Dibi N’goran dit Gabeti a procédé à la dédicace de son Œuvre littéraire dénommée << La Fille de l’eau >>, ce vendredi 10 juin 2022 au Centre diocésain de Yamoussoukro.
Cette cérémonie de dédicace était parrainée par le Directeur du Cabinet du vice-président de la République, Emmanuel Ahoutou Koffi, représenté par Django Fousseni, directeur régional des impôts Abidjan-Nord 3 et présidée par le Directeur Régional de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, représenté par Jean Améa.
Plusieurs autorités éducatives étaient présentes pour rehausser l’image de cet événement qui a pour rôle d’éveiller la conscience du lecteur pour une prise de conscience entre la tradition et le modernisme.
Le thème principal qui se dégage de cette belle œuvre littéraire est << l’opposition de la tradition et du modernisme >>. Avec un vocabulaire simple et accessible à tous, » La Fille de l’eau » compte 148 pages et subdivisé en neuf (9) chapitres.
Cette œuvre retrace le récit tragique d’une mère qui cherchait désespérément un enfant. Pour y arriver, elle tissa une alliance avec l’esprit de l’eau et son vœu fût réaliser plus tard mais cet enfant mourra tout en laissant derrière elle deux enfants.
Le représentant du parrain, Django Fousseni a déploré le rejet de la tradition par la nouvelle génération avant d’inviter les jeunes à revenir dans la tradition en adoptant la lecture << le thème de l’œuvre est d’actualité, nombreux sont les jeunes d’aujourd’hui qui n’ont pas sû faire la différence entre le modernisme et la tradition. Nous demandons un retour aux sources par cette nouvelle génération qui a pour repère les réseaux sociaux afin que nos enfants puissent concilier ces deux facteurs comme le font les asiatiques. Les réseaux sociaux ne guident vraiment pas la jeunesse >>. Poursuivant, il a profité pour souhaiter bon succès sur la nouvelle voie empruntée par l’écrivain. << Je souhaite bon courage à l’écrivain afin que sa plume continue d’édifier nos populations afin qu’elles sachent que la lecture procure un savoir qui ne se trouve pas sur les réseaux sociaux. Je souhaiterais que des politiques soient mises en place afin de sauver le livre qui, aujourd’hui subit une déchéance à cause de la technologie >>, a-t-il indiqué.
<< J’invite les autorités éducatives à inscrire ce livre dans le programme scolaire >>, a lancé, le directeur régional des impots Abidjan 3.
L’écrivain, Dibi N’goran dit Gabeti, par ailleurs, secrétaire général de la direction régionale de l’éducation national et l’alphabétisation ( Drena) Bouaké 1, explique la source de son inspiration avant de traduire sa reconnaissance à sa mère biologique << le roman traduit une vraie histoire qui s’est passée dans un village voisin. Je dédie ce roman à ma maman qui a toujours été un soutien énorme dans ma vie. A travers cette œuvre, j’essaie d’établir une liaison entre nos traditions et le modernisme. On ne doit pas suivre aveuglément la culture occidentale car aujourd’hui, elle est la source de plusieurs dérives ( violences) dans nos sociétés >>.
Moayé Ba,
Correspondant régional.