Lors d’un point de presse à Abidjan, Dano Djédjé alerte sur des disparitions forcées visant le PPA-CI.
Abidjan, le 16 septembre 2025 – Le président exécutif du PPA-CI, Sébastien Dano Djédjé, a élevé une vive protestation contre ce qu’il qualifie de « dérive grave » dans la vie politique ivoirienne. Face aux journalistes réunis au siège du parti, il a dénoncé une série d’enlèvements et d’arrestations visant des responsables et militants du PPA-CI.
Depuis le 1er août, pas moins de 29 personnes ont été portées disparues ou arrêtées dans des circonstances jugées arbitraires. Parmi elles figurent des personnalités connues comme l’ancien ministre de la Défense Moïse Lida Kouassi, l’ancien ambassadeur Boubacar Koné, ou encore des cadres locaux tels que Pascale Zaholy et plusieurs responsables fédéraux à Zikisso, Divo, Bonoua et Issia.
« Personne ne devrait voir un proche disparaître ou être arrêté pour des opinions politiques », a martelé Dano Djédjé, rappelant que la liberté d’expression est au cœur de l’État de droit. Pour le parti de Laurent Gbagbo, ces actes constituent une atteinte grave aux droits humains et alimentent les tensions à l’approche des élections de 2025.
Le président exécutif du PPA-CI a annoncé que son parti demandera à rencontrer le ministère de l’Intérieur afin d’obtenir des explications sur la situation de ces personnes dont les familles restent sans nouvelles. Il a également réaffirmé l’attachement du parti à une « riposte pacifique, ferme et digne ».
En concertation avec le PDCI, le PPA-CI entend organiser d’ici la fin septembre une grande action démocratique. « Il n’y a pas de pouvoir légitime sans le peuple », a insisté Dano Djédjé, appelant les militants à rester mobilisés pour la justice, la liberté et la démocratie en Côte d’Ivoire.
Gahé Koul































