Recep Tayyip Erdogan, 69 ans, a été réélu Président de la Turquie lors du deuxième tour de l’élection présidentielle qui s’est tenu le dimanche 28 mai. Malgré le désir de changement exprimé par un parti de l’électorat, Erdogan est sorti favori du premier tour avec 49,5% des voix. Au pouvoir depuis vingt ans, il a obtenu 52,1% des suffrages au second tour, tandis que son adversaire, Kemal Kiliçdaroglu, a obtenu 47,9%. Bien que la victoire ne soit pas aussi écrasante que prévue, Erdogan reste maître de la Turquie pour cinq années supplémentaires.
La réélection d’Erdogan suscite des réactions contrastées. Ses partisans ont exprimé leur satisfaction, déterminé que le président turc pourra continuer son travail accompli il y a vingt ans. Cependant, certains observateurs s’inquiètent des défis qui attendent Erdogan, notamment sur le plan économique. La Turquie fait face à une crise économique persistante, avec une hyperinflation et une dépréciation de la livre turque. La banque centrale a dû dilapider ses réserves pour soutenir la monnaie, ce qui risque d’aggraver l’inflation. La population turque est également concernée par les libertés fondamentales. Car le pays a reculé en matière de droits de l’homme ces dernières années.
Sur la scène internationale, la réélection d’Erdogan a été suscitée par plusieurs dirigeants. Dont le président russe Vladimir Poutine et le président américain Joe Biden. Cependant, certains experts ont estimé que les relations entre la Turquie et l’Europe pourraient se tendre davantage. Erdogan se rapprochant des pays puissants tels que la Russie et la Chine.
En conclusion, Recep Tayyip Erdogan entame un nouveau mandat en tant que Président de la Turquie, malgré les défis économiques et les préoccupations concernant les libertés fondamentales. L’avenir de la Turquie et ses relations internationales suscitent des interrogations quant à l’orientation politique d’Erdogan pour les cinq prochaines années.
Suzanne Assalé