Depuis la proclamation des résultats des élections municipales à Madinani, une crise post-électorale fait rage. Plongeant la commune dans l’incertitude. Cette situation atteint un point critique avec la prise en otage du bureau du Préfet par les forces de l’ordre. Le Préfet lui-est contraint de travailler depuis sa résidence. Les locaux de la gendarmerie ont été saccagés et incendiés, tandis que le bureau local de la CEI a également été saccagé.
Le mystère de Ladji Konaté
Au cœur de cette crise se trouve Ladji Konaté, un homme d’affaires prospère qui avait déjà créé la surprise en arrachant la députation au RHDP dans la zone en 2021. Cette fois-ci, il remporte les élections municipales, suscitant des controverses. Les rumeurs circulent selon lesquelles sa victoire serait due à une transhumance électorale, une idée que la population locale semble ne pas accepter. Or, la transhumance est une technique réputée propre au Rassemblement des Républicains (RDR) devenu RHDP. Ladji Konaté aurait donc été plus brillant que son adversaire sur le sujet. La crise à Madinani semble découler d’une histoire de famille politique, où deux candidats RHDP se disputent le pouvoir.
Réactions des populations locales
La situation à Madinani reste tendue, et les habitants suivent de près les développements. Les questions sur la légitimité des élections et les revendications territoriales restent non résolues. La Côte d’Ivoire observe en silence cette crise qui menace la stabilité de la commune.
Cette situation délicate à Madinani démontre les enjeux profonds de la politique locale et la complexité des élections municipales. Les autorités tentent actuellement de rétablir l’ordre et de trouver une solution pacifique à cette crise. Nous continuerons de suivre de près les développements à Madinani.
R. Manso