A la faveur de la journée internationale des droits de la femme célébrée ce 8 mars 2024, le Mouvement Citoyen pour une Nouvelle Côte-d’Ivoire (Mcnci) a organisé à la salle Christ-roi d’Alépé, une conférence publique qui avait pour thème : « les violences basées sur le genre ».
La présidente de ce mouvement, l’ancienne ministre Géneviève Bro Grébé a, à l’entame de ses propos expliqué que cette journée n’est pas une fête comme la fête des mères. C’est plutôt une occasion offerte aux femmes de parler de leurs droits, de leurs conditions de vie.
« Il ya trop de discrimination à l’égard des femmes. Dans certaines régions du pays par exemple, on préfère scolariser les garçons au détriment des filles » a-t-elle regretté.
Laurentine Adjé Koffi, juriste, militante des droits de la femme et des enfants, principale conférencière a égrené les différents cas de violences sur les femmes qui sont entre autres les viols, les violences physiques, psychologiques.
Elle a insisté pour dire qu’en matière de viol, il n’y a pas de règlement à l’amiable. Elle a donc conseillé à toutes celles qui en sont victimes de porter plaintes afin que ces coupables subissent la rigueur de la loi. Elle a rassuré les nombreuses femmes de l’assistance juridique, psychologique etc. de l’Ong ‘’ Akwaba Mousso’’.
Le préfet du département, Dayoro Jean-Firmin a encouragé et félicité la ministre Bro Grébé pour cette initiative. Notons que l’ancien directeur général de la radio télévision ivoirienne (Rti), Georges Aboké était également présent. Les participantes et quelques hommes présents ont posé différentes préoccupations auxquelles des réponses ont été données.
Kouadio N’guessan