Un diplôme de participation, c’est un peu comme une médaille de course au ralenti : on n’a pas gagné, mais on y était.
Samedi 10 mai 2025, à Assouindé, les patrons de presse en ligne réunis par l’UPLCI sont repartis avec ce précieux sésame. Et le sourire en prime.
Le thème était sérieux : élections apaisées, intelligence artificielle, réseaux sociaux…
Bref, du lourd. Mais la photo finale avec le diplôme en main a tout éclipsé.
C’est qu’il faut immortaliser l’instant ! Certains ont déjà, certainement encadré le papier.
D’autres hésitent entre le coller sur leur frigo ou le brandir comme un trophée lors de leur prochain débat télé.
Mais soyons francs : que vaut ce bout de papier ? Pas de salaire augmenté, pas de titre honorifique. Juste la joie de dire : « J’étais à Assouindé 2, et j’ai survécu à l’atelier sur l’IA ». Un exploit, vu la complexité du sujet.
Et quoi, l’honneur ? Ça dépend de là où l’on se retrouve avec ce papier. Là où ça attire respect.
Et puis, il faut bien avouer une chose : ce genre de formation, c’est aussi une thérapie collective. On y partage nos peurs devant ChatGPT, nos doutes face aux fake news, et nos envies de rester humains dans un monde algorithmique.
Alors, un diplôme ? Oui. Mais surtout, un bon moment. Et ça, ça ne s’encadre pas.
Que dire encore ? Le diplôme d’Assouindé 2 ne changera peut-être pas une vie, mais il rappelle qu’on peut être prudent avec IA et plus rigoureux pendant les élections…

Germain Séhoué