Ce jeudi 4 janvier 2024, la Tribune du 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜, pour sa 22e édition, a été animée par le Président exécutif du Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire, le ministre Sébastien Dano Djédjé. Dans son baptême de feu à cette tribune, il a touché plusieurs problèmes clés de la vie nationale. Ici, son propos liminaire.
𝗣𝗥𝗢𝗣𝗢𝗦 𝗟𝗜𝗠𝗜𝗡𝗔𝗜𝗥𝗘𝗦 𝗗𝗨 𝗠𝗜𝗡𝗜𝗦𝗧𝗥𝗘 𝗦𝗘𝗕𝗔𝗦𝗧𝗜𝗘𝗡 𝗗𝗔𝗡𝗢 𝗗𝗝𝗘𝗗𝗝𝗘, 𝗣𝗥𝗘𝗦𝗜𝗗𝗘𝗡𝗧 𝗘𝗫𝗘𝗖𝗨𝗧𝗜𝗙 𝗗𝗨 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜, 𝗘𝗡 𝗥𝗘́𝗔𝗖𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗔𝗨 𝗠𝗘𝗦𝗦𝗔𝗚𝗘 𝗗𝗘 𝗡𝗢𝗨𝗩𝗘𝗟 𝗗𝗨 𝗖𝗛𝗘𝗙 𝗗𝗘 𝗟’𝗘́𝗧𝗔𝗧
Chers amis de la presse,
Je vous souhaite la bienvenue à ce 22ème numéro de la TRIBUNE de notre parti, la première de l’année 2024. Je voudrais, au nom du Président Laurent GBAGBO, au nom du Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) et en mon nom personnel, vous présenter les vœux les meilleurs et surtout vous remercier pour le traitement attentif que vous accordez à la Tribune du PPA-CI ; et vous faites régulièrement l’expérience que les lignes ont bougé dans le bon sens depuis le premier numéro.
Cet espace cadre parfaitement avec l’idée que nous nous faisons de l’exercice de la politique en démocratie. Les gouvernants gouvernent, les opposants s’opposent et la presse relaie les informations des deux camps, permettant ainsi l’instauration d’un débat démocratique constant qui profite au peuple en ce qu’il structure ses aspirations et oriente ses choix politiques.
Le PPA-CI voudrait donc vous remercier de faire votre travail, car le Président de notre parti, son Excellence le président LAURENT GBAGBO, s’est distingué aussi par son combat en faveur de la liberté de la presse et, surtout, de la dépénalisation des délits de presse.
La présente tribune se tient quelques jours seulement après la traditionnelle adresse à la nation de fin d’année de SEM Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire. Cette adresse a été principalement construite autour des axes suivants :
𝟭. 𝗟𝗮 𝗴𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲, 𝗱𝗲́𝗺𝗼𝗰𝗿𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗶𝗽𝗹𝗼𝗺𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲
𝟮. 𝗟𝗮 𝗴𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲
𝟯. 𝗟𝗮 𝗴𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝗹𝗲
𝟰. 𝗟𝗮 𝗴𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗲𝗻𝘃𝗶𝗿𝗼𝗻𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗹𝗲
Les points saillants de ce discours appellent, de la part du Parti des Peuples Africains (PPA-CI), les observations et analyses. Dans cette traditionnelle adresse à la veille du nouvel an, le Président Alassane Ouattara a encore égrainé une litanie de nouvelles promesses tout aussi mirobolantes que celles des années antérieures. Pourtant, les Ivoiriennes et les Ivoiriens attendaient un bilan circonstancié des promesses faites antérieurement.
Les observateurs attentifs de la vie politique ivoirienne auront vite compris qu’il s’était, à la vérité, agi d’une répétition des séances d’autocélébration des années précédentes auxquelles les Ivoiriens sont désormais habitués. La répétition de promesses d’une année sur l’autre témoigne bien des insuffisances et de l’échec de la gouvernance du Président Alassane Ouattara. Le Chef de l’État semble, assurément, croire aux vertus sclérosantes de son discours par des promesses mirobolantes face aux difficultés que vivent les Ivoiriens.
