Le président exécutif du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) le Pr Sébastien DANO Djédjé a tenu une conférence de presse le 5 novembre 2024 pour attirer l’attention sur deux sujets majeurs : les poursuites judiciaires engagées contre Damana Adia Pickass, vice-président du Conseil stratégique et politique du PPA-CI, et les anomalies observées dans l’opération d’enrôlement pour la révision de la liste électorale.
Harcèlement judiciaire : le cas Damana Adia Pickass
Le PPA-CI dénonce le procès intenté contre Damana Pickass, accusé d’atteinte à la sûreté de l’État et autres chefs d’inculpation lourds. Selon le parti, après une longue instruction sans preuves tangibles, cette poursuite serait une tentative de neutralisation politique orchestrée par le régime pour affaiblir les proches de Laurent Gbagbo, candidat à la présidentielle de 2025. Cette instrumentalisation de la justice vise, selon eux, à détourner l’opinion publique des demandes de l’opposition, comme la réintégration de Gbagbo sur la liste électorale et une réforme de la CEI.
Anomalies de l’opération d’enrôlement
La sixième révision de la liste électorale, débutée le 19 octobre 2024, est marquée par de nombreuses irrégularités. Parmi elles, des retards, des dysfonctionnements matériels et des exigences administratives contraignantes, compliquent l’inscription des citoyens. À l’étranger, la situation est critique : certains centres n’ont même pas ouvert, privant ainsi des milliers d’Ivoiriens de leur droit constitutionnel de vote.
En conclusion, le PPA-CI appelle ses militants à rester vigilants et mobilisés pour défendre leurs droits face à ce qu’il considère comme des dérives politiques et judiciaires majeures.
Gahé Koul