Les conflits intercommunautaires figurent au nombre des principales difficultés de la région de Gbêkè.
Ainsi, en se basant sur l’exemple de Béoumi, il sera organisé des débats publics en vue d’accroître la cohésion sociale, la cohabitation pacifique et le dialogue intercommunautaire dans la localité de Bouaké.
En effet, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Transition et Inclusion Politique financé par L’USAID, le Coordonnateur Général de la Plateforme de la Société Civile pour la Paix et Démocratie (PSCPD), Doumbia Soumaïla a initié une rencontre d’échange entre les populations et les autorités locales, le mardi 05 avril 2022 à Brobo. Une localité située à 25 km de la ville de Bouaké.
Cette rencontre vise à contribuer à la prévention des conflits intercommunautaires et de renforcer la cohésion sociale entre les populations de Brobo.
Au cours de ces échanges, les populations ont débattu des conflits communautaires en particulier des conflits entre agriculteurs et éleveurs qui mettent à mal la cohésion sociale dans ladite localité.
Cette rencontre était présidée par Bonaventure Ouleï, sous-préfet de Brobo. C’est donc à l’aide de cette communication participative que les participants ont pu faire un inventaire des problèmes qui engendrent ces conflits. Notamment la mauvaise organisation du secteur éleveurs et agriculteurs de Brobo qui est source de conflit et de rupture de la cohésion entre les populations. Et cela s’expliquerait par l’occupation, l’installation anarchique et illégale des parcelles pour l’agriculture et l’élevage, la divagation des animaux, la transhumance sans autorisation, l’absence de suivi humain et sanitaire des animaux ainsi que des propriétaires…etc.
Des recommandations ont été trouvées, à savoir l’organisation du secteur de l’élevage par le recensement des éleveurs, des autorisations émanant de la commission sous-préfectorale avant toutes installations de parcs animaliers dans la localité.
Par ailleurs, dans le but de faire de Brobo, la plaque tournante du secteur de l’élevage tant au plan local que national, le sous-préfet envisage initier dans sa localité une journée qui sera nommé « journée agro-pastorale ».
Moayé Ba,
Correspondant régional.