Le lancement de la Tribune du PPA-CI a eu lieu ce vendredi 10 juin 2022. A l’occasion de cette conférence de presse, le ministre Koné Katinan a croqué l’actualit
𝑨𝒏𝒊𝒎𝒆𝒆 𝒑𝒂𝒓 : 𝑳𝒆 𝑴𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝑱𝒖𝒔𝒕𝒊𝒏 𝑲𝒐𝒏𝒆 𝑲𝒂𝒕𝒊𝒏𝒂𝒏, 2𝒆𝒎𝒆 𝑽𝒊𝒄𝒆-𝑷𝒓𝒆𝒔𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒖 𝑪𝑺𝑷, 𝑷𝒐𝒓𝒕𝒆-𝑷𝒂𝒓𝒐𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝑷𝑷𝑨-𝑪𝑰.
𝗣𝗥𝗢𝗣𝗢𝗦 𝗟𝗜𝗠𝗜𝗡𝗔𝗜𝗥𝗘𝗦
Mesdames et Messieurs les Membres du Conseil Stratégique et Politique ;
Monsieur Ousmane Sy Savané, Président de la Commission Communication et Organisation des manifestations ;
Chers militantes et Militants du PPA-CI ;
Mesdames et Messieurs les Journalistes ;
Honorables Invités ;
Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais commencer mon propos en vous remerciant, au nom de son Excellence le Président Laurent GBAGBO, Président du PPA-CI et de l’ensemble de la haute Direction du Parti, d’avoir bien voulu participer à la conférence de presse qui marque le lancement de « LA TRIBUNE DU PPA-CI».
Sur recommandation du Président Laurent Gbagbo, nous avons décidé d’initier cette importante activité pour, chaque fois qu’il sera nécessaire, nous prononcer sur toutes les questions d’intérêt national et international. Il s’agit, à travers LA TRIBUNE DU PPA-CI, prévue pour se tenir les jeudis en 15, de jouer notre rôle d’opposant qui consiste à faire connaitre la position du Parti sur la gouvernance menée par le pouvoir et sur les sujets qui engagent la vie de la nation.
Notre responsabilité de parti d’opposition est de constituer un contre-pouvoir qui veille à ce que la majorité au pouvoir, ne soit tentée de mener une politique portant atteinte aux intérêts vitaux de la nation. L’un des moyens dont disposent les opposants pour contrôler le pouvoir reste la critique positive et la prise de position ferme quand la situation du pays l’exige. A ce propos, il convient de rappeler que, depuis sa création en octobre 2021, notre parti se montre avant-gardiste sur les questions d’intérêt national et international.
- Nous avons réagi pour donner notre position dans la crise du Mali, suite aux sanctions pénibles infligées aux populations de ce pays frère, déjà confrontées à des difficultés économiques causées par les terroristes qui écument et désolent une très grande partie du territoire malien.
- Nous avons également affirmé notre position dans le phénomène de l’effondrement des immeubles en Côte d’Ivoire.
- Le PPA-CI n’est pas resté muet à propos du Congrès convoqué pour la nomination du Vice-Président de la République sans que celui-ci n’ait abordé les véritables problèmes de la nation.
- Les deux derniers sujets qui ont donné lieu à un communiqué officiel du PPA-CI portent sur l’organisation de la COP-15 et la question de la réserve de Dahliafleur de Bingerville.
Malgré tous nos efforts pour contribuer, à travers nos critiques et nos propositions, au redressement de l’action politique, la mal gouvernance endémique exige que notre parti se donne un cadre qui permet des réactions plus rapides avec un effet amplificateur plus grand. D’où l’idée de cette tribune qui est sera animée principalement, mais pas exclusivement, par le porte-parolat du parti. En effet, nous la souhaitons dynamique et diverse. Lorsque la situation l’exige, les cadres de la haute Direction du Parti seront appelés à l’animer. C’est une innovation dans la gestion de la communication au niveau des partis politiques ivoiriens et le PPA-CI se félicite d’en être l’initiateur.
