Koné Boubakar, président de la Commission mobilisation du PPA-CI, joue un rôle clé dans l’opération « Côcôcô » initiée par Laurent Gbagbo. Cette campagne vise à mobiliser l’électorat ivoirien en vue de l’élection présidentielle de 2025. Il revient sur les enjeux, les défis et les stratégies mises en place.
Excellence, quels commentaires faites-vous sur l’opération Côcôcô initiée par le Président Laurent Gbagbo ?
Merci d’abord pour la belle opportunité que vous nous offrez de parler à vos lecteurs et par extension aux habitants de la Côte d’Ivoire. Le terme « Côcôcô » dans nos cultures traditionnelles est une interpellation respectueuse, une sollicitation, une permission qui est demandée. Par « Côcôcô » le locuteur s’annonce soit en toquant à une porte afin qu’on l’autorise à entrer, soit il est dans une assemblée où il souhaite faire une annonce ou bien encore il sollicite simplement la parole. À la lumière de ce qui précède, nous pouvons dire que l’opération « Côcôcô » que le PPA-CI conduit sous l’autorité de l’ambassadeur Ackah Emmanuel (Pco.), a pour objet d’informer la Côte d’Ivoire que le candidat du PPA-CI le Président Laurent Gbagbo entame sa campagne électorale pour la présidentielle d’octobre 2025. Il a déjà donné le ton à Adjamé-village le Samedi 25 Janvier dernier où la chefferie Ebrié lui a donné à notre demande (Côcôcô) la permission de démarrer sa campagne
à partir d’Abidjan avec les bénédictions qui l’accompagnent afin que cette campagne soit victorieuse.
Vous êtes chargé de la Commission mobilisation. Qu’est-ce que cela vous fait ?
Ecoutez, à première vue on peut penser qu’étant déjà statutairement titulaire de ce portefeuille au sein de la direction du PPA-CI il n’y a rien de nouveau sous le soleil, or si, il y a du nouveau car le Président nous honore en nous sortant du cadre étroit et partisan du parti pour nous demander d’aller à la rencontre d’Abidjan dans sa globalité et dans sa diversité. C’est à une autre dimension de la mobilisation que mes collaborateurs et moi avons désormais affaire: il s’agit dans ce contexte de mobiliser l’électorat d’Abidjan autour de la candidature du Président Gbagbo.
La mobilisation n’est pas un fait nouveau pour vous…
Nous n’allons certes pas nier que l’équipe qui nous accompagne a une petite expérience en la matière mais ici le Président du Parti, notre candidat à la Présidence de la République a décidé de donner une importance particulière à la mobilisation en nous honorant du statut de vice-président du comité d’organisation et nous avons bien compris ce message qui nous donne une plus grande responsabilité dans cette première étape de la campagne. Nous lui disons infiniment merci pour cette marque de confiance renouvelée.
Peut-on dire que la mobilisation vous colle à la peau?
Eh bien pas vraiment. Cela peut surprendre mais en 29 ans de présence dans les différentes directions mises en place par notre chef le Président Laurent Gbagbo, nous avons fait beaucoup plus d’autres choses que de la mobilisation : politique de la jeunesse, formation, chargé de région, chargé des structures spécialisées et d’activités, organisation des manifestations, secrétaire général par intérim… bref, nous pouvons modestement dire que nous avons vu et touché à beaucoup de choses.
Tout juste après votre nomination vous vous êtes mis au travail…
Oui, nous avons pour habitude de travailler sans délais. Dès que le président publie notre nomination nos collaborateurs habituels et nos amis se sentent automatiquement investis et nous avançons en faisant massivement appel à toutes les bonnes volontés intéressées par la mobilisation y compris en dehors du Parti. Nous insistons sur le fait que nous sortons de la sphère partisane parce que le label Gbagbo n’appartient plus au seul PPA-CI. Nous allons travailler dur à remettre Laurent Gbagbo à la Côte d’Ivoire qui le réclame.
Votre premier gros challenge a été la visite de compassion et de solidarité du Président Laurent Gbagbo aux populations d’Adjamé village. Votre commentaire ?
