Dans les rues d’Abidjan, résonne un sinistre refrain,
« Où ira aujourd’hui Cissé Bacongo avec sa broyeuse d’habitations ? »
Sous le poids de sa colère, la ville tremble de chagrin,
Les larmes des démunis s’écoulent en désolation.
Dans l’ombre de la nuit, il arpente les quartiers,
Sa broyeuse d’habitations ronronne, avide de détruire,
Les cris des opprimés se perdent dans l’air,
Face à sa brutalité, l’espoir semble fuir.
Où ira aujourd’hui Cissé Bacongo avec sa broyeuse d’habitations ?
Les maisons s’effondrent, emportant rêves et espoirs,
Sous le joug implacable d’une détermination incongrue,
Les démunis implorent, mais leurs voix se perdent dans le noir,
Face à la machine destructrice, ils sont impuissants, désarmés.
Où ira aujourd’hui Cissé Bacongo avec sa broyeuse d’habitations ?
Dans le silence oppressant, résonne un murmure,
La promesse d’un avenir enfin capable de s’enorgueillir.
Alors que Cissé Bacongo avance, impitoyable et fier,
Avec sa broyeuse d’habitations, symbole de son entêtement.
Où ira aujourd’hui Cissé Bacongo avec sa broyeuse d’habitations aux mandibules aveugles ?
Germain Séhoué