Dans les rues du District Autonome d’Abidjan, la douleur s’est installée tel un sombre nuage, obscurcissant l’horizon de l’espoir. A peine hier, les rires résonnaient au rythme des victoires des Eléphants de Côte-d’Ivoire, mais aujourd’hui, ce sont les pleurs qui rythment le quotidien des habitants.
La dévastation de Yopougon GESCO : désolation et anxiété
Le Ministre-Gouverneur Ibrahim Cissé Bacongo, bras séculier du pouvoir, a déclenché une tempête de désolation à Yopougon GESCO. Les bulldozers ont ravagé les habitations, laissant derrière eux des familles entières plongées dans le désarroi. Une école, refuge de l’espoir pour 1880 enfants, a été réduite en poussière, condamnant ces élèves à un avenir incertain.
Une question d’embellissement ou de Tourisme ?
Les cris de désespoir résonnent dans les rues, tandis que les interrogations fusent : Pour qui le pouvoir d’Alassane Ouattara souhaite-t-il rendre Abidjan beau ? Est-ce pour les ivoiriens, dont les larmes irriguent désormais le sol, ou bien pour les touristes étrangers visés pour masquer le drame ivoirien ?
L’injustice et l’anxiété : victimes d’un pouvoir incontrôlable
Dans cette symphonie de douleur, le Ministre-Gouverneur Cissé Bacongo se mue en chef d’orchestre de la désolation. Grisé par ses succès passés, dans la commune de Koumassi, il devient incontrôlable, déversant sa colère sur les quartiers d’Abidjan sous prétexte de vouloir les embellir. Mais pour qui ? Ceux qu’on jette à la rue ?
Un cycle de joie et de douleur
Le pouvoir d’Alassane Ouattara semble jouer avec les émotions de son peuple, offrant des instants de joie éphémère pour mieux les noyer dans un océan de désespoir. Les larmes qui coulent aujourd’hui dans les rues d’Abidjan sont le témoignage poignant d’un peuple meurtri, mais résilient. Gesco pleure, tout Abidjan aussi, bientôt.
Germain Séhoué