Yopougon – Maître Habiba Touré, porte-parole et cheffe de cabinet du président Laurent Gbagbo, a animé une conférence publique le samedi 26 juillet 2025, à l’Espace culturel Mont Zatro, à l’invitation de l’UNAPOCI, dirigée par Tiehide Ladislas.
Maître Habiba Touré, cheffe de cabinet et porte-parole du président Laurent Gbagbo, a animé une conférence publique ce samedi 26 juillet 2025 à l’espace culturel Mont Zatro, à Yopougon-Sicogi. L’événement, organisé à l’initiative de l’Union Nationale des Parlements et Agoras de Côte d’Ivoire (UNAPOCI), dirigée par le camarade Tiehide Ladislas, a rassemblé une foule nombreuse venue écouter l’oratrice du jour.
La thématique portait sur le parrainage citoyen et la candidature du président Laurent Gbagbo à la présidentielle d’octobre 2025. L’enceinte, visiblement trop exiguë pour l’affluence, a vibré au rythme des déclarations de la conférencière, accueillies par des salves d’applaudissements.
S’adressant aux militants et sympathisants, Maître Touré a affirmé que le PPA-CI organise activement le parrainage de Laurent Gbagbo sur l’ensemble du territoire national, dans toutes les régions et tous les districts. Elle a souligné l’engouement populaire autour de cette démarche, vue comme une occasion de témoigner d’un soutien massif à leur leader : « Les militants veulent aller au-delà des 1 % requis par la CEI pour montrer leur attachement indéfectible au président Gbagbo », a-t-elle précisé.

Sur la question de la candidature, elle a écarté toute idée de confiscation du pouvoir au sein du parti. Pour elle, cette décision est le résultat d’un processus démocratique interne : « Ce choix ne relève ni du fanatisme ni d’une ambition personnelle. C’est une volonté collective, validée lors de notre convention. Le président Gbagbo est aujourd’hui, de l’avis général, le candidat le plus à même de conduire le PPA-CI à la victoire », a-t-elle soutenu.
Mais le moment fort de son intervention a été la réfutation claire des accusations d’inéligibilité visant Laurent Gbagbo. Se fondant sur la Constitution ivoirienne, elle a invoqué l’article 55 nouveau, qu’elle a longuement cité. « Le président Gbagbo est exclusivement Ivoirien, âgé de plus de 35 ans, détenteur de ses droits civils et politiques, et fils de parents Ivoiriens d’origine. Il remplit donc pleinement toutes les conditions pour être candidat », a-t-elle martelé.
Dans un ton plus offensif, elle a retourné l’argument contre le chef de l’État sortant. « Si l’article 55 règle un problème, c’est celui de monsieur Ouattara, devenu inéligible par son premier alinéa. Un quatrième mandat est inconstitutionnel. Il ne peut donc, légalement, faire acte de candidature », a-t-elle déclaré sous les acclamations.
Pour conclure, elle a rappelé un principe fondamental du droit : « Dans la hiérarchie des normes, la Constitution est toujours au-dessus de la loi et de l’ordonnance. »
Cette prise de parole a visiblement convaincu l’assistance, enthousiaste et attentive. Parmi les personnalités présentes, on notait la députée de Yopougon, l’honorable Aké Akébié Marie, les secrétaires généraux adjoints Crizoa Anangaman et Bessé Dominique, le secrétaire national technique Depri Éric, ainsi que le fédéral de Yopougon, Kouassi Kouadio Bertin, entouré de son bureau.
Gahé Koul.

























