Les villes de Oumé et de Sinfra intègrent, depuis des années, des grands greniers de la Côte d’Ivoire. Aussi, elles occupent une place de choix dans la production des produits d’exportation dont le duo café-cacao.
Quelques hectares de plantations d’hévéa et de manioc font également la fierté de ces deux villes du centre-Ouest. Seulement en matière de voiries, les départements d’Oumé et Sinfra, respectivement situées dans la région du Gôh et de la Marahoué semblent peiner sous le poids du désagréable état de la route qui les rapprochent.
L’état de route Oumé-sinfra très alarmant pour les usagers.
L’état de la route Oumé-sinfra en passant par Konefla est alarmant. Cette voie longue de 66,4km, est un calvaire pour toutes les personnes qui l’empruntent. Il faut aussi se déplacer ! Sinon, la route qui relie les deux localités que sont Oumé et Sinfra existe que de nom.
En réalité, c’est une route de la mort. Pire, en saison pluvieuse, elle est plus mortelle que blessante. Elle ne fait pas de cadeaux, ni aux populations, ni aux véhicules de tout type.
Les rois de la route le « 22 places » ou le « Badjan », ces véhicules d’une certaines époques, malheureusement qui semblent défier le temps, se forcent, au quotidien, de rendre d’énormes services aux populations. Mais que de peines, de desarrois et de larmes pour leurs maîtres, les transporteurs.
Hommage au véhicule le « 22 places » ou le « Badjan ».
La route, la plus mauvaise. Vaincu par la fatigue, la longue trainée de boue d’une route bringuebalante. Que l’on puisse lui rendre un hommage, lui, le « 22 Places » qui sait se rire des dangerosité des côtes sur les pistes des campagnes arrosées la veille, par une pluie diluvienne !
Il est vrai, en certains lieux, les routes bitumées ont écrit de courtes phrases de « son oraison funèbre ».
Qu’à cela ne tienne. Le « 22 Places » ou « Badjan » pour certains, ou encore « Badjarou » pour les « intimes » sait toujours retrouver la route sinueuse pour précéder avec elle, le développement.
Les passagers sont obligés de descendre et marcher sur une distance avant de remonter et continuer le voyage.
Par endroit, les passagers sont obligés de descendre et faire une marche de près de 200 à 300 mètres voire 500 mètres pour rejoindre le véhicule Badjan vide avant de continuer leur calvère routier. Et tous les jours sur toute la saison pluvieuse.
Vivement que les autorités, à défaut de bitumage de l’axe Oumé-sinfra optent pour le lourd reprofilage régulier ou le bitumage afin de donner aux populations un filet de voyages confortables.
Moayé Ba,
Envoyé spécial à Oumé.