Un tel constat appelle une analyse des axes majeurs de son propos. Et ce, en ce qui relève de la gouvernance politique, démocratique et diplomatique, de la gouvernance économique, de la gouvernance sociale ainsi que de la gouvernance environnementale.
𝗜. 𝗗𝗘 𝗟𝗔 𝗚𝗢𝗨𝗩𝗘𝗥𝗡𝗔𝗡𝗖𝗘 𝗣𝗢𝗟𝗜𝗧𝗜𝗤𝗨𝗘, 𝗗𝗘𝗠𝗢𝗖𝗥𝗔𝗧𝗜𝗤𝗨𝗘 𝗘𝗧 𝗗𝗜𝗣𝗟𝗢𝗠𝗔𝗧𝗜𝗤𝗨𝗘
Le Chef de l’Etat a relevé la consolidation de la paix à travers la bonne marche de la démocratie. Nous sommes curieux de savoir de quelle démocratie il parle exactement.
La démocratie fonctionne de manière inefficace et ne jouit que d’une confiance très relative de la part de la population, eu égard aux intempestives convulsions pré et post-électorales. A chaque élection, comme ce fut le cas lors des élections locales du 02 septembre 2023, le pays tout entier est pris d’angoisse. Parce que l’ombre d’une fraude électorale incomparable exacerbée par des violences de tous ordres plane sur les villes, villages et hameaux de Côte d’Ivoire de la publication de la liste électorale à la publication des résultats définitifs. En lieu et place d’un bel exercice démocratique, nous avons eu droit à un excellent exercice de fraude électorale. Dans ces conditions, le Chef de l’État ne peut valablement parler de cohésion nationale, de consolidation de la paix et de bonne marche de notre démocratie.
De plus, le chef de l’Etat a abordé la question de la modernisation de l’administration publique. Belle idée dans la forme ! Mais, le PPA-CI voudrait, dans le fond, marquer son scepticisme quant à la cohérence entre les paroles et les actes du pouvoir RHDP. En effet, les cas de fraude sur la nationalité et leur corolaire d’opacité dans la production des documents administratifs témoignent éloquemment de l’écart entre les paroles et la réalité.
Au demeurant, le Chef de l’État Alassane Ouattara et ses amis ont érigé l’injustice et le clientélisme en modes de gouvernance. Et ce, en guise de reconnaissance à l’égard de militants dociles ou en représailles à l’encontre de localités insoumises ; une administration qui fonctionne donc sur la base du rattrapage ethnique.
Par ailleurs, le Chef de l’État a fait mention de la réaffirmation du leadership diplomatique de la Côte d’Ivoire. Or, il reste constant que son activisme belliciste consécutivement aux changements de régimes intervenus dans les pays de l’Afrique de l’Ouest a contribué à mettre à mal l’image de la Côte d’Ivoire auprès des peuples ouest-africains.
Face à toutes ces excroissances, le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire envisage une gouvernance axée, au triple plan politique, démocratique et diplomatique, sur les points suivants :
1. 𝙇𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙢𝙤𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙧𝙚́𝙘𝙤𝙣𝙘𝙞𝙡𝙞𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙘𝙤𝙝𝙚́𝙨𝙞𝙤𝙣 𝙨𝙤𝙘𝙞𝙖𝙡𝙚 𝙥𝙖𝙧 𝙡𝙖 𝙡𝙞𝙗𝙚́𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙨𝙖𝙣𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙙𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙞𝙨𝙤𝙣𝙣𝙞𝙚𝙧𝙨 𝙥𝙤𝙡𝙞𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙘𝙞𝙫𝙞𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙢𝙞𝙡𝙞𝙩𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨.
