Ils étaient nombreux, les pèlerins ivoiriens qui ont foulé la terre sainte du 09 au 19 juin 2022. Hommes et femmes de foi se sont rendus en Israël pour nourrir leur foi et communier avec le Christ.
Sous la supervision de Mme Agathe Bahé, Secrétaire-Comptable à la Direction des Cultes, un groupe de pèlerins ivoiriens ont séjourné pendant deux semaines en Israël.
Ces pèlerins se sont retirés sur le champ des bergers (site ou David a reçu l’onction), la Grotte de la nativité Michée, le Saint Pierre en Galicante sur la porte, le reniement de Pierre, Canaan en Galilée, le Mont de la Tentation, le Jourdain, la Mer morte, le Mont des Oliviers et le Mur de la Lamentation pour prier.
Membre de la délégation, le Guide spirituel Pasteur Ouattara Koffi Téhua reconnaitra qu’il faut rendre grâce à dieu tout en bénissant les autorités, qui chaque année, planifient ce programme, car pour lui, « là où le peuple s’approche de Dieu, là où les autorités s’intéressent à Dieu, Dieu béni la nation, Dieu béni le peuple. Donc nous sommes très heureux d’avoir passé dix jours en Israël, pour nous tourner vers Dieu pour l’avancement de son œuvre dans notre pays », a-t-il indiqué.
Et d’ajouter « les prières ont été jalonnées d’adoration. Je pense que le seigneur nous a exaucé. Ces jours ont permis à certains pèlerins d’acquérir de nouvelles habitudes, de s’approcher davantage de Dieu. Notre foi et notre amour pour Dieu ont augmenté. Aussi, il est indéniable que ces occasions se répètent pour renforcer notre foi. Elever la voix vers dieu c’est la meilleure de choses à faire. », a-t-il révélé.
Quant à Kouakou Kouadio, Pasteur de l’Eglise, Ministère Amour et Vie, il s’est réjoui d’avoir pris part à cet exercice de piété, « je suis heureux d’avoir marché sur les pas de Jésus Christ. Je suis également émerveillé d’avoir renoué ma communion avec l’esprit de Dieu », a-t-il indiqué.
Pour Kakou Edouard, effectuer ce pèlerinage est une grâce, « j’ai pu visiter la tombe de Jésus, le jardin de Gethsémané, le Cénacle, la tombe du roi David, les lieux du reniement de Pierre, le jugement et l’emprisonnement de Jésus Christ chez Caïphe, et autres, comme le lieu de la Nativité, et je rends grâce à Dieu ».
Ce jubilé a également renforcé la foi de Loh Seu Marcel, « je suis heureux d’être chrétien, je bénis le nom de l’éternel de m’avoir permis de visiter le Sycomore, les vestiges de la piscine de Bethesda, la tombe de Rachel, le Mont Tabor, le Mont Sion, le Golgotha, la Galilée avec le mont Carmel, le lac de Tibériade. Le bateau sur le bateau sur le lac de Tibériade, le Mont des béatitudes », a-t-il fait savoir.
Dr Ahui, a, pour sa part fait un plaidoyer à l’Etat pour permettre à bon nombre d’Ivoiriens à faire un pèlerinage au moins une fois dans sa vie, « nous disons merci à l’Etat de Côte d’Ivoire et surtout la Direction générale des Cultes qui a tout mis en œuvre pour que cette aventure ait lieu. Je demande également à l’Etat de Côte d’Ivoire d’augmenter l’enveloppe budgétaire pour permettre à plus de personnes à prendre part à ces moments uniques de sa vie », a-t-il souhaité.
« Le pèlerinage c’est bien passé quand bien même il y avait quelques imperfections sur le plan organisationnel. Un bon encadrement spirituel de la part des serviteurs de Dieu qui ont fait taire leur chapelle religieuse pour regarder à Christ seul. En effet au point où nous sommes parvenus en terre Sainte, pour témoigner que la bible est vraie », reconnu Atsin Viviane.
Pour Mme Louise Yanké, dix jours passés en terre sainte, est une réjouissance personnelle du fait que ce séjour a été très intense, chargée d’émotions. « Je suis heureuse d’avoir pris part à ce pèlerinage qui nous a permis de prier pour la paix en Côte d’ivoire.», a-t-elle indiqué.
Ayant sous sa responsabilité les pèlerins francophones, Richard Vénaire a manifesté sa satisfaction d’avoir conduit durant dix jours ce groupe de pélérins, « cela fait plus d’une quarantaine d’années que je sers de guide aux pèlerins francophones, c’est toujours un plaisir et un honneur de guider cette communauté venue de la Côte d’Ivoire », a-t-il souligné.
Par Iris Fabiola Yaëlle, envoyée spéciale/afriquematin.net