Dans le cadre de ses tournées itinérantes baptisées ‘’CARAVANE DECOUVERTE’’, l’union des Patrons de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (UPLCI) avait s’éjourné dans la ville de Kong durant trois jour. A l’issue de ce voyage d’imerssion, les journalistes membres de cette union ont échangé avec plusieurs autorités de la ville dont le Préfet de Région Monsieur le Gouverneur Soumahoro Soualiho. Dans l’interview historique que ce haut cadre de l’Administration publique a accordée aux hommes et femmes des médias, il a passé en révue la situation socio-politique et sécuritaire de la ville. L’homme de mission et d’action avait jetté par ailleurs les bases d’un avenir prometteur et des plus réluisants de cette ville présidentielle. C’était en 2018. Cinq ans après, nous avons décidé de reproduire cette interview à caractère documentaire pour servir de bilan et baromettre par rapport à l’évolution de cette région riche de symboles.
M. le gouverneur, depuis quand vous êtes en fonction ici et quel est l’état sécuritaire dans la zone où les velléités de violence , les questions des coupeurs de route sont évoquées ?
J’ai pris service ici, officiellement, le 6 février 2017. Depuis cette date jusqu’à ce jour, on a dénoté aucune action des coupeurs de route. Ce bilan est à mettre à l’actif du commandant de brigade et de ses hommes qui, depuis, qu’ils ont pris les rênes de l’aspect sécuritaire dans le département, ont mis un point d’honneur à restaurer la sécurité. Avant moi, c’est le secrétaire général de la préfecture qui assurait l’intérim. Et Dieu seul s’est combien de fois les coupeurs de route, les agressions étaient légion dans le département. Mais avec l’arrivée de l’actuel commandant de brigade, les gens voyagent en toute sécurité. A ce niveau, la tranquillité est revenue. Les fonctionnaires vont régulièrement à la solde sans être inquiétés. Ce qui souvent n’était pas le cas. Les opérateurs économiques et tout le monde, avant 2017, craignaient chacun pour leur vie dans le département. En tout cas, depuis que je suis arrivé, je n’ai pas été soumis à cela.
Vous abordiez, à l’instant , l’aspect économique, est-ce qu’on peut savoir les activités économiques que la région développe, spécifiquement : notamment les cultures pérennes ou les cultures vivrières?
Ici, il y a les cultures pérennes. Parce que ce qui rapporte l’argent, c’est ce qui intéresse au premier chef les populations. Notamment la culture de l’anacarde. Cette année, par exemple, nous avons été premier producteur de la région du Tchologo avec environ 10 000 tonnes. Pour vous dire que c’est cette culture pérenne qui est pourvoyeuse de revenu pour les ménages et les agriculteurs. L’avantage qu’on a aussi c’est que les opérateurs du secteur nous disent que l’anacarde de Kong est de bonne qualité. Cela fait qu’on a beaucoup d’opérateurs qui ont des magasins ici et qui cherchent à prendre l’anacarde de Kong. Puis en second plan, on a les cultures vivrières. Malheureusement les superficies sont en train de se réduire au profit de l’anacarde pendant que la ville connait une croissance démographique. Donc ça conduit à une rareté un peu des produits vivriers. Mais, de plus en plus, l’accent est mis là-dessus avec les partenaires au développement que sont la GIZ et le PROFIAT qui ont essayé de regrouper les femmes pour faire des cultures contre-saison afin de ravitailler le marché de Kong. Je crois que ces projets sont en cours et je pense qu’on aboutira à de bons résultats, parce que ceux qui sont chargés de l’encadrement des populations, nous ont dit qu’ils sont sur la bonne voie.
Alors monsieur le gouverneur, comment se font les regroupements au niveau de la société ? Y a-t-il des associations de femmes, des associations de jeunes et quels sont vos rapports avec toutes ces entités , si elles existent ?
