Les bombardements israéliens se sont poursuivis dans la nuit sur la bande de Gaza, où la famine menace les habitants. Pour les chrétiens de Gaza et de Cisjordanie occupée, le réveillon de Noël a cette année été balayé par le conflit, tandis que le pape François a adressé dans sa messe ses pensées à a ville de Bethléem.
■ Les bombardements se sont poursuivis dans la nuit sur la bande de Gaza : au moins 30 personnes sont décédées, selon le ministère de la Santé du Hamas.
■ L’armée israélienne a annoncé lundi matin la mort de deux soldats israéliens, portant à 156 le nombre de ses pertes depuis que ses troupes opèrent au sol dans Gaza. Dimanche soir, les autorités avaient annoncé la mort de cinq otages, retrouvés dans les tunnels de Gaza.
■ À Bethléem, en Cisjordanie occupée, les célébrations de Noël ont été annulées, réduites au strict minimum, en solidarité avec Gaza. « Notre cœur, ce soir, est à Bethléem », a déclaré dimanche soir le pape François lors de la messe de Noël au Vatican, alors que celle ville – où est né le Christ selon la tradition – a été désertée par les pèlerins cette année et a annulé la majorité des célébrations de Noël en raison de la guerre.
■ Dimanche soir, le ministère de la Santé du Hamas a annoncé qu’une frappe israélienne sur le camp de réfugiés d’al-Maghazi dans le centre de la bande de Gaza avait fait au moins 70 morts. Plus tôt dans la journée, le dernier bilan du gouvernement du Hamas était de 20 424 Palestiniens tués dans les attaques israéliennes sur Gaza depuis le début de l’opération israélienne, et plus de 54 000 personnes blessées. Par elles, 70% des victimes seraient des femmes et des mineurs. 1 140 personnes ont été tuées lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre, selon les données fournies par le gouvernement israélien. L’armée israélienne a affirmé jeudi avoir tué plus de 2 000 combattants palestiniens depuis la fin de la trêve début décembre.
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