Voici pourquoi je n’aime pas la pluie. Les images sont des images d’archives. La pluie est souvent considérée comme une bénédiction, mais à Abidjan, elle se révèle être un véritable fléau. Elle met à nue la vanité du goudron biodégradable promu par mon Cousin Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire.
En effet, chaque fois que la pluie tombe, elle montre que le bitume réalisé par le régime Ouattara avec tant de boucan n’était qu’un château de sable. Déchiqueté ou se pliant comme une natte.
Aussi, la pluie fait fi des envies des gens de se déplacer, causant ainsi des frustrations. Pire encore, elle choisit ses endroits de prédilection, inondant certains quartiers et laissant d’autres indemnes. Les conséquences sont dévastatrices : inondations, pertes en vies humaines, dégâts matériels considérables et une baisse de visibilité pour les automobilistes qui mènent à une recrudescence des accidents.
Mais ce qui me dérange le plus, c’est que la pluie ne daigne pas arroser les plantations de nos parents au village, préférant nous traquer ici à Abidjan. Si seulement elle pouvait mettre un peu d’eau dans son vin et laisser en paix le goudron de mon Cousin Alassane Ouattara, qui en est si fier et qui le considère comme un élément phare de son bilan. Il est temps de remettre en question cette vanité et d’investir dans des infrastructures capables de faire face aux caprices de la pluie.
Il est grand temps que les autorités prennent des mesures efficaces pour lutter contre les effets dévastateurs de la pluie à Abidjan. Les investissements dans le drainage, la construction d’infrastructures résistantes aux inondations et des mesures de prévention appropriées sont indispensables pour protéger les habitants de la ville et garantir leur sécurité. Il est également nécessaire de promouvoir des techniques agricoles adaptées aux changements climatiques afin de protéger nos plantations et assurer la sécurité alimentaire de nos populations.
La pluie à Abidjan est bien loin d’être une bénédiction. Elle met en évidence la vanité du goudron biodégradable et ses conséquences discriminatoires. Il est temps de prendre des mesures concrètes pour faire face à ce défi et protéger les habitants de cette ville vibrante.
Germain Séhoué