Chaque année, ils sont des milliers de jeunes, de femmes et d’enfants qui tentent de rejoindre irrégulièrement cette Europe qu’ils perçoivent comme un Eldorado. Dans la quête de bien-être, le chemin est, pourtant, très souvent, semé d’embuches. La traversée du désert et de la Méditerranée, les arnaques, la prison, les violences corporelles, les injures racistes, sont le lot quotidien de ces candidats à l’immigration. A la suite de cette analyse, la Directrice régionale de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique de la région du Gbêkè, Mme Bamba Fatoumata, a organisé une journée de sensibilisation des jeunes suivie d’une action citoyenne, le lundi 4 avril 2022 à l’esplanade de l’auberge de Bouaké. Cette journée s’est tenue en présence du représentant des communautés, des responsables de jeunesse et des migrants rapatriés.
La journée a débuté par le salut aux couleurs et fini par une opération coup de balai. La directrice de la jeunesse. Le directrice Régionale de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du civique explique les raisons de la tenue de cette journée, << Aujourd’hui, premier lundi du mois d’avril, nous avons initié cette journée de sensibilisation des jeunes sur la migration irrégulière et aussi profiter pour mener une action citoyenne par le salut aux couleurs. Cent (100) jeunes volontaires formés, ont décidé Aujourd’hui lundi 04 avril, premier lundi du mois de rendre notre environnement de l’auberge des jeunes, un espace dédié aux jeux pour les jeunes très propre. Ces jeunes volontaires ont décidé de rendre leur cadre de jeu propre. Alors nous ne pouvons que l’encourager >>, a-t-elle indiqué.
Pendant cette sensibilisation, deux jeunes migrants irréguliers ont partagé leur mésaventure avec leurs camarades. Ils ont exhorté leurs camarades à tourner dos à l’Europe par la mer ou le désert qui est une pure catastrophe de la vie.
Mais avant le porte-parole des chefs de communauté de Bouaké, Lokoué Traoré a invité les jeunes à tourner dos au gain facile. Il a exhorté ces derniers à une prise de conscience quant à leur avenir.
Moayé Ba, Correspondant régional