La Commission électorale indépendante (CEI) n’a pas inscrit le nom du Président Laurent Gbagbo sur la liste électorale. Le constat a été fait ce samedi 20 mai 2023. Cette décision de la CEI a des implications majeures pour l’avenir politique de l’ancien Président Laurent Gbagbo. En refusant d’inclure son nom sur la liste électorale en vue des élections locales en Côte d’Ivoire, la CEI a clairement averti Gbagbo que son sort était désormais scellé. Que le pouvoir du Président Alassane Ouattara n’entend pas le laisser aller à présidentielle de 2025.
Cette décision de la CEI a immédiatement suscité un vif débat dans le pays. Les partisans de Gbagbo ont exprimé leur indignation, accusant la CEI de politisation et de partialité. Ils affirment que Gbagbo, en tant qu’ancien président et acteur politique majeur, devrait avoir le droit de participer aux élections et de faire valoir ses convictions auprès du peuple ivoirien.
Cependant, la CEI a justifié sa décision en se référant à la législation électorale en vigueur. Selon les critères établis, tout candidat potentiel doit respecter certaines conditions pour figurer sur la liste électorale. Dans le cas de Gbagbo, la CEI a jugé, dans le passé, qu’il ne répondait pas à ces critères, évoquant alors sa condamnation à 20 ans de prison. Pourtant, la même CEI est allée enrôler, avec publicité, le même Président Laurent Gbagbo pour la liste électorale.
Cette décision de la CEI a des répercussions importantes sur l’avenir politique de Gbagbo et sur le pays dans son ensemble. L’ancien président, qui a été acquitté par la Cour pénale internationale en 2019, avait exprimé son intention de participer activement à la vie politique du pays. Son exclusion de la liste électorale met en péril ses chances de se présenter à la présidentielle de 2025 et de jouer un rôle central dans le paysage politique ivoirien.
La Côte d’Ivoire retient donc son souffle face à cette situation. L’avenir politique de Laurent Gbagbo est visé. , Et les partisans de l’ancien président envisagent des actions démocratiques pour contester cette décision. Il est crucial que cette situation soit résolue de manière équitable et transparente afin de préserver la stabilité et l’intégrité du processus démocratique en Côte d’Ivoire.
La décision de la CEI de ne pas inclure le nom de Laurent Gbagbo sur la liste électorale pour le processus électoral immédiat, envoie un signal fort quant aux défis et aux enjeux auxquels le pays sera confronté dans les années à venir. La Côte d’Ivoire devra trouver des solutions pour garantir un processus démocratique inclusif et juste, tout en préservant la paix et l’unité nationale.
Suzanne Assalé