Oui, il y a dans le département beaucoup d’associations de femmes, quelques associations de jeunesse. Même dans les sous-préfectures vous avez des coopératives de femmes, de productrices. Dans le chef-lieu ici également, nous avons de très bon rapport avec ces femmes. Parce qu’on considère que les femmes sont celles qui motivent le développement, notamment à travers les cultures maraichères mais également à travers le commerce. C’est plus ces deux activités qu’elles exercent, d’ailleurs : l’agriculture puis le commerce. Le commerce, c’est-à-dire qu’elles vont acheter les produits manufacturés à Abidjan et elles viennent les revendre ici, à Kong. Mais compte-tenu, comme je le disais, de la croissance démographique de la ville, on leur a conseillé de s’invertir dans les prestations. A savoir, par exemple, la coiffure, la restauration, qui sont des pans de l’économie. Qu’on n’attende pas que, quand les routes et les voies d’accès à Kong seront achevées, d’autres personnes viennent s’installer et occuper ces espaces. Mais que déjà les femmes, au plan local ici, commencent à prendre leurs parts. Pour la coiffure, ça nécessite des formations. On leur a recommandé d’aller se former à Ferkessédougou, à Korhogo parce que ces écoles n’existent pas ici, à Kong. Et de revenir exercer leurs activités. Sinon comprenez-vous, par exemple, qu’une institutrice soit obligée d’aller se coiffer à Ferké, à environ 105 Km de piste, pour faute de salon de coiffure. C’est un peu délicat. C’est des services qui ne sont pas rares, mais on souhaite qu’ils soient développés dans notre localité.
En termes d’infrastructures socio-sanitaires, quel est l’état au niveau de Kong, Combien de village compte le département et combien sont dotés de centres de santé ?
Je crois que le département regroupe soixante-douze (72) villages. Et je pense qu’en terme de centre de santé, c’est qu’on a construit beaucoup, vraiment beaucoup ! Et même des établissements scolaires. Je pourrai même dire que chaque village du département a un établissement. Le secrétaire général qui a assuré l’intérim peut le dire, les effectifs sont allés crescendo, au niveau de l’école ! A bougou, par exemple, en venant sur l’axe, il y a déjà un dispensaire. C’est-à-dire que sur tout l’axe, au moins douze centres de santé existent. Et puis, il y a l’hôpital général qui est en cours de construction, en face de la résidence du chef de l’Etat. Si ça venait à s’achever, je pense que, du point de vue sanitaire, même Dabakala, Ferké seraient tentés de venir se faire soigner à Kong.
Quelles sont les préoccupations de vos administrés ?
Au niveau des administrés, surtout au niveau des jeunes, aujourd’hui le plus souvent ce qu’ils demandent c’est de voir des unités de transformation s’etablir à Kong. Soit pour l’anacarde, soit pour d’autres spéculations qui sont produites ici. Parce que, c’est vrai que tout le monde ne va pas à l’école. Et également des écoles de formation. Parce que, comme je vous le dis, dans la ville il n’y pas d’écoles de formations et de centres techniques en tant que tel. Mais, je puis vous assurer qu’il y a en projet, la construction d’un lycée professionnel dédié aux métiers de l’agriculture et de l’élevage. Je crois que les études d’impact environnementale sont bouclées et la question avec les propriétaires terriens est quasiment bouclée. Il reste maintenant la construction d’un lycée aux normes et aux dimensions internationales sur près de vingt-huit hectares. Notons que Kong constitue un terreau fertile pour l’élevage, pour beaucoup d’éleveurs dans la zone. Et s’il y a beaucoup d’éleveurs, la corrélation agriculteurs-éleveurs fait qu’il y a souvent des conflits qu’on arrive à circonscrire.
Le parcourt Dabakala-Kong, pour ne pas exagérer, ressemble à la croix à la bannière et les populations en souffre. Y’a-t-il quelque-chose de prévu pour soulager les populations qui pratiquent ce tronçon ?
Il y a beaucoup de choses qui sont prévues. Déjà, vous voyez qu’ils sont en train de faire l’axe Ferké-Kong en passant par Sicolo. Je crois que les travaux devaient être livrés. Mais, peut-être que l’entreprise en charge a pris du retard. Dernièrement, il y a l’axe Ouangolodougou-Kong. Il reste à ce que l’entreprise commence les travaux. Elle dit qu’on est en saison des pluies et donc qu’elle attend la saison sèche pour commencer les travaux qui va nous relier directement au bitume. Maintenant le ministre Tené Birahima Ouattara , nous a dit également que Dabakala-Kong sera bitumé. Ça veut donc dire que de partout on sera accessible par le bitume. Pour l’instant, veuillez souffrir. Mais je crois que ça ne saurait tarder. C’est des choses déjà prévues qui devraient se mettre en place. C’est à cause un peu des intempéries que les travaux de l’axe Ouangolodougou-Kong n’ont pas encore commencé. Sinon, tout est bouclé.
