Au moment où, dans sa rage de déguerpissement des habitations précaires à Abidjan, le ministre-Gouverneur Cissé Bacongo a détruit en pleine année scolaire, le collège Cha-Hélène, une école de 1880 élèves et tente de se racheter, avec 10 millions de francs et des tables-bancs offerts aux responsables de cet établissement, maintenant convaincu de son erreur, invitons les membres du gouvernement à une formation aux défis et solutions liés à l’accès à une éducation de qualité en Afrique. Cordialement.
Au cœur d’Abidjan, le collège Cha-Hélène a été témoin d’un démantèlement brutal, orchestré par le ministre-Gouverneur Cissé Bacongo. Cette action, survenue en pleine année scolaire, a entraîné la disparition abrupte de l’éducation de 1880 élèves. Mais quelle est la logique derrière de telles décisions ?
Les enjeux de l’accès à une éducation de qualité en Afrique
L’accès à une éducation de qualité est un défi majeur en Afrique, confrontée à des obstacles variés tels que la pauvreté, le manque d’infrastructures, les discriminations de genre et les barrières culturelles. La destruction d’une institution éducative importante ne fait qu’accentuer ces difficultés, entravant le droit fondamental à l’éducation pour des milliers d’enfants.
L’incohérence d’un Ministre: entre responsabilité et destruction
Il est ironique de constater que le même individu, membre d’un Gouvernement chargé de promouvoir l’éducation se retrouve à détruire un établissement scolaire. Quelles pensées traversent l’esprit d’un ministre lorsqu’il autorise une telle action ? Est-il conscient des conséquences désastreuses de ses actes sur l’avenir des générations futures ? Ces questions soulèvent des préoccupations légitimes quant à la responsabilité et à l’intégrité de nos dirigeants.
Les membres du gouvernement doivent prendre conscience de l’urgence d’une formation aux défis et solutions liés à l’accès à une éducation de qualité en Afrique. Il est impératif de garantir l’accès à une éducation préscolaire, primaire, secondaire et supérieure pour tous les enfants, sans distinction de genre ou de statut socio-économique. Un tel séminaire pourrait être un premier pas vers une prise de conscience collective et des actions concrètes pour reconstruire ce qui a été détruit et prévenir de telles situations à l’avenir.
En conclusion, la destruction d’écoles telles que le collège Cha-Hélène ne représente pas seulement une perte matérielle, mais aussi une atteinte à l’avenir et au potentiel des jeunes générations. Il est temps que nos dirigeants assument pleinement leur responsabilité envers l’éducation et le bien-être de notre société.
Ce mot vise à informer et inciter à la réflexion, dans le but de susciter un débat constructif sur l’importance de l’éducation et les actions nécessaires pour garantir son accès à tous. Mais appelons ce séminaire de tous nos vœux.
Germain Séhoué