Yacine Idriss Diallo, président élu de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), se retrouve dans une lutte constante entre légalité et légitimité. Malgré son statut officiel, il peine à obtenir la reconnaissance du public, souvent éclipsé par l’ombre imposante de Didier Drogba.
Oui, Yacine Idriss Diallo souffre énormément. Il souffre dans sa chair et dans son âme. Il est le président élu de la Fédération ivoirienne de football (FIF). Mais dès qu’il veut en tirer la moindre gloriole, le public crie dans ses oreilles : » on veut Drogba ! On veut Drogba ! » Dès qu’il tente de se justifier relativement à une préoccupation, des gens se mettent à le huer.
En effet, après la glorieuse victoire des Eléphants lors de la Coupe d’Afrique, par exemple, Idriss Diallo a été soulevé en triomphe par les joueurs. Cependant, la foule présente au stade a rapidement clamé le nom de Didier Drogba, reléguant Diallo au second plan.
L’éclipse de la Légalité
Pendant la compétition, Didier Drogba a su captiver l’attention médiatique et du public, laissant Diallo dans l’ombre. Malgré sa légalité en tant que président élu, Diallo n’a pas réussi à se distinguer face à la présence charismatique de Drogba.
Un héros évincé
Le jeudi 14 février 2024, lors d’une séance à l’assemblée nationale, Idriss Diallo a été une fois de plus hué par les représentants du peuple ivoirien. Cette réaction souligne le profond désir de légitimité que Diallo cherche désespérément à obtenir.
La quête de reconnaissance pour Idriss Diallo reste un défi majeur, alors qu’il lutte pour s’imposer face à la popularité écrasante de Didier Drogba. Que faire quand votre arrogante légalité est massacrée et rase les murs face à une légitimité toujours hostile ! La légalité de Idriss Diallo ne lui suffit pas pour s’épanouir de son statut de président de la FIF. Problème ! En clair, la légalité nourrit son homme, mais c’est la légitimité qui l’épanouit.
Germain Séhoué