En 2012, le président ivoirien Alassane Ouattara a introduit le concept controversé du « rattrapage ethnique » en tant que politique officielle de l’État. Mais une politique bien controversée. Cette approche visait, selon lui, à corriger les inégalités en confiant la plupart des grands postes de décision de l’État aux Nordistes. A une catégorie de gens qu’il estime particulièrement touchés par la marginalisation. Cette politique est devenue plus que agressive. Voir le document annexe.
Cependant, cette décision a semé les germes de la division, du favoritisme et des frustrations au sein de la population ivoirienne. Car l’application de cette politique a créé un profond ressentiment parmi les autres groupes ethniques, qui se sentent exclus du processus décisionnel.
Cette politique risque de devenir une bombe à retardement, menaçant la stabilité sociale et politique du pays. Les frustrations accumulées pourraient alimenter les tensions ethniques et compromettre les efforts de réconciliation nationale.
Il est urgent que le gouvernement ivoirien prenne des mesures pour remédier à cette situation délicate. Des politiques inclusives et équitables, favorisant la diversité et la représentation de toutes les communautés, doivent être mises en place afin de garantir une réelle réconciliation et une cohésion sociale durable en Côte d’Ivoire.
Germain Séhoué