Aujourd’hui, en parcourant les villages de la sous-préfecture de Bouaké, la tristesse s’impose et les greniers vides sont le quotidien des communautés. Il faut désormais acheter la nourriture, mais avec quel argent ? Ainsi, de nombreux paysans et paysannes sans terres dépendent des acquéreurs des terres villageoises. La famine et l’insécurité alimentaire qui se profilent à l’horizon interpelle le ministre-gouverneur de la vallée du Bandama, Jean Claude Kouassi. C’était à l’occasion de la cérémonie d’hommage et remerciement du peuple Gbloh au président de la République, Alassane Ouattara et aussi pour ses nombreuses actions de développement dans la région, il a indiqué qu’il est plus nécessaire que les jeunes de Bouaké s’engagent courageusement dans la mise en valeur des terres de leurs parents au lieu de les brader à vil prix, dans le cadre des contrats, ainsi que le fameux travailler-payer qui est à la mode dans le département.
Pour le ministre-gouverneur, la terre qu’ils vendent est une possession foncière collective, << La terre ou la forêt qu’ils bradent appartient à une famille. Ils s’adonnent à sa vente sans que leurs parents ne soient informés. Vous avez la chance d’avoir l’autoroute à proximité. Il faut donc valoriser ses terres qui vous procureront le développement de vos différentes localités >> a-t-il fait remarquer.
Moayé Ba Correspondant régional