LE LIVRE DE LA SEMAINE DE PAWA
(Semaine 3, troisième édition)
Avec un premier roman remarquable, LA MAIN D’IMAN, Ryad Assani-Razaki de la République du Bénin à travers le destin de deux enfants, Toumani, vendu comme esclave pour quelques francs CFA, et Iman, un métis qui n’a qu’un rêve, partir, évoque avec force et sensibilité certains des soubassements qui poussent certains Africains à l’exil.
Armé d’un simple sac à dos, Toumani, vendu par son père, part pour la ville et se retrouve à la rue, contraint de recourir à mille expédients pour vivre.
Il trouvera du réconfort dans la grande amitié qui le lie à Iman, une métisse qui n’a qu’un rêve en tête : quitter définitivement le continent.
Un continent miné par le passé colonial et les mirages d’une vie meilleure dans des contrées lointaines, autant de raisons qui poussent les migrants à monter sur un bateau et à quitter leurs terres, au péril de leur vie.
Assani-Razaki, qui a été félicité pour son « écriture précise et poétique », a reçu le prix ca