2. 𝙇𝙖 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙤𝙡𝙞𝙙𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡’𝙀́𝙩𝙖𝙩 𝙙𝙚 𝙙𝙧𝙤𝙞𝙩 𝙥𝙖𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙤𝙘𝙚𝙨𝙨𝙪𝙨 𝙚́𝙡𝙚𝙘𝙩𝙤𝙧𝙖𝙪𝙭 𝙞𝙣𝙘𝙡𝙪𝙨𝙞𝙛𝙨, 𝙤𝙪𝙫𝙚𝙧𝙩𝙨 𝙚𝙩 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙨𝙥𝙖𝙧𝙚𝙣𝙩𝙨 𝙚𝙩 𝙥𝙖𝙧 𝙡𝙚 𝙧𝙚𝙨𝙥𝙚𝙘𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙡𝙞𝙗𝙚𝙧𝙩𝙚́𝙨 𝙞𝙣𝙙𝙞𝙫𝙞𝙙𝙪𝙚𝙡𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙘𝙤𝙡𝙡𝙚𝙘𝙩𝙞𝙫𝙚𝙨.
3. 𝙇𝙖 𝙢𝙤𝙙𝙚𝙧𝙣𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡’𝙖𝙙𝙢𝙞𝙣𝙞𝙨𝙩𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙥𝙪𝙗𝙡𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙥𝙖𝙧 𝙡𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙢𝙤𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡’𝙚́𝙜𝙖𝙡𝙞𝙩𝙚́ 𝙙𝙚𝙨 𝙘𝙝𝙖𝙣𝙘𝙚𝙨, 𝙡𝙖 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙨𝙥𝙖𝙧𝙚𝙣𝙘𝙚, 𝙡𝙖 𝙧𝙚𝙙𝙚𝙫𝙖𝙗𝙞𝙡𝙞𝙩𝙚́ 𝙖𝙞𝙣𝙨𝙞 𝙦𝙪𝙚 𝙥𝙖𝙧 𝙪𝙣𝙚 𝙙𝙞𝙜𝙞𝙩𝙖𝙡𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙨𝙤𝙪𝙩𝙚𝙣𝙪𝙚.
4. 𝙇𝙚 𝙧𝙚𝙣𝙛𝙤𝙧𝙘𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙪 𝙡𝙚𝙖𝙙𝙚𝙧𝙨𝙝𝙞𝙥 𝙙𝙞𝙥𝙡𝙤𝙢𝙖𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝘾𝙤̂𝙩𝙚 𝙙’𝙄𝙫𝙤𝙞𝙧𝙚 𝙥𝙖𝙧 𝙡𝙖 𝙧𝙚́𝙖𝙛𝙛𝙞𝙧𝙢𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙪 𝙙𝙧𝙤𝙞𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙋𝙚𝙪𝙥𝙡𝙚𝙨 𝘼𝙛𝙧𝙞𝙘𝙖𝙞𝙣𝙨 𝙖̀ 𝙡’𝙖𝙪𝙩𝙤𝙙𝙚́𝙩𝙚𝙧𝙢𝙞𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙖𝙞𝙣𝙨𝙞 𝙦𝙪𝙚 𝙥𝙖𝙧 𝙡𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙢𝙤𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙙𝙞𝙜𝙣𝙞𝙩𝙚́ 𝙙𝙚𝙨 𝘼𝙛𝙧𝙞𝙘𝙖𝙞𝙣𝙨 𝙨𝙪𝙧 𝙡𝙖 𝙨𝙘𝙚̀𝙣𝙚 𝙞𝙣𝙩𝙚𝙧𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚. 𝙏𝙤𝙪𝙩𝙚 𝙘𝙝𝙤𝙨𝙚 𝙘𝙚𝙣𝙨𝙚́𝙚 𝙥𝙧𝙤𝙢𝙤𝙪𝙫𝙤𝙞𝙧 𝙡𝙖 𝙨𝙤𝙡𝙞𝙙𝙖𝙧𝙞𝙩𝙚́ 𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙡𝙚𝙨 𝙋𝙚𝙪𝙥𝙡𝙚𝙨 𝘼𝙛𝙧𝙞𝙘𝙖𝙞𝙣𝙨.
À l’instar de la gouvernance politique, démocratique et diplomatique, l’adresse du Chef de l’État a révélé des insuffisances relatives à la gouvernance économique.
