Dans un monde obsédé par les apparences, il est impératif de se rappeler que personne ne choisit sa condition physique à la naissance. Le monsieur est né laid, mais est-ce que c’est sa faute pour qu’on rit de lui ? La dame est née difforme, avec une disgrâce désolante, mais quelle sa responsabilité dans cet état qu’elle subit d’ailleurs pour qu’on se moque d’elle ?
L’Innocence de la Naissance
Ces individus sont nés dans leurs peaux, confrontés à des défis que la plupart d’entre nous ne comprennent pas vraiment. Leur apparence, leur différence, n’est pas de leur fait, mais de la génétique. Blâmer quelqu’un pour sa condition physique innée est non seulement injuste, mais aussi cruel. Nous devons comprendre que la diversité physique est ce qui rend notre monde riche et complexe.
L’Absurdité du blâme
En quoi sont-ils fautifs de leur condition physique innée ? Ils sont nés, ils constatent qu’ils sont ainsi, différents des autres, alors de quoi les accuse-t-on, comme s’ils pouvaient y changer quelque chose ? La cruauté du ridicule envers ceux qui sont différents ne fait que renforcer les stigmates et les préjugés.
Nous devrions plutôt célébrer la diversité et montrer de la compassion envers ceux qui ont déjà été confrontés à tant de défis. Avant de juger quelqu’un sur son apparence, demandons-nous si nous aurions aimé être jugés de la même manière. La beauté véritable réside dans notre capacité à accepter les autres tels qu’ils sont, sans préjugés ni moqueries.
Exemple 1: Prenons l’exemple de Gou, né avec une malformation faciale. Malgré les défis physiques qu’il a dû surmonter, il a réussi à devenir un orateur motivant et un modèle pour de nombreux jeunes. Sa force réside dans sa détermination à ne pas laisser sa différence définir son destin.
Exemple 2: Suzanne, née avec une peau très pâle et des taches de naissance, a souvent été la cible de railleries à l’école. Cependant, elle a utilisé ces expériences pour développer une grande empathie envers les autres et est maintenant une défenseure active de l’acceptation de soi.
Germain Séhoué