Nous avons pris conscience, au sein du PPA-CI, de ce que la communication est devenue une arme dont aucun parti ambitieux ne peut se passer. Il nous faut garder les positions avant-gardistes sur la communication, non seulement pour donner nos positions sur les sujets importants, mais également pour former nos militants, les tenir en alerte et leur donner les arguments du débat politique partout où il sera mené.
Pour marquer le début de cet espace d’échange entre la presse et le PPA-CI, nous proposons pour la première tribune trois points d’actualité que sont :
- La hausse du prix du carburant
- La question de la drogue
- Et les résolutions du dialogue politique
𝟭. 𝗦𝗨𝗥 𝗟𝗔 𝗛𝗔𝗨𝗦𝗦𝗘 𝗗𝗨 𝗣𝗥𝗜𝗫 𝗗𝗨 𝗖𝗔𝗥𝗕𝗨𝗥𝗔𝗡𝗧
Le PPA-CI s’inquiète de l’augmentation du carburant parce que les conséquences de cette augmentation pèsent lourdement sur les masses populaires. En effet, le gouvernement a procédé, par deux fois en moins de deux mois, à l’augmentation du prix du carburant.
- Le 1er avril dernier, 60 FCFA ont été ajoutés au prix du litre du carburant.
Cette augmentation a eu une répercussion immédiate sur le transport urbain et inter-urbain. L’effet amplificateur s’est immédiatement fait ressentir au niveau du coût des produits de première nécessité. Ainsi, le litre d’huile de palme est passé de 875 FCFA à 1200 FCFA. Le kg de viande de 3000 à 3500 FCFA. Le sac de 25 kg est passé à 15 000 FCFA. Avant même que les populations n’amortissent le choc de cette première augmentation, le 1er Juin dernier, le gouvernement a procédé à une deuxième augmentation de 40 FCFA par litre. Le total des augmentations cumule à 100 FCFA/litre en moins de deux moins. Ces augmentations interviennent seulement 4 mois après que le gouvernement a annoncé avoir injecté 200 milliards dans le secteur du carburant pour soutenir les prix afin de lutter contre l’inflation.
Le gouvernement attribue cette augmentation du carburant à la guerre russo-ukrainienne. S’il est vrai que cette guerre perturbe le commerce international surtout celui des hydrocarbures, il est excessif de lui attribuer l’entièreté de la raison de l’augmentation des prix du pétrole en Côte d’Ivoire.
Si toute la politique du gouvernement repose sur l’augmentation du prix des denrées de première nécessité pour résorber les effets induits par la guerre russo-ukrainienne, il y a lieu de désespérer de notre gouvernement. Parce que nul ne sait quand est ce que cette guerre prendra fin. Il faut trouves des solutions internes rapides et efficaces pour soulager la population déjà frappée par une forte paupérisation.
C’est pourquoi le PPA-CI propose les solutions suivantes :
𝗮. 𝗟𝗮 𝘀𝘂𝗽𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝗿𝘁𝗮𝗶𝗻𝗲𝘀 𝘁𝗮𝘅𝗲𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗽𝗲𝘁𝗿𝗼𝗹𝗲
Le 1er Août 2018, le gouvernement a institué, par ordonnance, une taxe dite de soutien aux activités de raffinage à raison de 30 FCFA/L de carburant ambiant, 15 FCFA/L de gasoil et 30 FCFA/kg de DDO et de Fuel oïl.
A ces taxes, il faut ajouter plusieurs autres prélèvements mis à la charge du consommateur final. L’on retiendra la taxe de 60 FCFA /kg de gaz vrac et 24 FCFA sur tous les autres produits pétroliers ou dérivés du pétrole vendus sur le territoire national. Cette dernière taxe a été instituée pour, dit-on, soutenir la consommation du gaz butane. L’on remarquera que les populations paient une taxe sur les produits pétroliers pour soutenir la consommation de butane. L’absurdité de cette solution ne peut échapper à tout esprit rationnel. En effet, très peu de personnes rationnelles comprendraient pourquoi elles paieraient plus cher leur carburants et autres produits pétroliers pour soutenir leur consommation de gaz ; surtout quand l’on sait que beaucoup d’automobilistes utilisent comme combustible pour leurs véhicules du gaz butane. Il s’en suit donc que des Ivoiriens paient leur carburant de véhicules cher pour permettre à d’autres de payer moins cher le combustible pour leurs véhicules.