𝗜𝗜. 𝗗𝗘 𝗟𝗔 𝗚𝗢𝗨𝗩𝗘𝗥𝗡𝗔𝗡𝗖𝗘 𝗘𝗖𝗢𝗡𝗢𝗠𝗜𝗤𝗨𝗘
Au titre de la gouvernance économique, le Chef de l’Etat a évoqué la confiance renouvelée des bailleurs de fonds, l’émergence de champions nationaux ainsi que la consolidation du pouvoir d’achat des Ivoriens. Nous en sommes toujours à chercher à savoir si c’est bien notre pays, la Côte d’Ivoire dont parle le Président Alassane Ouattara. Les faits qu’il convoque, à cette fin, sont très loin de la réalité.
En effet, la Côte d’Ivoire fait désormais face à un programme d’ajustement structurel, après un cycle très accéléré d’endettement astronomique qui avoisine 30 000 milliards de Francs CFA. Pourtant, la Côte d’Ivoire était, en 2011, éligible au programme Pays Pauvres Très Endettés (PPTE). Le coût de l’énergie vient d’être augmenté de 10%. Avec un tel niveau de surendettement qui est révélateur de la régression de la Côte d’Ivoire, au regard des acquis du PPTE, le Chef de l’État n’est pas fondé à se féliciter d’une confiance renouvelée des bailleurs de fonds. Dans un tel environnement est-il possible de parler d’émergence de « champions nationaux » ? Si tel est le cas, malgré tout, pourquoi le Chef de l’Etat s’est-il délibérément abstenu de citer nommément quelques-uns de ces « champions nationaux » ?
Il évoque, par ailleurs, la consolidation du réseau routier et la fluidification de la circulation. Sur les 82 000 kilomètres de réseau routier en Côte d’Ivoire, 9% seulement des routes sont bitumées. 18% des voies demeurent en terre rattrapée. Les autres 73 % sont à l’agonie. A chaque saison des pluies, la majorité de nos routes se révèlent impraticables. Celles qui ont été nouvellement faites se dégradent quasi systématiquement. La consolidation dont parle le Président de la République est loin de ce que vivent les Ivoiriennes et les Ivoiriens. Aussi est-il préférable de parler d’engorgement plutôt que de fluidité routière à Abidjan. Circuler au bord de la lagune Ebrié est un véritable cauchemar malgré l’inauguration de ponts et échangeurs. Les travailleurs qui habitent les banlieues telles que Bingerville et Yopougon sont obligés de se réveiller à quatre heures du matin pour être à l’heure sur leurs lieux de travail au Plateau. Les embouteillages en rajoutent à la souffrance des populations déjà éprouvées par la hausse du prix du carburant.
Convaincu de la nécessité pour la Côte d’Ivoire d’asseoir sa gouvernance économique sur des valeurs telles que l’éthique de l’endettement et le patriotisme économique, le Parti des Peuples Africains Côte d’Ivoire trouve dans les mesures suivantes des palliatifs à la mal gouvernance économique actuelle :
1. 𝙇𝙖 𝙧𝙚́𝙙𝙪𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙪 𝙩𝙧𝙖𝙞𝙣 𝙙𝙚 𝙫𝙞𝙚 𝙙𝙚 𝙡’𝙀́𝙩𝙖𝙩 𝙥𝙖𝙧 𝙡𝙖 𝙨𝙪𝙥𝙥𝙧𝙚𝙨𝙨𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙞𝙣𝙨𝙩𝙞𝙩𝙪𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙞𝙣𝙪𝙩𝙞𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙗𝙪𝙙𝙜𝙚́𝙩𝙞𝙫𝙤𝙧𝙚𝙨.
