Le patriarche Adja Henri, un ancien combattant de l’armée française qui a participé aux guerres d’Indochine (1946-1954) et d’Algerie ( 1954-1962) et par ailleurs, père de l’actuel chef d’Alepe, Adja Narcisse, a tiré sa révérence le 2 septembre 2024 à Abidjan.
A moins d’une semaine de son inhumation prévue pour le 7 décembre 2024 à Grand-Alepe, la cour du chef de village d’Alepe ne désemplit pas. Différentes couches sociales tiennent à lui rendre hommage surtout pour toutes ses nombreuses actions en faveur du développement local.
Aux dires de certains de nos interlocuteurs rencontrés, cet ancien combattant âgé de 98 ans et qui est également propriétaire terrien a toujours accepté d’offrir gracieusement des sites pour des réalisations d’œuvres sociales ou communautaires. Ils citent comme exemples les dons de sites à la communauté catholique d’Alepe-Village pour la construction de la quasi paroisse Sainte Catherine Labouré, à la communauté de Chemin Neuf de Grand-Alepe pour la construction de leurs édifices , à la mairie pour la construction du complexe multisports Adja Henri et à la fondation Pierre Fakhouri Organisation (Pfo) pour la réalisation d’une école primaire publique qui a d’ailleurs ouvert ses portes pour faciliter l’accès à l’éducation des enfants d’Alepe, quartier -Village.
« Nous pleurons aujourd’hui un homme généreux qui n’a jamais refusé de mettre à la disposition de la communauté tout ce qui est bien pour son épanouissement. Il a toujours donné sans arrière pensée. Que son âme repose en paix ». A confié en larmes J. K, le 3 décembre dans la cour du chef d’Alepe.
Kouadio N’guessan