Dans un contexte de crise, qui pourrait être longue, il appartient à l’Etat de soulager les populations. Aujourd’hui, les comptes de la SIR se sont nettement améliorés. Dans ces conditions, la taxe de soutien aux opérations de raffinage n’a plus sa raison d’être, du moins dans sa proportion actuelle. Il convient de la supprimer ou, au moins, de la diminuer et répercuter cette suppression ou la diminution de celle-ci sur le coût du carburant à la pompe.
Si l’idée de subvention coût du gaz butane au profit des ménages est bonne, les modalités de cette subvention placent les ménages devant un dilemme cornélien. En effet, ils ont à choisir entre acheter les denrées alimentaires plus chers du fait de l’augmentation du prix du carburant, qui impacte le prix desdites denrées, ou acheter son gaz butane moins cher et ne rien trouver à faire cuir avec. Dans ces conditions, il faut que l’Etat trouve une autre solution pour subventionner le coût du gaz butane tout en accentuant le contrôle pour débusquer les automobilistes qui détournent cette subvention, qui visent les ménages, à leur profit sous forme de combustible pour leurs véhicules.
L’une des solutions que l’on préconise est la diminution du train de vie de l’Etat. Il est peut-être tant que le gouvernement fasse connaître aux Ivoiriens la factures des nombreux voyages du Chef de l’Etat en distinguant entre les voyage pour le compte de l’Etat et ses voyages privés. Si le gouvernement se dit sensible à la hausse du prix du carburant du fait de la guerre russo-ukrainienne, il est conséquemment juste que les voyages présidentiels diminuent. Le gouvernement prouverait également sa bonne foi quant à alléger la souffrance des populations s’il diminuait le nombre des voitures de grosses cylindrées de son impressionnant parc automobile.
𝗯. 𝗟𝗮 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗽𝗮𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝗽𝗿𝗶𝘅 𝗱𝘂 𝗰𝗮𝗿𝗯𝘂𝗿𝗮𝗻𝘁
Cette transparence est essentielle, notamment en cette situation de crise, pour savoir ce qui compose le prix des produits pétroliers que le gouvernement impose aux populations ivoiriennes. L’opacité qui entoure la structure du prix de ces produits accroît la suspicion de mauvaise gouvernance du secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire. Il faut en finir avec les pratiques de forêt sacrée dans la gestion des produits pétroliers dont l’incidence est énorme sur la vie économique et sociale.
𝟮. 𝗟𝗔 𝗤𝗨𝗘𝗦𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗘 𝗟𝗔 𝗗𝗥𝗢𝗚𝗨𝗘
Depuis quelques années, la Côte d’Ivoire connait une véritable endémie en matière de drogue. Le commerce de la drogue a pris un tournant suffisamment angoissant pour nos concitoyens.
Après la saisie par la gendarmerie nationale en février 2021, de 1 056 blocs de cocaïne brute d’un poids de 1,56 tonne dont la valeur est estimée à 25,560 milliards de FCFA, en provenance d’un pays de l’Amérique latine, un vaste réseau de trafic de drogue vient d’être découvert, incriminant forces de sécurité et hommes d’affaires.
Ce gros scandale donne à s’inquiéter que notre pays soit devenu, en si peu de temps, la plaque tournante de la drogue en Afrique.