Une belle cérémonie chargée d’émotions. Le village d’Adjamé a trouvé une oreille attentive à ses tourments et le Président Gbagbo y a fait la promesse solennelle, une fois élu, de rendre au village d’Adjamé sa dignité bafouée. Initialement il s’agissait d’une rencontre privée mais parce que le nom du Président Gbagbo produit un écho tellement puissant, ceux qui avaient eu vent de l’événement se sont spontanément mobilisé. En réalité, à Adjamé village c’est juste le nom du candidat Gbagbo qui a mobilisé le beau monde que vous avez vu. Nous n’avons strictement rien eu à faire.
Comment vont les préparatifs de la tournée Côcôcô?
Comme je vous l’ai dit, mes amis et moi avons pour habitude de nous mettre à la tâche dès que le travail est annoncé. Les réunions se succèdent à un rythme élevé pour bien structurer notre organisation interne afin d’optimiser notre capacité de travail.
Vous devrez avoir la tâche facile. Puisque vous dites que le nom du Président Laurent Gbagbo est mobilisateur…
Nous confirmons que la simple présence de Gbagbo en un lieu attire du monde, beaucoup de monde. Reste que nous sommes en campagne et la promotion de l’offre politique du PPA-CI doit être au centre de nos messages de mobilisation. Il ne sera plus question de venir juste assister à un événement ponctuel et s’en aller le commenter le temps d’un week-end. Ce dont il question maintenant c’est que les Ivoiriens viennent écouter les bonnes raisons de porter leur choix sur le candidat Gbagbo.
Est-ce qu’il y aura des tournées de sensibilisation et de mobilisation des populations des zones concernées par cette opération?
Absolument ! Ce sont ces opérations de proximité que nous préparons activement.
Vous avez quatre meetings à gérer à Abidjan et un meeting à Dabou…
Oui, et tout sera propre en terme de mobilisation. Mais Dabou qui accueillera le 1er week-end d’avril la Fête de la Renaissance en particulier, se prépare plutôt sous l’autorité du vice-président Damana Adia Pickass, un mobilisateur né. D’ailleurs vous constaterez que toutes ces activités sont préparées et organisées par les mêmes équipes. Chez nous au PPA-CI, cohésion et cohérence se conjuguent parfaitement.
Avez-vous déjà une idée des différents sites devant accueillir les différents meetings ?
Permettez qu’on laisse le soin au Pco l’Ambassadeur Ackah Emmanuel d’en faire lui-même l’annonce.
N’est-ce pas un gros challenge pour vous ?
Bien sûr que si. Tout ce qui touche au Président Gbagbo est grand et lourd à porter. Et c’est précisément cela qui constitue le challenge et qui confère au défi son caractère exaltant. Ce qui est difficile a toujours quelque chose d’excitant.
Etes-vous prêt pour relever le défi ?
Disons que nous travaillons dur à relever le défi grâce surtout à une dynamique équipe dont les principaux moteurs sont de véritables icônes de la mobilisation et qu’il me soit permis de citer sans être exhaustif: Damana Pickas, Agnès Monnet, Ettien Amoikon, Koua Justin, Dahi Nestor, Bohui Hilaire, Séry Louma, Navigué, Angèle Boka, , Lida Kouassi, Hubert Oulaye, Lia Bi Douayoua, Dacoury-Tabley Philippe Henri, Adom Marie-Clémence, Fahé Florentine, Ayité Noël, Koré Antoine, Lasm Blaise, Mangoné Bi, Nassé Gisèle, Dalli Prince, Bessé Antoinette, Aguédé Paulin, Ipou Jocelyne, Dogbo Raoul, Kpan Noël… La liste est très longue et il me faudrait plusieurs pages. Pour dire que le PPA-CI regorge de compétences à ce niveau pour relever tous les défis.
Quel message pour les populations des zones devant accueillir l’opération ?
Encore une question pour le Pco mais comme nous sommes en phase, il vous confirmera qu’il s’agit de demander aux électeurs de tout bord, de se disposer à adhérer aux propositions pour gouverner la Côte d’Ivoire que leur fait le président Gbagbo et de s’apprêter à traduire concrètement cette adhésion en vote le jour du scrutin.
Service Communication PPA-CI