Quand le « j’ai compris » se transforme en « NON »
L’adage ivoirien « C’est NON qui envoie du palabre » semble avoir des conséquences néfastes dans la vie quotidienne des Ivoiriens. Lorsqu’ils demandent un service à quelqu’un, la réponse la plus courante est un simple « j’ai compris ». Cependant, derrière cette apparente compréhension se cache souvent un refus catégorique. Les demandeurs se sont retrouvés ainsi piégés dans un faux espoir. Cette attitude de mépris laisse les personnes désespérées.
Le mépris dissimulé
Lorsque les requêtes sont relancées, la réponse devient encore plus désagréable avec un « je n’ai pas oublié ». Les sentiments de mépris et d’insulte se développent, nourrissant des rancœurs souriantes. Ces rancœurs sont potentiellement dangereuses, car la personne flouée peut choisir d’agir de manière inamical et imprévisible.
L’illusion de l’espoir
La parole de Dieu nous enseigne que notre réponse doit être claire et sincère : Que votre OUI soit OUI, que votre NON soit NON. En disant courageusement « NON », nous libérons la personne pour qu’elle puisse chercher une autre solution à son problème. Ignorer cette recommandation conduit à des palabres et des conflits bien plus éprouvés.
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Les Ivoiriens se blessent avec « C’est NON qui envoie palabre ». Il est temps de remettre en question cet adage qui les piège réellement et de chercher des alternatives pour une communication plus honnête et respectueuse.
Suzanne Assalé