2. 𝙇𝙖 𝙧𝙚́𝙙𝙪𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙨𝙩𝙤𝙘𝙠 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙙𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙜𝙡𝙤𝙗𝙖𝙡𝙚 𝙖̀ 𝙪𝙣 𝙨𝙚𝙪𝙞𝙡 𝙨𝙪𝙥𝙥𝙤𝙧𝙩𝙖𝙗𝙡𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙜𝙚́𝙣𝙚́𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙖𝙘𝙩𝙪𝙚𝙡𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙛𝙪𝙩𝙪𝙧𝙚𝙨
3. 𝙇𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙢𝙤𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙘𝙝𝙖𝙢𝙥𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙪𝙭 𝙥𝙖𝙧 𝙡𝙖 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙚́𝙘𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙪 𝙥𝙖𝙩𝙧𝙞𝙤𝙩𝙞𝙨𝙢𝙚 𝙚́𝙘𝙤𝙣𝙤𝙢𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙚𝙩, 𝙨𝙪𝙗𝙨𝙚́𝙦𝙪𝙚𝙢𝙢𝙚𝙣𝙩, 𝙥𝙖𝙧 𝙡’𝙖𝙥𝙪𝙧𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙙𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙞𝙣𝙩𝙚́𝙧𝙞𝙚𝙪𝙧𝙚.
4. 𝙇𝙖 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙤𝙡𝙞𝙙𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙪 𝙥𝙤𝙪𝙫𝙤𝙞𝙧 𝙙’𝙖𝙘𝙝𝙖𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙄𝙫𝙤𝙞𝙧𝙞𝙚𝙣𝙨 𝙥𝙖𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙙𝙞𝙨𝙥𝙤𝙨𝙞𝙩𝙞𝙛𝙨 𝙙𝙚 𝙨𝙪𝙗𝙫𝙚𝙣𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙤𝙙𝙪𝙞𝙩𝙨 𝙙𝙚 𝙥𝙧𝙚𝙢𝙞𝙚̀𝙧𝙚 𝙣𝙚́𝙘𝙚𝙨𝙨𝙞𝙩𝙚́.
5. 𝙐𝙣𝙚 𝙥𝙤𝙡𝙞𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙’𝙪𝙧𝙗𝙖𝙣𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙪𝙧𝙖𝙗𝙡𝙚 𝙥𝙤𝙧𝙩𝙚́𝙚 𝙥𝙖𝙧 𝙡𝙚 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙨𝙛𝙚𝙧𝙩 𝙚𝙛𝙛𝙚𝙘𝙩𝙞𝙛 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙘𝙖𝙥𝙞𝙩𝙖𝙡𝙚 𝙖̀ 𝙔𝙖𝙢𝙤𝙪𝙨𝙨𝙤𝙪𝙠𝙧𝙤 𝙖𝙞𝙣𝙨𝙞 𝙦𝙪𝙚 𝙥𝙖𝙧 𝙡𝙚 𝙙𝙚́𝙫𝙚𝙡𝙤𝙥𝙥𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚 𝙥𝙤̂𝙡𝙚𝙨 𝙚́𝙘𝙤𝙣𝙤𝙢𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙧𝙚́𝙜𝙞𝙤𝙣𝙖𝙪𝙭, 𝙚𝙣 𝙘𝙤𝙝𝙚́𝙧𝙚𝙣𝙘𝙚 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙡𝙖 𝙥𝙤𝙡𝙞𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙚 𝙙𝙚́𝙘𝙚𝙣𝙩𝙧𝙖𝙡𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣. 𝙏𝙤𝙪𝙩𝙚 𝙘𝙝𝙤𝙨𝙚 𝙦𝙪𝙞 𝙧𝙚𝙦𝙪𝙞𝙚𝙧𝙩 𝙡’𝙤𝙥𝙩𝙞𝙢𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡’𝙞𝙣𝙩𝙚𝙧𝙘𝙤𝙣𝙣𝙚𝙭𝙞𝙤𝙣 𝙧𝙤𝙪𝙩𝙞𝙚̀𝙧𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙧𝙚́𝙜𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙚𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙫𝙞𝙡𝙡𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝘾𝙤̂𝙩𝙚 𝙙’𝙄𝙫𝙤𝙞𝙧𝙚.
Outre la gouvernance économique, l’adresse à la nation du Chef de l’État souffre de limites en ce qui relève de la gouvernance sociale.