M. le gouverneur, est-ce que la femme est significativement représentée dans les différentes administrations, au niveau de la région de Kong ?
Oui, on a une femme qui est directrice de l’institut de formation et d’éducation féminine à Kong. En tout cas, dans les différentes administrations publiques, les femmes sont représentées : le proviseur du lycée Dominique Ouattara, le chef du service du socio-culturel de la mairie sont toutes des dames. Donc les femmes sont représentées ici.
Et quand n’est-il de la scolarisation de la jeune fille, est-ce que Kong y met un accent ?
La scolarisation de la jeune fille est en nette progression dans le département. Je crois que les campagnes qui se sont déroulées bien avant mon arrivée et ce qu’on voit dans les médias ont permis à nos parents, ici, de comprendre que la jeune fille peut aller à l’école au même titre que le jeune garçon. Mais ce qui est réconfortant c’est que les filles ont de très bons résultats. Elles sont parmi les meilleures.
Kong est une ville présidentielle. Mais aujourd’hui on parle d’un problème de transport. Quel est l’état du transport au niveau de Kong ?
L’état du transport est un peu lié à l’état des routes. Ça, il ne faut pas se le cacher. C’est l’une des faiblesses. Parce que le car qui relie Kong à Abidjan, il y a un seul car d’ailleurs, il va à 4 heure et demi du matin. Il y a une seule compagnie de transport. Donc, comme je l’ai dit, cela est lié aux craintes de la route. Sinon, il y a des sociétés qui sont déjà prêtes et qui ont imprimé leurs cars climatisés Abidjan-Kong-Ferké. Mais elles attendent que les voies soient faites. Pour l’heure, il y a des destinations comme Bouaké et autres qui sont désservies par des massas. Mais la réalité, il y a un seul car qui fait la ligne Kong-Abidjan. C’est lui qui part à 4 heure et qui fait que si vous ne l’avez pas eu, vous êtes obligé de décomposer. C’est-à-dire prendre le massa pour aller descendre à Bouaké et emprunter un autre véhicule pour Abidjan. Mais je suis convaincu que si le bitumage de l’axe Kong-Ferké s’achève, on aura plus de véhicules ici et de bonne qualité pour assurer le transport.
M. le gouverneur, quel est le potentiel touristique de Kong ?
Le potentiel touristique au niveau de Kong est énorme. On a beaucoup d’éléments touristiques. Il y a déjà la mosquée du XVIIe siècle, il y a le parc de la Comoé, il y a les chaînes de pierre de Paraka. Il y a beaucoup d’éléments touristiques à visiter qui malheureusement sont méconnus ou qui ne sont pas mis en valeur. Mais je crois que le ministre Tené Birahima Ouattara, maire de la ville présidentielle, avait déjà élaboré un plan d’action dans ce sens. Certainement, c’est le déroulé qui prend un peu de retard. Sinon, il y a quelque chose qui est prévue. Y compris même pour les cotonnades de bonne facture et autres qui sont fait à Kong. Je crois la dernière exposition à laquelle la ville de Kong a participé, a révélé que tous les participants qui sont passés à ce stand sont partis satisfaits des produits de la ville de Kong.
Le nombre de la population est estimée à combien à Kong ? En tant que ville présidentielle, quel est le niveau des infrastructures ?
