Le petit campement d’Apemindji, dans la sous-préfecture d’Oghlwapo, dans le département d’Alépé a été le théâtre d’un affrontement occasionné par un litige foncier qui oppose les membres d’une famille vivant à Domolon, dans la sous-préfecture d’Oghlwapo et de Grand-Alépé, dans la sous-préfecture d’Alépé le 23 février 2024.
De nombreux dégâts matériels, des blessés par arme à feu, des destructions de culture, des vols de produits et même des séquestrations ont été enregistrés. Sans oublier le sabotage des installations de la Sodeci.
Cette situation a créé une psychose dans la zone et un sentiment d’insécurité. Le préfet du département, Dayoro Jean-Firmin, afin d’instaurer une paix définitive et mettre fin à ce conflit qui, selon plusieurs sources, date de plusieurs décennies avec souvent des épisodes malheureux, a rencontré le 1er mars 2024, dans la salle de réunion de la sous-préfecture d’Alépé, les parties en conflits, les têtes couronnées, les élus, les cadres, les présidents des jeunes et les guides religieux.
En présence des forces de l’ordre. Sans faux-fuyants, le préfet a condamné ces actes qui mettent à mal la cohésion sociale et trouble la quiétude des populations. Dans l’immédiat, l’autorité administrative a décidé de la création d’un comité de prévention et de gestion de cette crise.
Au terme de ses travaux, ce comité devra proposer des solutions consensuelles pour une paix définitive dans cette zone. En attendant, Dayoro Jean-Firmin a demandé à tous ceux qui n’ont pas d’intérêt dans cette zone litigieuse de ne pas y mettre les pieds parce que tous ceux qui seront arrêtés par les forces de l’ordre qui y sont, seront traités comme des vandales, des voleurs et subiront la rigueur de la loi.
Le préfet qui était entouré pour la circonstance de ses plus proches collaborateurs que sont le secrétaire de préfecture, les sous-préfets d’Alépé et d’Oghlwapo a insisté sur l’importance de la paix qui est un préalable à tout développement parce que l’insécurité dans un département fait fuir les investisseurs. Dayoro Jean-Firmin a rassuré que ce conflit n’oppose pas les peuples Gwa aux peuples Akyés.
Kouadio N’guessan