Par germain sehoue
Blaise Compaoré est à l’heure de la repentance. Réfugié en Côte d’ivoire, après des dégâts au pays, il demande pardon aux burkinabé. Et particulièrement à la famille de Thomas Sankara. 35 ans après l’assassinat de celui-ci. Il avait essayé de retourner au pays. Pour voir. Il y est parvenu. Avec toutes les garanties.
Mais dès son arrivée à Ouagadougou, les juges réclament son arrestation pure et simple. Parce que c’est un condamné en liberté. Précisément dans l’affaire de l’assassinat de celui qu’il appelle ami et frère : Thomas Sankara.
Mais que vaut un pardon balancé depuis la Côte d’ivoire où il s’est caché ? A supposer même que le peuple burkinabé accepte son pardon, et la justice de son pays ? Le pardon envoyé par la poste va-t-il effacer la peine à purger ?
Mon cher Blaise Compaoré,
Il est mieux d’aller demander pardon devant la justice de ton pays, non ? C’est mieux plutôt que de lancer ça par-dessus le mur.
Germain Séhoué