La population est estimée à quatre-vingt sept mille (87 000) pour tout le département. Mais je pense que la ville peut avoisiner aujourd’hui les dix mille habitants. Parce que la ville est en train de s’étendre. Et parce que, comme je vous l’ai dit, les voies sont en train d’être bitumées. On a l’afflux de nombreux migrants venant des pays limitrophes. Et l’avantage, c’est qu’on a des terres fertiles ici et de grands espaces qui attirent forcément les populations de ces pays. Et donc, on est en train de s’organiser pour gérer au mieux l’arrivée de tous ces migrants pour éviter les crises au niveau locale. En tout cas, en tant que ville présidentielle, il y a beaucoup d’infrastructures. Nous sommes beaucoup enviés. Vous voyez déjà la voirie. La ville est en chantier. Il y a juste à côté de la préfecture, le trésor qui est en construction, il y a la cité administrative, il y a la construction d’un commissariat de police, les cent quatre-vingt-dix-huit (198) logements sicogi, un nouveau marché moderne. Tout ça, c’est l’œuvre du Ministre-Maire. Il dit qu’une chose soit et elle fut. Donc quand il vient, il donne des instructions et automatiquement elles se réalisent. Ce n’est pas pour l’encenser mais vous pourrez vous rendre sur le terrain pour constater ces infrastructures. En tout cas, moi, je ne pense pas que ce soit de la politique, mais c’est plus un technocrate. Parce que souvent, les politiciens viennent, ils promettent et après on ne voit rien. Mais dans son cas tout ce qu’il promet, il le réalise.
Est-ce à dire, que dans vos missions , vous bénéficiez de l’appui des cadres de la ville de Kong ou de la région ?
Oui ! Le premier soutien c’est le ministre Tené Birahima Ouattara. Pas seulement pour le préfet mais pour l’ensemble des fonctionnaires. Et ça va même au-delà de Kong. Je veux dire qu’il le fait pour toute la région du Tchologo. La preuve en est qu’on avait des problèmes de véhicules. Il y avait également des sous-préfectures , Ferké Ouangolodougou, Niélé, Koumbala et autres qui n’avaient pas de véhicules. Il pouvait dire que je suis seulement maire de Kong et donc je m’occupe que de ceux de ma circonscription. Mais il a distribué les véhicules à tout le monde sans discrimination aucune.
M. le gouverneur, qu’en est -il du pouvoir d’achat des populations de Kong. Parce que nous avons pris le pool de la ville, les populations estiment que les denrées alimentaires sont vraiment chères. Y a-t-il une raison qui explique cette chèreté dans une région propice à l’agriculte avec des terres fertiles ?
Cela est du au fait que les plantations d’anacarde ont commencé à remplacer les champs de vivriers. Je vous l’ai dit, on est premier producteur d’anacarde. Très souvent, quand le propriétaire terrien donne la terre pour le vivrier, les gens mettent de l’anacarde parce que le prix est rémunérateur. Vous voyez qu’à Kong, il y a beaucoup de motos et de tricycles. Je veux juste vous dire que quand la traître arrive les motos et de tricycles s’arrachent comme des petits pains. Et ça, c’est au détriment des cultures vivrière. Donc, on a des partenaires au développement qui ont compris et qui essayent de nous accompagner. Ils essayent de montrer à ces populations qu’en plus de l’anacarde il faut avoir des cultures vivrières. Ce, parce qu’il y a des directions qui s’ouvrent, des entreprises de construction de route et d’électrification qui sont là. Tous ceux-là font un beau monde présent à Kong. Et donc, ce qu’ils avaient l’habitude de produire de façon traditionnelle et artisanale ne suffit plus pour l’ensemble de la communauté. Il faut maintenant produire de façon mieux organisée. Il ne faut plus se contenter de quelques lopins qui pouvaient suffire la famille avant.
Que pouvez-vous dire du volet culturel à Kong ?
Le volet culturel est l’un des volets les plus importants ici, à Kong. Notamment, il y a, par exemple, le Kroubi qui est une danse de réjouissance populaire. Il y a d’autres danses d’attraction envogue dans le le département. Et, elles sont très souvent liées à des cérémonies et autres. En tout cas, il y a une richesse à la matière.
Est-ce qu’il y a des sites touristiques à Kong ?
Oui, il y a des sites touristiques. Je crois qu’il y a dans la ville l’ancienne maison d’Houphouët-Boigny, premier président de la République de Côte d’Ivoire. Il y a aussi la case de Binger, les vestiges de l’Université Islamique, la tombe de Moscovitch, la mosquée de Samory Touré. A côte, vous avez la petite mosquée qui est plus ancienne que celle de Samory. Dans l’enceinte de la cour de cette mosquée, il y a les tombes de ceux que les gens considèrent comme des saints à Kong.
M. Le gouverneur, nous voudrions vraiment vous remercier pour votre disponibilité. Mais, on ne saurait terminer cet entretien sans vous demander votre sentiment d’être préfet dans la ville du président de la République ?
