Le 18 février 2025, le professeur Sébastien Dano Djédjé, président exécutif du Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), a dénoncé le refus de la Commission Électorale Indépendante (CEI) d’organiser une révision de la liste électorale avant l’élection présidentielle. Cette décision, annoncée par la porte-parole adjointe de la CEI, Maître Ketty Yolande Yapobi, suscite une vive polémique.
Un non-respect du code électoral ?

Le PPA-CI souligne que l’article 6 du code électoral impose une mise à jour annuelle de la liste électorale. Or, malgré la prorogation du recensement de novembre 2024, 3,5 millions d’électeurs potentiels restent exclus du processus. Le parti dénonce une « exclusion électorale délibérée » qui favoriserait le pouvoir en place.
Les enjeux politiques et sociaux

Au-delà du débat juridique, cette situation alimente les craintes d’une élection biaisée. Le PPA-CI accuse la CEI d’être aux ordres du gouvernement et exige sa dissolution. Il craint une tentative d’élimination d’opposants et une manipulation du fichier électoral.
Les revendications du PPA-CI

Face à cette situation, le PPA-CI par la voix de son Président Exécutif Sébastien Dano Djédjé, demande une révision immédiate de la liste électorale et appelle à la vigilance. Il prévoit des actions de sensibilisation et exhorte ses militants à récupérer leurs documents administratifs pour être prêts à voter.

La controverse autour de la RLE 2025 illustre une fois de plus les tensions électorales en Côte d’Ivoire. L’issue de ce bras de fer entre l’opposition et la CEI sera déterminante pour la crédibilité du scrutin à venir.
Germain Séhoué