𝗜𝗜𝗜. 𝗗𝗘 𝗟𝗔 𝗚𝗢𝗨𝗩𝗘𝗥𝗡𝗔𝗡𝗖𝗘 𝗦𝗢𝗖𝗜𝗔𝗟𝗘
Dans son discours de fin d’année 2022, le Chef de l’Etat avait annoncée qu’il ferait de l’année 2023 l’« année de la jeunesse ». Aucune modalité de mise en œuvre de cette annonce n’avait été précisée. Le 31 décembre dernier, le Chef de l’Etat a déclaré avoir décaissé 361 milliards de Francs CFA pour les jeunes et que la vie de plus d’un million de jeunes aurait été impactée par ce dispositif. Cet exposé appelle, tout naturellement, des interrogations. Pourquoi le gouvernement ivoirien n’a-t-il pas recruté les 3000 docteurs au chômage pour donner un signal fort ? En prorogeant l’échéance du programme de la jeunesse à 2025, le gouvernement, à travers des approximations, reporte sine die les propositions faites, alors, en grandes pompes. Pourtant l’heure est à l’action. Les jeunes éprouvent, en effet, des difficultés à se loger, à se soigner, à se former, à trouver un emploi et à se déplacer. La majorité de ces jeunes navigue à vue. C’est pourquoi soit elle prend la route de la Méditerranée, soit elle se livre au suicide au moyen de la drogue dénommée « Kadhafi ».
À l’évidence, les renoncements et les promesses non-tenues à l’égard de la jeunesse ivoirienne sont légion. L’année de la jeunesse décrétée par le gouvernement s’est, de toute évidence, révélée une simple opération de communication.
En ce qui concerne l’augmentation du prix du carburant et de l’électricité, le gouvernement se borne à imputer cela à la conjoncture économique internationale. Il s’agit, là, d’un réel aveu d’impuissance.
Ces insuffisances inhérentes à la gouvernance sociale appellent les mesures correctives suivantes de la part du Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) :
1. 𝙇𝙖 𝙧𝙚́𝙙𝙪𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙪 𝙘𝙝𝙤̂𝙢𝙖𝙜𝙚 𝙥𝙖𝙧 𝙡’𝙤𝙥𝙩𝙞𝙢𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡’𝙖𝙙𝙚́𝙦𝙪𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙛𝙤𝙧𝙢𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣-𝙚𝙢𝙥𝙡𝙤𝙞.
2. 𝙇𝙖 𝙢𝙞𝙨𝙚 𝙚𝙣 𝙥𝙡𝙖𝙘𝙚 𝙙𝙚 𝙙𝙞𝙨𝙥𝙤𝙨𝙞𝙩𝙞𝙛𝙨 𝙙𝙚 𝙥𝙧𝙤𝙢𝙤𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡’𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚𝙥𝙧𝙚𝙣𝙖𝙧𝙞𝙖𝙩 𝙟𝙚𝙪𝙣𝙚 𝙨𝙪𝙧 𝙡𝙖 𝙗𝙖𝙨𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙞𝙣𝙘𝙞𝙥𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙡’𝙚́𝙜𝙖𝙡𝙞𝙩𝙚́ 𝙙𝙚𝙨 𝙘𝙝𝙖𝙣𝙘𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙙’𝙞𝙣𝙘𝙡𝙪𝙨𝙞𝙫𝙞𝙩𝙚́.