Aujourd’hui, selon plusieurs rapports d’ONG, hors mis la recrudescence des fumoirs dans les villes et dans les villages, les écoles et établissements scolaires sont devenus des lieux privilégiés d’écoulement de ces toxines. Ce qui pourrait expliquer les violences, les viols et autres formes de dépravation qui y règnent, avec en prime la baisse du niveau scolaire.
La drogue alimente la violence, génère la circulation des armes et, dans beaucoup de cas, alimente le terrorisme et toutes les autres formes de crimes organisés. Pourtant notre pays est déjà dans l’œil du cyclone du terrorisme.
Au plan économique, le blanchiment de l’argent de la drogue a un effet inflationniste. Le commerce de la drogue pourrait bien être un facteur explicatif de l’inflation que l’on observe au niveau de la Côte d’Ivoire, notamment dans le secteur de l’immobilier, un secteur qui blanchit facilement l’argent sale de la drogue et favorise la corruption.
Au plan social, la drogue rime avec perversion des valeurs sociales les plus importantes. Prostitution pédophilie et dérive sociale de la Jeunesse.
Le PPA-CI se félicite des dernières opérations de police sur la question qui ont permis d’arrêter des personnes suspectées d’être de gros trafiquants.
Le PPA-CI souhaite que les autorités judiciaires soutiennent fermement, en aval, les efforts faits par les autorités de police en amont.
L’administration financière doit se mettre aussi en branle. Il existe des mécanismes de contrôles fiscaux et financiers pour débusquer l’argent sale issu de la corruption et de la drogue. Le contrôle du train de vie des personnes, en rapport avec leurs ressources financières légales, est un exercice banal bien connu de tous les services fiscaux et financiers du monde.
Tous les acteurs économiques qui interviennent dans les transactions immobilières doivent s’associer à cette lutte qui doit prendre l’allure d’un sursaut national.
C’est pourquoi, le PPA-CI demande la plus grande transparence sur le traitement de l’affaire de la drogue. Il y va de l’honneur de notre pays qui ne peut s’accommoder du titre de pays de narcotrafiquants. Il faut bien se rappeler que dans un passé très récent, certains pays de la sous-région ont connu une forte instabilité à cause des tentatives de contrôle de l’Etat par des groupes ou des cartels de drogue opposées agissant à partir de pays étrangers.
𝟯. 𝗟𝗘 𝗗𝗜𝗔𝗟𝗢𝗚𝗨𝗘 𝗣𝗢𝗟𝗜𝗧𝗜𝗤𝗨𝗘
Au nom de la paix et de la réconciliation, le Président Laurent GBAGBO, Président du PPA-CI a instruit son parti à aller au dialogue sans à priori ni préalable. Nous avons participé à ce dialogue et continuons d’attendre la mise en œuvre des maigres résultats qui ont été obtenus.
- Le dialogue avait renvoyé beaucoup de questions au niveau de la rencontre de haut niveau que le dialogue a appelé cadre permanent de dialogue entre les trois fortes personnalités politiques du pays : le président Laurent GBAGBO, le président Bédié et le président Ouattara. Le cadre ne s’est pas encore réuni.
- Le dialogue a mis en place un cadre de suivi entre les partis politiques et le gouvernement pour le suivi de la mise en œuvre de ses résolutions. Ce cadre n’a pas encore été mis en place.
- Le dialogue a préconisé l’admission du PPA-CI dans la CEI. C’est le compromis trouvé pour le moment entre les propositions du PPA-CI, propositions soutenue par la quasi-totalité des partis politiques significatif, d’en finir avec la CEI des partis politiques.
A ce jour, alors qu’elle s’apprête à voter en interne pour désigner les présidents des commissions locales, le PPA-CI n’a toujours pas été admis dans la CEI.
Nous rappelons que l’honorable Georges Armand OUEGNIN, qui dirigeait la délégation du PPA-CI au dialogue, a écrit le 10 Mai dernier au Ministre de l’Intérieur, pilote de la dernière phase du dialogue pour solliciter une audience à l’effet de lui exprimer les attentes du parti relativement à la mise en œuvre des résolutions du dialogue politique. Nous sommes toujours en attente de la réponse du ministre.
