On a des acteurs majeurs comme le Hezbollah, le Hamas, l’Iran et la Syrie qui font l’actualité Israël.
Israël a de nombreux ennemis pour des raisons historiques, politiques, religieuses et géostratégiques dont nous allons nous essayer à en présenter quelques unes.
Quel sont le Contexte historique et la division initiale ?
Depuis sa création en 1948, l’État d’Israël a fait face à une forte opposition dans la région. Son établissement, suite à une résolution de l’ONU, a divisé la Palestine historique, générant des tensions entre les communautés juives et arabes. Cette division a engendré plusieurs guerres israélo-arabes, les conflits récurrents entre Israël et ses voisins alimentant les inimitiés historiques. Tel est le Fondement historique.
Pourquoi cette opposition religieuse marquée fait l’actualité d’Israël ?
Israël, foyer du judaïsme, abrite aussi des lieux saints essentiels pour l’islam et le christianisme, ce qui alimente des rivalités religieuses intenses.
Les principaux sites pour les deux dernières religions :
Lieux saints pour l’islam
- La mosquée Al-Aqsa, signifie « la mosquée lointaine » en arabe : Située sur l’esplanade des Mosquées, ou Mont du Temple, Al-Aqsa est le troisième lieu saint de l’islam, après La Mecque et Médine. Selon la tradition islamique, c’est ici que le prophète Mohammed aurait été transporté lors du voyage nocturne.
- Le Dôme du Rocher : Ce sanctuaire se trouve également sur l’esplanade des Mosquées. Il abrite la Pierre Fondatrice, qui est aussi sacrée dans la tradition islamique. Certains musulmans croient que le prophète Mohammed s’est élevé au ciel depuis ce point. Le Dôme du Rocher, construit au VIIe siècle, est particulièrement célèbre pour sa coupole dorée et est souvent considéré comme un symbole de Jérusalem.
Lieux saints pour le christianisme
- L’église du Saint-Sépulcre : Cet endroit est fondamental pour les chrétiens. Selon la tradition chrétienne, c’est là où Jésus a été crucifié (Golgotha), enseveli et est ressuscité. L’église est ainsi un lieu de pèlerinage majeur pour les chrétiens du monde entier.
- La Via Dolorosa, ou « le chemin de la douleur » en latin ou encore chemin de croix : Ce chemin de Jérusalem marque le parcours que Jésus aurait emprunté jusqu’au lieu de sa crucifixion. Les croyants traversent ce chemin pour revivre la Passion du Christ, en s’arrêtant aux différentes stations marquant des étapes de sa marche vers le Golgotha.
Ces lieux contribuent à la grande signification religieuse de Jérusalem et rendent la ville symboliquement cruciale pour les trois religions, alimentant aussi les rivalités autour de son contrôle.
Des groupes comme le Hezbollah et le Hamas, influencés par des convictions islamistes, refusent l’existence d’un État juif dans une région historiquement musulmane. Le contrôle de Jérusalem, avec ses sites sacrés, demeure un enjeu de taille dans le conflit.
Parlons des Alliances et de l’influence géopolitique
L’Iran, acteur central dans le soutien des opposants à Israël, finance activement des groupes comme le Hezbollah au Liban et le Hamas en Palestine. Cette position anti-israélienne renforce l’influence régionale de l’Iran, qui se pose en leader du monde musulman contre Israël. En soutenant ces factions, l’Iran étend son influence au-delà de ses frontières, dans une lutte idéologique et géopolitique.
Mais il y a au centre du débat, deux questions qui reviennent :
L’occupation et la perception d’injustice
La colonisation de la Cisjordanie et le blocus de Gaza aggravent le ressentiment. Dans le monde arabe, Israël est souvent perçu comme une force d’occupation, renforçant la solidarité régionale contre lui. Cette perception d’injustice alimente l’hostilité des populations et des gouvernements, rendant la résolution du conflit encore plus difficile.
Question de légitimité et de survie
Israël est vu par certains pays, comme la Syrie, comme une entité étrangère, c’est-à-dire un intrus, dans un environnement majoritairement arabe. Pour ces nations, la résistance contre Israël est essentielle à leur propre légitimité nationale et à leur survie.
Vivement que la paix revienne dans la région, car rappelons que Israël et la Palestine partagent un ancêtre commun : Abraham. Ses fils, Isaac et Ismaël, sont à l’origine des lignées juive et arabe. Mais au fil des siècles, des divergences religieuses et territoriales ont creusé un fossé.
Chaque peuple revendique les terres sacrées héritées de leurs ancêtres, notamment Jérusalem. Les différences de croyances et de traditions, exacerbées par des conflits politiques et des influences étrangères, ont nourri des rancœurs durables.
Ce conflit, profondément enraciné, n’est davantage qu’une querelle familiale, c’est une lutte pour l’identité, la foi et la survie nationale, rendant la paix complexe. Que le Dieu d’ABRAHM intervienne pour une paix durable la région et pour les enfants sortis de ses reins.
Germain Séhoué