En terme d’équipements audio-visuels, la RTI et le COCAN sous-traite pour 2 stades avec la société française AMP-VISUAL TV d’où, un (1) Car-régie de 8 cameras et un (1) autre de 16 cameras donc deux (2) Cars-régies commandés à plus de 15 milliards de francs CFA qui ne seront pas disponibles pour la CAN. Puis pour 3 stades, la RTI et le COCAN sous-traitent avec la société Italo-Camerounaise MEDIAPRO, des marchés obtenus sans passés par des appels d’offres.
Le plus surprenant, c’est que la RTI, Chaîne Nationale, couvrira que la ville de Korhogo et utilisera son vieux Car-régie pour les matchs qui seront joués uniquement qu’au stade de Korhogo avec tous les risques que cela comporte pour la qualité des images et sous-traite 5 stades. Plus hilarant, la RTI n’a pas l’exclusivité des diffusions des différents matches. Au moins une chaine privée diffusera également les matches pendant qu’il est interdit aux pubs et Maquis de rediffuser sur Grand écrans.
Au total tout semble s’organiser pour que l’économie de la CAN soit contrôlée par une oligarchie financière au détriment de l’économie nationale alors que le coût de son organisation est supporté par l’ensemble des contribuables ivoiriens.
𝗜𝗜𝗜. 𝗟𝗲 𝗿𝗲𝗽𝗼𝗿𝘁 𝘀𝗶𝗻𝗲 𝗱𝗶𝗲 𝗱𝘂 𝗰𝗼𝗻𝗴𝗿è𝘀 é𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳 𝗱𝘂 𝗣𝗗𝗖𝗜-𝗥𝗗𝗔
C’est avec stupéfaction que l’opinion nationale et les militants du PDCI-RDA ont été informés de l’annulation du congrès électif de ce parti devant se tenir le samedi 16 décembre dernier. Celui convoqué pour le 22 décembre 23 semble également compromis. En effet, hier mercredi 20 décembre 2023, une assignation à comparaitre devant un juge a été notifiée au Président par intérim du PDCI-RDA.
Face à cette situation incommodante, le PPA-CI exprime son regret pour la non-tenue de ce congrès qui devait désigner le premier responsable du PDCI-RDA. Il espère que très vite, ce congrès pourra se tenir pour définitivement tourner la page de cette situation qui n’honore pas notre pays.
Le PPA-CI tient également à saluer à nouveau la mémoire du Président Henri Konan Bédié. Il invite ce parti allié à honorer la mémoire de son dernier Président, non-encore inhumé, en privilégiant les voies internes de résolution de leurs contradictions. Toute autre approche donnera prétexte à l’adversaire de s’inviter dans les contradictions internes du parti grâce à l’instrument judiciaire qu’il s’efforce à mettre sous son contrôle.
Le PPA-CI et son Président expriment au PDCI-RDA sa solidarité dans ces moments de turbulence. Notre parti suit de près l’évolution de la situation et reste aux côtés des militants et militantes du PDCI dont il partage les désagréments causés par le report du congrès électif.
Mesdames et messieurs les journalistes, telle est l’économie de ce 21ème numéro de la Tribune du PPA-CI.
Merci pour votre attention.
𝗟𝗲 𝗣𝗿é𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗖𝗦𝗣
𝗟𝗲 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗝𝘂𝘀𝘁𝗶𝗻 𝗞𝗮𝘁𝗶𝗻𝗮𝗻 𝗞𝗢𝗡𝗘.
𝗦𝗘𝗥𝗩𝗜𝗖𝗘 𝗖𝗢𝗠𝗠𝗨𝗡𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