Le 7 mai 2025, lors d’une conférence de presse organisée à l’Hôtel Palm Club d’Abidjan-Cocody, la coalition internationale des défenseurs des droits humains, La Sentinelle – la 4ᵉ voix pour notre patrie, lançait un appel à la vigilance nationale sous le thème évocateur : « Tous, ne serions-nous pas coupables ? ».
Six mois avant l’élection présidentielle, la coalition, présidée par Me Roselyne Aka-Sérikpa, avait mis en garde contre la montée des tensions politiques et le risque d’un embrasement social aux conséquences tragiques. Elle plaidait alors pour une médiation professionnelle entre les acteurs politiques, offrant ses bons offices afin de préserver la paix et la cohésion nationale.
Aujourd’hui, à trois jours du scrutin d’octobre 2025, La Sentinelle constate avec amertume que ses craintes se sont réalisées : les pertes en vies humaines et les dégâts matériels pèsent lourdement sur la conscience nationale. Dans une nouvelle déclaration, la coalition appelle à un sursaut collectif, exhortant chaque citoyen à œuvrer, dans l’unité et la foi, pour éviter le chaos.
« L’heure est grave, mais il est encore temps », déclare Me Aka-Sérikpa. Elle invite tous les Ivoiriens – parents, jeunes, responsables politiques et religieux – à agir « en une seule heure décisive », pour sauver la patrie et préserver l’esprit de fraternité inscrit dans l’Abidjanaise.
Fidèle à sa mission, La Sentinelle réaffirme son engagement à poursuivre le plaidoyer pour une Côte d’Ivoire unie, réconciliée et apaisée.
Gahé Koul
































