Une vive polémique secoue actuellement la scène politique sénégalaise, marquée par des troubles et des actes de violence. L’opposition accuse le président Macky Sall de vouloir éliminer ses adversaires politiques afin de briguer un troisième mandat. Barthélemy Dias, député-maire de Dakar, a exprimé haut et fort cette opinion lors d’une récente déclaration.
Les accusations de l’opposition envers le président Macky Sall
Dans ses propos, Barthélemy Dias a déclaré : « Monsieur le Président, vous n’avez pas le droit d’éliminer des adversaires politiques ». Selon lui, l’entêtement du président Macky Sall à vouloir se présenter pour un troisième mandat est à l’origine des troubles et de la violence que connaît actuellement le pays.
Cette accusation a suscité une vive réaction dans les cercles politiques. Le gouvernement sénégalais ne semble pas valider ces allégations. Pour le cas de Macky Sall, la démocratie était pleinement respectée dans le pays. Selon des avis proches du pouvoir, les troubles sont le résultat de l’incompréhension et des divergences politiques, et non d’une volonté délibérée de museler l’opposition.
Malgré tout, la crise politique au Sénégal perdure. De nombreux acteurs de la société civile appellent à un dialogue inclusif afin de résoudre pacifiquement les différends et de prévenir toute escalade de la violence.
Dans ce contexte tendu, il est crucial que toutes les parties prenantes fassent preuve de retenue et de respect mutuel. L’envie d’un troisième mandat présidentiel s’accompagne généralement de sang, comme cela s’est vu ailleurs. Seule une résolution pacifique et équitable permettra de restaurer la stabilité politique et sociale dans le pays. Et de préserver les fondements démocratiques sur lesquels le Sénégal s’est construit.
Germain Séhoué