Le manioc, une plante millénaire en Côte d’Ivoire, occupe une place de choix dans la quête de l’autosuffisance alimentaire. Cet aliment de base, largement cultivé dans le pays, offre de nombreuses qualités nutritives qui en font un véritable produit nourricier.
Le manioc est reconnu pour sa richesse en glucides complexes, en fibres alimentaires et en vitamines essentielles telles que la vitamine C et les vitamines du groupe B. Cette combinaison en fait une source énergétique importante pour le corps. De plus, le manioc est naturellement sans gluten. Chose qui en fait une alternative intéressante pour les personnes atteintes de la maladie cœliaque ou ayant une sensibilité au gluten.
En Côte d’Ivoire, le manioc est utilisé dans une multitude de plats traditionnels. Parmi les aliments dérivés du manioc les plus populaires, on retrouve l’attiéké, une semoule obtenue à partir de la fermentation du manioc râpé. L’attiéké accompagne généralement les plats de poisson, de viande ou de légumes. Le foutou, une préparation de manioc pilé, est également très apprécié et souvent servi avec des sauces variées.
Le manioc peut également être transformé en farine pour la fabrication de pains, de gâteaux et de biscuits. Les chips de manioc, croustillantes et savoureuses, sont une collation populaire dans de nombreux foyers ivoiriens. De plus, l’amidon extrait du manioc est utilisé dans l’industrie agroalimentaire comme épaississant ou stabilisant pour divers produits.
La diversité des aliments dérivés du manioc permet de nourrir la population ivoirienne de manière variée et équilibrée. Grâce à sa culture répandue et à ses multiples utilisations, le manioc contribue à la sécurité alimentaire du pays.
Dans le cadre de la politique d’autosuffisance alimentaire en Côte d’Ivoire, il est essentiel de valoriser les cultures locales comme le manioc. En investissant dans la recherche et le développement de techniques de culture efficaces, ainsi que dans la formation des agriculteurs, le pays peut améliorer sa production de manioc et répondre aux besoins alimentaires de sa population.
En clair, le manioc est indéniablement un produit nourricier en Côte d’Ivoire. Ses qualités nutritives, sa polyvalence culinaire et sa facilité de culture en font une ressource précieuse pour atteindre l’autosuffisance alimentaire. En encourageant sa consommation et en développant son potentiel, la Côte d’Ivoire peut consolider sa sécurité alimentaire et promouvoir une alimentation saine et durable pour tous.
Germain Séhoué