Chapitre 5 : Les Coulisses de l’Évasion
Rappel : ce récit est une fiction, pas plus.
Dix jours avant l’évasion audacieuse de Dadis Camara, dans les coulisses de Conakry, un complot se tramait en secret. Les forces invisibles du pouvoir, déterminées à aider l’ancien chef de la junte à s’évader, s’activaient nuit après nuit.
Réunions nocturnes clandestines secrètes à l’abri des regards indiscrets. Des discussions à voix basse, où des hommes et des femmes politiques influents planifiaient minutieusement chaque détail. Les gardiens de la prison, quelques-uns devenus complices, échangeaient des informations cruciales, tout en restant fidèles à l’apparence de la sécurité.
Les visites discrètes à la prison ne soulevaient aucun soupçon, même pas sur des messages codés transmis par une mystérieuse femme au cœur du nouveau pouvoir. Elle portait des missives soigneusement cachées, dissimulées dans des compartiments secrets de vêtements féminins. Ces messages contenaient des informations cruciales sur le plan d’évasion en cours.
Des téléphones dissimulés dans des endroits stratégiques de la prison permettaient aux complices de communiquer sans éveiller les soupçons des gardiens. Les documents confidentiels étaient cachés dans les caleçons de femmes, passés inaperçus parmi les effets personnels.
Le plan d’évasion était complexe, avec chaque détail minutieusement orchestré. Les allées et venues dans la prison, les gardiens corrompus, les faux rapports médicaux, tout avait été soigneusement planifié.
Les nuits de conspiration étaient longues et remplies d’angoisse, mais l’objectif était clair : libérer Dadis Camara de sa détention. Le plan avançait en silence, le pouvoir de l’ombre se préparait à frapper. Frapper ? Non, pas exactement. Mais agir…
Les pièces du puzzle étaient en place, et tout semblait prêt pour l’évasion rocambolesque de Dadis Camara.
La vie continue à Conakry, comme dans toutes les capitales du monde. Ceux qui naissent, naissent, ceux qui meurent, meurent. A la lumière se passent les faits que l’on voit et dans les ténèbres, des cruautés et des persistés loin des regards de la cité. Et derrière les barreaux, réfléchit un homme, ancien chef de la Junte : Moussa Dadis Camara.
Germain Séhoué