L’effondrement ou l’absence de niveau de connaissance et de langue des élèves dans l’école publique de même que de niveau de langue et de connaissance de nombreux enseignants, est sans aucun doute la plus grande menace contre le développement et la stabilité de notre pays.
Cartes, de nombreuses réalités sont à la base de cette situation ( effectifs pléthoriques, demotivation des enseignants, démission des parents d’élèves, etc) mais d’autres réalités plus sombres peuvent aussi en être la cause:
.-La nomination, sur des critères politiciens et sans concours, d’inspecteurs sans niveau et sans mérite autres qur leur zèle politique.
-Le recrutement d’enseignants sans niveau, bombardés à des postes de directeurs à côté d’enseignants méritants, non bénéficiaires de promotion et par conséquent découragés.
-Le sabotage des economats des DDNA, Inspections, collèges et lycées, désormais gérés par des individus dont la plupart n’ont strictement rien à y faire…
Ces dix dernières années, beaucoup d’actes « criminels » ont été commis contre l’école ivoirienne par des fonctionnaires véreux qui continuent de prospérer dans l’administration publique. Les ravages des actes qu’ils ont commis continueront, sur des décennies, à anéantir toutes les mesures qui seront prises pour sauver l’école.
Au-delà des états généraux dont les résultats sont attendus, j’appelle à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur le recrutement et les nominations dans l’éducation nationale de 2010 à 2021.
Il faut qu’on comprenne ce qui s’est passé et que toutes les responsabilités soient situées.
On peut jouer avec tous les sujets dans ce pays, mais on n’a pas le droit de joeur avec l’éducation, la santé et la sécurité.
Dans ces domaines, le recrutement doit être extrêmement sérieux.
ASSALE TIEMOKO
DÉPUTÉ DE LA NATION.