𝗔𝗯𝗶𝗱𝗷𝗮𝗻, 𝗹𝗲 𝗝𝗲𝘂𝗱𝗶 𝟯𝟬 𝗷𝘂𝗶𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟮
Ce jeudi 30 juin 2022, s’est tenu à l’hôtel Tiama (au Plateau), l’atelier bilan de lutte contre la désinformation dans les processus politiques en Côte d’Ivoire, une initiative du National Democratic Institute (NDI).
Pour avoir été associée à des activités de l’Observatoire Ivoirien des Droits de l’homme (OIDH) dans le cadre de ce programme, la camarade Fleur Ake M’Bo Esther, Secrétaire Nationale Technique du PPA-CI chargée de la promotion du Parti auprès des nouveaux majeurs, a donc été invitée à co-animer le panel de l’atelier bilan qui avait pour thème : « Bilan, défis et perspectives des initiatives de lutte contre la désinformation dans les processus politiques en Côte d’Ivoire ».
Les questions abordées avaient trait à :
- L’état des lieux de la désinformation et du discours de haine dans les processus politiques en Côte d’Ivoire;
- L’impact de la désinformation en ligne et du discours de haine sur les communautés dans les processus politiques;
- Les leçons apprises des initiatives de lutte contre la désinformation au cours des précédents processus politiques ;
- La lutte contre la désinformation, quelles réponses efficaces pour protéger les droits humains;
- La problématique des violences en ligne ciblant les femmes engagées en politique ;
- Les défis qui doivent être relevés pour une meilleure efficacité des initiatives de lutte contre la désinformation et des violences faites aux femmes en ligne;
- Les recommandations pour garantir l’efficacité des initiatives de lutte contre la désinformation et le discours de haine à l’approche des prochains processus politiques.
La camarade Fleur Ake M’Bo Esther, dans ses interventions, a appelé les acteurs politiques à la responsabilité dans leurs propos en période électorale, surtout dans la gestion de l’information en ces périodes sensibles :
« Un petit mot déplacé, un propos dégradant, une fausse information peut créer des belligérances, alimenter des conflits communautaires et mettre à mal la cohésion sociale. »
Elle a donné l’exemple du violent conflit communautaire à Agboville en 2004, qui est parti d’une rumeur, et dont les impacts sur la cohésion se font encore sentir 18 ans après.
Elle a également invité les hommes politiques à beaucoup plus défendre des projets de société, car selon elle : « c’est l’absence d’argumentations objectives qui entraîne les attaques sur les personnes, les injures gratuites, la désinformation, en période électorale …»
La camarade Fleur Ake M’Bo Esther, comme les autres panelistes, a appelé la presse, surtout celle en ligne, à traiter l’information en ces périodes avec beaucoup de professionnalisme, pour ne pas créer des conflits.
Ils ont insisté sur la nécessité de légiférer sur la question de la désinformation, des fakes news, afin de discipliner tout un chacun dans le traitement de l’information sur les réseaux sociaux.
Ont participé également à ce Panel :
- M. Traoré, du Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte-d’Ivoire ( REPPRELCI),
- M. Yannick Anaky, de l’Observatoire Ivoirien des Droits de l’homme (OIDH) et
- Mme Coulibaly Marthe, Coordinatrice de la Coalition Ivoirienne des Défenseurs des Droits Humains (CIDDH).
Les Ministères en charge de la Communication et de l’Economie numérique, de la Réconciliation Nationale, de la Femme étaient représentés à cet atelier, ainsi que des partis et groupement politiques, des structures nationales et internationales et des acteurs des médias.
𝗦𝗘𝗥𝗩𝗜𝗖𝗘 𝗖𝗢𝗠𝗠𝗨𝗡𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