Pour le PPA-CI, son entrée à la CEI est non négociable. Notre parti a accepté ce compromis au nom de la réconciliation nationale. Mais le parti n’acceptera pas que l’on ruse avec lui. Il en est aussi de la question du découpage électoral.
Sur les autres points du dialogue, le PPA-CI se félicite de la remise du passeport du ministre Charles Blé Goudé. C’était l’une des résolutions du dialogue politique défendues par le PPA-CI. Le PPA-CI a également plaidé et continue de le faire pour le retour de monsieur Soro Kigbafori Guillaume, ancien Président de l’Assemblée nationale
Mais les questions importantes comme la libération des prisonniers militaires, l’arrêt des poursuites contre les personnalités soupçonnées suite à la crise du troisième mandat, le retour et les mesures d’accompagnement à apporter aux réfugiés, la question du respect intégral du statut d’ancien Président de la République au Président, au Laurent Gbagbo, la question de l’ordonnance 2011-007 du 14 Avril 2011 sont autant de sujets qui ont été ramené au cadre permanent de haut niveau entre le Président de la République et ses deux prédécesseurs. Ces sujets continuent d’occuper le sommet de l’échelle des priorités de notre parti qui attend leur résolution afin de fermer définitivement la parenthèse douloureuse de la crise post-électorale de 2011.
Mesdames et messieurs, chers amis journalistes, hommes et femmes des médias, le PPA-CI est porteur d’une nouvelle espérance pour notre pays et pour notre continent. Cette espérance se construit autour des valeurs fondamentales qui ont guidé la vie politique de son fondateur depuis plus d’un demi-siècle. L’humanisme, le respect de l’adversaire politique, y compris celui qui lui manifeste la plus grande animosité, constituent les constantes de la vie politique du Président Laurent GBAGBO. Il est conscient que la nouvelle espérance qu’il propose à nos compatriotes ne peut se réaliser sans une réconciliation sincère pour une paix durable. C’est pourquoi, depuis son retour, il ne cesse d’œuvrer pour le renforcement de la cohésion sociale. En homme politique averti, il sait que seul un homme qui a le sens du sacrifice de soi et un amour profond pour son peuple pour porter un projet de réconciliation dans un pays, comme le nôtre, qui se remet péniblement d’une crise profonde dont les plaies sont encore saignantes dans les cœurs des uns et des autres. Parce que toutes les entreprises pour la paix se réalisent dans la douleur et, parfois, dans les larmes.
Le 7 juin dernier, son parti, le PPA-Ci a voté pour le candidat du RHDP pour le remplacement du Président de l’Assemblée nationale décédé quelques semaines plus tôt. Ce vote, dont la portée hautement symbolique échappe aujourd’hui à une bonne partie de l’opinion nationale, y compris au sein de notre propre camp, met pourtant à l’éclat du jour les grandes qualités du Président Laurent GBAGBO que l’on s’est évertué, par milles procédés, de ternir en travestissant l’histoire de notre pays. Notre parti, par ce vote, douloureux, appelle avec insistance le pouvoir à le retrouver sur le chemin de la réconciliation nationale. Nous osons espérer que ce pouvoir trouvera le courage nécessaire de nous suivre sur ce chemin, parce que nul ne peut construire la paix s’il ne porte en lui-même une minime dose de courage et de volonté à toute épreuve.
Mesdames et messieurs les journalistes, telle est l’économie de nos propos pour cette toute première rencontre dans le cadre de la « TRIBUNE DU PPA-CI ».
Je vous remercie pour votre aimable attention.
𝗔𝗯𝗶𝗱𝗷𝗮𝗻, 𝗹𝗲 𝘃𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲𝗱𝗶 𝟭𝟬 𝗷𝘂𝗶𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟮
𝗦𝗘𝗥𝗩𝗜𝗖𝗘 𝗖𝗢𝗠𝗠𝗨𝗡𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