MILITANT DES BONNES CAUSES. Les grandes douleurs sont muettes. Très cher Lohourignon, cher homo Maurice, la nouvelle de ta disparition m’a plongé dans une telle confusion que je n’avais aucun mot, sauf « Mon Dieu, mon Dieu! » d’impuissance tout au long de cette terrible journée.
En lisant ce vendredi matin, à 6:23 à mon réveil, un message envoyé dans la nuit du 19 au 20 mai 2022 à 00:43, annonçant que tu nous a quittés, j’ai été K.O debout. Les lundi 16 et mercredi 18 mai, toi et moi avons eu des séances de travail. Et tu respirais la grande forme.
C’est vrai que comme l’a dit un auteur, un bébé né est déjà un homme mort. Mais la brutalité de ton rappel à Dieu, alors que rien, absolument rien ne permettait même d’y penser, m’a complètement déstabilisé. Et je suis resté bouche bée.
Je réalise, plus que jamais, que comme pour le retour du Seigneur, « nul ne sait ni le jour ni l’heure » de la fin de sa vie sur terre. Morts ambulants en circulation, nous sommes tous, ici bas, en sursis.
Maurice Lohourignon Kouyo, cher aîné, tu nous a dévancés dans l’Au-Delà. Et « l’homme de Doufla », nom par lequel tu essayais de m’appeler en confondant Doufla et Dougbafla, te souhaite un bon voyage. Et surtout, après toutes les turbulences de ta vie de militant de toutes les bonnes causes sur notre terre ingrate, que ton âme repose en paix dans la Félicité.
F. M. Bally