par Yao Noel
L’affaire du footballeur sénégalais Idrissa Gana Guèye refusant de porter et défendre les couleurs et la cause des personnes opposées à l’homophobie, défraie la chronique en France, au Sénégal et ailleurs dans le monde.
Il est, d’un côté, reproché au sportif d’avoir, en clair, dit non au combat des homosexuels et homophiles eu égard à ses principes, convictions éthiques, culturels et religieux et de l’autre, des voix qui s’élèvent pour le soutenir.
Et pourtant, la question semble bien simple, s’il y a bien sûr des partisans de l’homosexualité, c’est qu’il y a aussi des adversaires de cette homosexualité.
C’est donc tout simple, clair et « bête » et il n’y a pas de quoi à fouetter un chat, ainsi qu’on le dit communément.
La question des droits et libertés, qu’il s’agisse de choix politiques, religieux ou sexuels relève bien évidemment de la sphère, de la vie ou encore selon certains, de la « souveraineté » privée et personnelle.
Sur la question, trêve donc de longs et interminables discussions et polémiques. Voilà pourquoi, nous ne nous y étalerons donc point outre mesure dans cette chronique.
Autant, les partisans de l’homosexualité ne devraient pas chercher ou tenter d’imposer aux autres membres de la société leur orientation sexuelle, autant ceux-ci ont le droit de s’y opposer tout en respectant celle des personnes qui en ont fait le choix.
En un mot et pour faire court, les dirigeants, coéquipiers, supporters du club de Football de Gana Guèye ont le droit de choisir ce qu’ils ont choisi et de défendre cette cause. De la même manière, le joueur sénégalais a et conserve lui aussi le droit personnel, inviolable et sacré à ne pas adhérer et participer au combat pour le triomphe de l’homosexualité.
Que chacun et chacune, dans cette affaire, exprime ses choix et libertés et, surtout, vive sa sexualité comme il et elle l’entend…