C’est en simple citoyen que Jean Yves le Drian, l’ancien ministre français de l’Europe et de la Coopération internationale devrait se présenter au juge d’instruction à Bamako, le 20 juin 2022. Il n’a pas été retenu pour le 1er gouvernement borne, mais remplacé au poste par la diplomate Catherine Colonna. Emmanuel Macron ne veut plus faire chemin avec lui dans son gouvernement.
Seulement, Yves le Drian ronge les freins, s’arc-boute contre l’ambassade du Mali à Paris pour ne pas effectuer le déplacement sur Bamako.
En effet, selon une information rapportée par le confrère PDCI24, « Me Delphine Meillet, avocate de Jean Yves le Drian, a adressé un courrier aux autorités maliennes leur proposant une audition de son client dans les locaux de l’ambassade du Mali à Paris et non à Bamako, son client aurait un empêchement (rendez-vous médical) en juin. »
Le prétexte est donc clair pour ne pas bouger de Paris, de sa zone de confort pour aller répondre de ses actes sur le lieu du « crime économique » à Bamako.
Comment Yves le Drian qu’on voyait partout peut subitement se déclarer malade au point de s’offrir un rendez-vous médical au moment où le juge d’instruction l’attend à Bamako ? Il peut plutôt se faire accompagner par son médecin, programmer son rendez-vous médical à Bamako, à l’ambassade de France, même si l’ambassadeur n’est plus là. Mais il ne peut pas se réfugier derrière un empêchement médical, s’il n’est pas alité.
Que Yves le Drian ait le courage d’assumer son destin.
Germain Séhoué