Depuis janvier 2018, le procès de l’affaire du « braquage de la BCEAO » continue de susciter des débats en Côte d’Ivoire. Des personnalités politiques majeures, dont le Premier ministre Marie Aké NGBO et le ministre Désiré Dallo, ont été condamnées à 20 ans de prison ferme. Le Président Laurent Gbagbo et le ministre Justin Katinan KONE ont également été condamnés par défaut. Un mandat d’arrêt international a été émis contre KONE Katinan. Les juges ont ordonné des dommages et intérêts de 329 milliards de FCFA.
On assistera à une amnistie sélective et à une controverse dans le pays. En août 2018, en effet, une ordonnance d’amnistie a été émise, effaçant les accusations pour tous sauf Laurent Gbagbo, condamné comme complice. Cette décision sélective, combinée aux conditions douteuses du procès, soulève des questions sur les motivations politiques derrière l’affaire. On s’interroge ? En vérité, on sait quelle danse exécute le régime Ouattara.
En tant qu’ancien ministre en exil, le ministre Justin Katinan Koné était impliqué dans la gestion de la crise post-électorale. Les poursuites judiciaires contre lui, lui ont donné un aperçu des preuves utilisées. Pour répondre aux questions sur la culpabilité de Gbagbo, une analyse chronologique des actions et réactions pendant la crise, en accord avec la loi ivoirienne, est proposée. A découvrir. Pas à pas.
Car, l’affaire du « braquage de la BCEAO » reste un sujet complexe, mêlant justice et politique, nécessitant une analyse approfondie pour comprendre ses implications réelles.
Germain Séhoué
Source : « 𝗟𝗔 𝗥𝗜𝗗𝗜𝗖𝗨𝗟𝗘 𝗔𝗙𝗙𝗔𝗜𝗥𝗘 𝗗𝗜𝗧𝗘 𝗗𝗨 « 𝗩𝗢𝗟 𝗔 𝗟𝗔 𝗕𝗖𝗘𝗔𝗢 𝗘𝗧 𝗗𝗔𝗡𝗦 𝗟𝗘𝗦 𝗕𝗔𝗡𝗤𝗨𝗘𝗦 𝗖𝗢𝗠𝗠𝗘𝗥𝗖𝗜𝗔𝗟𝗘𝗦 » du ministre Justin Katinan Koné