Abidjan-Koumassi. Le 1er janvier 2024 émerge doucement de la frénésie du réveillon. À 8h30, les rues, naguère vibrantes, sont désertes, les véhicules en veille. L’écho des festivités nocturnes se dissipe dans l’air matinal. Pourquoi cette quiétude apparente? Les cœurs sont-ils lourds de souvenirs de la veille? Fatigue justifiée ? Les habitudes festives laissent place à une contemplation silencieuse. Ils sont versés, en train de dormir.
Le réveillon agité cède la place à une atmosphère introspective. Des cœurs brisés, des trahisons ? Toujours ! Des sourires fugaces aussi, les raisons de cette pause matinale sont multiples. Chacun écrirait sont livre, pour cette séquence de quelques heures. Larmes et joies. Yako ! Courage ! Les ruelles, hier remplies de célébrations, révèlent maintenant des traces éphémères de joie.
Les premières heures de 2024 dévoilent ainsi l’âme d’Abidjan, entre souvenirs festifs et introspection silencieuse. C’est la fête, après, on va passer à la comptabilité. Histoire de savoir s’il y a encore un souci pour vivre en janvier. A moins que l’essentiel soit l’entrée en 2024.
Rosine Manso