Les journées régionales des droits de l’homme 2022, se sont déroulées sur trois jours à Bouaflé. La salle de réunion de la préfecture de Bouaflé a servi de cadre à cette rencontre.
Il s’agit pour le directeur général des droits de l’homme d’informer les populations et de les sensibiliser sur les droits de l’homme méconnus des populations. Pour M. Kolo Touré, sous-directeur à la direction des droits de l’homme, les chefs traditionnels, les guides religieux et les associations des femmes étaient tous présents à ces journées des droits de l’homme organisées dans la Marahoué.
M. Constant Zirignon, directeur général, a signifié que toutes les populations ont pris part à ces journées, surtout les femmes dont un bon nombre ignorent leurs droits et devoirs dans leur foyer.
Pour M. Gombadji Gueu George, préfet de région, cette denrée précieuse sur le plateau d’or, malheureusement méconnue par bon nombre de populations, vient apporter aujourd’hui un plus dans le comportement de tous. Car le renforcement de la légalité, c’est nous-mêmes qui allons le prouver sur le terrain, a conclu Kolo Touré, car personne ne peut ôter la vie à un être humain.
Aujourd’hui, les violences domestiques dans les foyers conjugaux dont le viol de la femme est un acte criminel, l’attentat à la pudeur, la pédophilie sont des actes pris en compte par la loi de Côte d’Ivoire. Au cours de ces journées, il y a eu des échanges sur des points non compris par les populations, et cela a permis à bon nombre de populations d’être au même niveau de compréhension.
Sylvain Gadou Bi