Je crois que c’est une fierté pour moi d’avoir le Président de la République comme administré. Mais, c’est en même temps un fardeau. Le fardeau c’est de ne pas décevoir les attentes du président de la République et des membres du gouvernement. Cela me demande donc de m’appliquer et de bien faire ce que je dois faire. C’est en même temps formateur. Dans la mesure où vous avez à suivre à la lettre. Parce que la moindre erreur peut s’amplifier et vous desservir. Avec mes collaborateurs, on essaye d’être à la hauteur des attentes du ministre , maire de notre commune, du président de la République, des membres du gouvernement. Bien évidemment, les collègues quand ils me voient, ils ont le sentiment que je partage le fond de souveraineté du président de la République. Je leur laisse les spéculations là-dessus (Ndlr : Rire…) . Sinon que je suis préfet. J’ai donc les mêmes avantages que les autres préfets. La chance que j’aie, c’est, de temps en temps, de rencontrer le ministre Tené Birahima Ouattara . A chaque fois qu’il vient à Kong, il m’accorde au mois 30 minutes ou une heure pour discuter et échanger sur les problèmes. Il essaye de nous confier certaines actions à mener. Et donc quand il revient, on lui rend compte de l’évolution des choses. On le fait, d’ailleurs, régulièrement. Puisque nous avons son email. En tout cas, chaque fois qu’il y a une situation, on lui rend compte.
Aujourd’hui, si vous devez lancer un message aux investisseurs, quels seraient vos priorités ?
Je crois que Kong est une ville d’avenir. Ça, il ne faut pas se le cacher ! Je crois que dans l’histoire, les gens disaient que cent ans après, Kong va se réveiller. Je crois que c’est entrain de venir. Les investisseurs, je les invite, notamment, dans le secteur du logement. C’est vrai que cent quatre-vingt dix-huit (198) logements ont été construits mais le monde continue d’affluer. En outre, il y a la coupe d’Afrique 2023 qui profile à l’horizon. Et ,il y a une poule qui jouera à Korhogo. Si une équipe comme le Burkina Faso venait à se qualifier, elle pourrait être en Côte d’Ivoire en passant par Kafolo, si la voie est terminée. Puisque nous sommes à peu près 7 Km du Burkina Faso. Et puis, vous avez constaté depuis votre arrivée dans la ville que nous n’avons qu’un seul réceptif hôtelier. Pourtant, je vous l’ai dit, le potentiel touristique est énorme. Donc cela veut dire que dans l’immobilier, dans les réceptifs hôteliers et même dans la restauration, il y a des parts de marché à prendre à Kong. Il y a beaucoup d’activités qui, si elles sont bien encadrées peuvent être génératrices de revenue. Ça, il n’y a aucun doute là-dessus. Surtout que, comme je vous l’ai dit, nous sommes premier producteur d’anacarde dans la région. Ça traduit l’embellie du futur de Kong.
Quel est votre mot de fin ?
D’abord vous remercier d’être venu jusqu’ici. Parce que souvent quand on est à la grande capitale et qu’on entend Kong, d’autres vous demandent si vous allez à Hong-Kong. Certains mêmes vous posent la question de savoir ce que vous avez fait pour qu’on vous envoie là-bas. Pourtant, c’est la Côte d’Ivoire ! Il faut venir pour découvrir, connaître nos réalités afin de mieux appréhender ce que vivent nos populations dans nos différentes contrées. Et puis, être un peu pondéré dans les jugements. En tout cas, nous sommes heureux que vous soyez venu toucher du doigt les réalités que nous vivons et que vous puissiez en faire un compte-rendu fidèle. Nous sommes des agents de développement. Donc , nous sommes là pour encadrer les populations, pour les conduire au développement le temps de notre passage ici. C’est à cela que nous nous attelons, tout le temps que nous sommes ici pour faire en sorte que la République, les lois et les règlements soient en vigueur . Au même titre qu’à Abidjan et le reste de la Côte d’Ivoire. Donc notre vœu le plus cher c’est de faire en sorte que le développement de Kong s’accélère et que les populations s’épanouissent. Je vous souhaite un bon retour.
Réalisée par l’Upl.ci en 2018