3. 𝙇𝙖 𝙢𝙞𝙨𝙚 𝙚𝙣 𝙥𝙡𝙖𝙘𝙚 𝙙𝙚 𝙙𝙞𝙨𝙥𝙤𝙨𝙞𝙩𝙞𝙛𝙨 𝙙𝙚 𝙨𝙪𝙗𝙫𝙚𝙣𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙝𝙮𝙙𝙧𝙤𝙘𝙖𝙧𝙗𝙪𝙧𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙡’𝙚́𝙡𝙚𝙘𝙩𝙧𝙞𝙘𝙞𝙩𝙚́
4. 𝙇𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙢𝙤𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙨𝙖𝙣𝙩𝙚́ 𝙥𝙪𝙗𝙡𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙥𝙖𝙧 𝙡’𝙞𝙣𝙨𝙩𝙖𝙪𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙’𝙪𝙣 𝙨𝙮𝙨𝙩𝙚̀𝙢𝙚 𝙖𝙨𝙨𝙪𝙧𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙢𝙖𝙡𝙖𝙙𝙞𝙚 𝙪𝙣𝙞𝙫𝙚𝙧𝙨𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙚𝙩 𝙥𝙖𝙧 𝙡𝙖 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙤𝙡𝙞𝙙𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙪 𝙥𝙡𝙖𝙩𝙚𝙖𝙪 𝙩𝙚𝙘𝙝𝙣𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙝𝙤̂𝙥𝙞𝙩𝙖𝙪𝙭 𝙞𝙫𝙤𝙞𝙧𝙞𝙚𝙣𝙨
5. 𝙇𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙢𝙤𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡’𝙚𝙛𝙛𝙞𝙘𝙞𝙚𝙣𝙘𝙚 𝙚́𝙣𝙚𝙧𝙜𝙚́𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝘾𝙤̂𝙩𝙚 𝙙’𝙄𝙫𝙤𝙞𝙧𝙚 𝙥𝙖𝙧 𝙡𝙖 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙚́𝙘𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙩𝙧𝙖𝙘̧𝙖𝙗𝙞𝙡𝙞𝙩𝙚́ 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙧𝙚𝙙𝙚𝙫𝙖𝙗𝙞𝙡𝙞𝙩𝙚́ 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙖 𝙜𝙤𝙪𝙫𝙚𝙧𝙣𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙙𝙪 𝙨𝙚𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙚𝙭𝙩𝙧𝙖𝙘𝙩𝙞𝙛.
Tout comme relativement à la gouvernance sociale, l’adresse du Chef de l’État révèle des insuffisances en matière de gouvernance environnementale.
𝗜𝗩. 𝗗𝗘 𝗟𝗔 𝗚𝗢𝗨𝗩𝗘𝗥𝗡𝗔𝗡𝗖𝗘 𝗘𝗡𝗩𝗜𝗥𝗢𝗡𝗡𝗘𝗠𝗘𝗡𝗧𝗔𝗟𝗘
Dans son adresse, le Chef de l’Etat a évoqué la consolidation de la couverture forestière et la consécration de l’économie circulaire qui consiste à produire des biens et services de manière durable et en limitant la consommation et le gaspillage des ressources et la production des déchets. Cette déclaration nous paraît d’autant plus paradoxale que la plupart des forêts classées ont été transformées en plantations de café et de cacao. A titre d’exemple, l’on peut citer le cas de l’ouest montagneux où Amadé Ouérémi et ses amis ont occupé de forêts classées aux fins d’exploitation agricole. 60% de la production cacaoyère ne vient-elle pas de ces forêts classées ? Par ailleurs, l’ambition de créer des agropoles en Côte d’Ivoire est de nature à exercer une pression sur la biodiversité et à vulnérabiliser davantage les braves paysans ivoiriens.
De plus, malgré toutes les dispositions prises dans le cadre de la lutte contre l’orpaillage clandestin, l’on constate que 17 régions en constituent encore des foyers sur le territoire national. Cette révélation a été faite le mercredi 18 octobre 2023 par la Brigade de Répression des Infractions au Code Minier (BRICM). Or, l’orpaillage illégal a des conséquences désastreuses sur l’écosystème. En considération de ces faits, la gouvernance environnementale dont parle le Chef d’Etat n’est rien d’autre qu’une simpliste opération de communication.
En guise de solutions à ces difficultés liées à la gouvernance environnementale, le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire propose les mesures suivantes :
1. 𝙇𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙢𝙤𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙪 𝙙𝙚́𝙫𝙚𝙡𝙤𝙥𝙥𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙪𝙧𝙖𝙗𝙡𝙚 𝙥𝙖𝙧 𝙪𝙣𝙚 𝙡𝙪𝙩𝙩𝙚 𝙨𝙖𝙣𝙨 𝙘𝙤𝙢𝙥𝙡𝙖𝙞𝙨𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙡’𝙤𝙧𝙥𝙖𝙞𝙡𝙡𝙖𝙜𝙚 𝙘𝙡𝙖𝙣𝙙𝙚𝙨𝙩𝙞𝙣 𝙚𝙩 𝙞𝙡𝙡𝙚́𝙜𝙖𝙡
2. 𝙇𝙚 𝙧𝙚𝙣𝙛𝙤𝙧𝙘𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙩𝙚𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙧𝙚́𝙨𝙚𝙧𝙫𝙚𝙨 𝙣𝙖𝙩𝙪𝙧𝙚𝙡𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙛𝙤𝙧𝙚̂𝙩𝙨 𝙘𝙡𝙖𝙨𝙨𝙚́𝙚𝙨 𝙥𝙖𝙧 𝙡𝙚 𝙧𝙚𝙣𝙛𝙤𝙧𝙘𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙘𝙖𝙥𝙖𝙘𝙞𝙩𝙚́𝙨 𝙩𝙚𝙘𝙝𝙣𝙤𝙘𝙧𝙖𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙡𝙤𝙜𝙞𝙨𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙙𝙚𝙨 𝙛𝙤𝙧𝙘𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙙𝙚́𝙛𝙚𝙣𝙨𝙚 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙨𝙚́𝙘𝙪𝙧𝙞𝙩𝙚́, 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙪𝙣 𝙖𝙘𝙘𝙚𝙣𝙩 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙞𝙘𝙪𝙡𝙞𝙚𝙧 𝙨𝙪𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙀𝙖𝙪𝙭 𝙚𝙩 𝙁𝙤𝙧𝙚̂𝙩𝙨.
3. 𝙇𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙢𝙤𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡’𝙚́𝙘𝙤-𝙘𝙞𝙩𝙤𝙮𝙚𝙣𝙣𝙚𝙩𝙚́ 𝙖𝙪𝙨𝙨𝙞 𝙗𝙞𝙚𝙣 𝙘𝙝𝙚𝙯 𝙡𝙚𝙨 𝙥𝙤𝙪𝙫𝙤𝙞𝙧𝙨 𝙥𝙪𝙗𝙡𝙞𝙘𝙨, 𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚𝙥𝙧𝙞𝙨𝙚𝙨 𝙦𝙪𝙚 𝙘𝙝𝙚𝙯 𝙡𝙚𝙨 𝙘𝙞𝙩𝙤𝙮𝙚𝙣𝙨
𝗖𝗢𝗡𝗖𝗟𝗨𝗦𝗜𝗢𝗡
Le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) constate, en définitive et avec regret, que, sous le Chef de l’État Alassane Ouattara, la gouvernance peine à répondre aux attentes des Ivoiriennes et des Ivoiriens. Bien au contraire, elle consacre le recul des acquis démocratiques et a pour ultimes conséquences l’instabilité politique, la vulnérabilité économique et précarité sociale.
La Côte d’Ivoire, notre pays regorge d’inestimables richesses qui, si elles sont utilisées de façon efficiente et responsables peuvent induire notre véritable développement. L’on retient donc que le bilan qui nous a été fait le 31 décembre dernier à, certes, l’avantage de briller par l’éloquence des chiffres, mais il est très loin d’impacter directement et durablement les conditions de vie des Ivoiriennes et des Ivoiriens. À preuve, le chef de l’Etat a purement et simplement éludé les difficultés d’ordre sécuritaire auxquelles la Côte d’Ivoire se trouve confrontée, à savoir la criminalité et le terrorisme. À cela faut-il ajouter le black-out sur la question de la réconciliation nationale.
Mesdames et Messieurs de la presse,
Camarades militantes et militants
Tout en vous réitérant nos vœux de santé et de prospérité, je vous remercie de votre aimable attention.
𝗦𝗘𝗥𝗩𝗜𝗖𝗘 𝗖𝗢𝗠𝗠𝗨𝗡𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