Laurent Gbagbo s’est adressé à ses partisans à Marcory, abordant la nécessité d’une élection présidentielle apaisée en 2025. Il a dénoncé les obstacles à la démocratie, plaidé pour une CEI impartiale et critiqué les persécutions politiques. Son discours, ancré dans l’histoire et la justice sociale, a souligné l’importance d’élections transparentes pour la stabilité nationale.
SON 𝐃𝐈𝐒𝐂𝐎𝐔𝐑𝐒 𝐈𝐍𝐓É𝐆𝐑𝐀𝐋 𝐀 𝐌𝐀𝐑𝐂𝐎𝐑𝐘
Je voudrais remercier ma petite sœur Aïcha. Merci à Aïcha et à ses Amazones. Merci pour votre prestation. J’aime toujours ce chant qu’elle chante : “on m’a parlé de Samory Touré, mais moi je n’ai pas vu Samory Touré. J’ai vu Gbagbo. On m’a parlé de Soundjata, mais moi je n’ai pas vu Soundjata, j’ai vu Gbagbo”. C’est-à-dire que chacun d’entre nous est le témoin de son temps. Et ce qu’il a vu, c’est ce temps qu’il témoigne. Et c’est ça qui fait l’histoire du temps. Merci à Aïcha pour tout. Ce chant est profond. Non pas parce qu’il parle de moi, mais parce qu’il indique comment l’histoire s’écrit. Parce que ce chant indique comment l’histoire s’écrit.
Chers amis, je voudrais aussi vous remercier pour toute la Direction du Parti qui est là. Mais l’autre jour, j’étais à Adjamé pour pleurer avec les Adjamois, pour pleurer avec eux parce qu’on venait de briser leur maison, de jeter à terre leur maison. Ça ne se fait pas. Et je suis allé leur dire que cela ne se fait pas. Et que quand nous serons au pouvoir, nous allons reconstruire le village d’Adjamé. C’est une question de bon sens. Après Adjamé, je suis ici, à Marcory, pour vous parler. Vous voyez, nous sommes au milieu des maisons d’habitation.
Alors quand vous vous souvenez, les autres années, j’allais au stade Champroux. On ne nous a pas donné l’autorisation d’utiliser le stade Champroux. On ne nous a pas donné l’autorisation d’utiliser le Parc des Sports. Donc, nous nous rencontrons où nous pouvons, pour parler entre nous. Je voudrais m’excuser auprès des habitants de ces maisons, si nous les dérangeons.
Chers amis, le thème que je veux aborder avec vous, c’est le thème de l’élection présidentielle dans la paix. Comment faire pour que notre élection présidentielle, prévue pour octobre 2025 se fasse dans la paix ? Au niveau du Parti, on en a discuté longtemps et longtemps. Mais il est bon que je vous dise ce que nous en pensons et ce que j’en pense. C’est facile d’avoir des élections dans la paix. C’est facile. Mais c’est difficile aussi. Parce que, il y en a qui croient qu’ils ont la science infuse et le pouvoir de demeurer au pouvoir tant qu’ils le souhaitent. Mais, ça ne se passe pas comme ça. Vous voyez, l’autre jour, à Adjamé, j’ai utilisé une expression, j’ai dit qu’il y avait une « digba dette ».
J’ai vu quelqu’un à la télévision s’exciter et marquer que ce n’était pas correct de ma part de parler ainsi. Je voudrais lui dire à cette personne que moi, j’ai étudié le latin et j’ai étudié le grec. Et j’ai étudié donc les racines de la langue française. Les racines de la grammaire et les racines du vocabulaire. Et si cette personne vit assez longtemps, elle verra un jour, dans le Larousse, le mot « digba ». C’est comme ça que les langues se forment. Et si cette personne est suffisamment ignorante pour le savoir, il faut qu’elle apprenne. Moi, je parle comme mon peuple.
Je parle la langue de mon peuple. C’est pourquoi je suis moi et c’est pourquoi eux, qui ne parlent pas comme ça, qui sont eux. Donc, trêve de bavardages sur la digba dette qui existe bien. Mais aujourd’hui, je n’en parlerai pas.
Chers camarades, chers amis, chers compatriotes, nous allons vers les élections. Que faut-il pour que les élections se passent dans la paix ? C’est ça la question qui se pose. Que faut-il pour que les élections se passent dans la paix ?
Premièrement, il faut que vous sachiez, et il faut qu’eux aussi sachent, que quand on a créé le concept de démocratie dans la Grèce antique, ça voulait dire, premièrement, qu’on n’est pas d’accord sur tout. Que les êtres humains, dans l’agora, ne sont pas d’accord sur tout. Ils ne sont pas d’accord. C’est pourquoi on a créé la démocratie, c’est-à-dire des règles qui permettent à chacun de défendre son point de vue, sans être cloué au pilori. C’est ça. Donc, dans tous les pays démocratiques, chacun dit, il parle, il défend ses idées. L’autre arrive, il défend ses idées. Biden parle, Trump parle, mais chacun défend ses idées. C’est ça. Et cela n’entraîne pas des condamnations. Ah, ici, aujourd’hui, pendant que je vous parle, Pickass est devant le tribunal. Koua Justin est devant le tribunal. Gala Kole Bi est en prison. Effectivement, je peux en citer beaucoup. Mais dès que tu exprimes une idée qui est contraire à celle des détenteurs provisoires du pouvoir, il n’y a problème. Le Procureur fait un discours pour demander une prison à vie ou bien 20 ans. Nous tous, nous sommes condamnés à 20 ans. Ici, en Côte d’Ivoire, c’est le pays où il y a plus de 20 ans. On est condamné à 20 ans et on se promène. Non, ça, ce n’est pas la démocratie. La démocratie, il faut que Pickass exprime son point de vue. Il faut que Koua Justin exprime son point de vue. Il faut que Gala Kolebi exprime son point de vue. Il faut que Soro Guillaume exprime son point de vue. Il faut que les gens du PDCI expriment leur point de vue. Il faut que chacun exprime son point de vue. Et on circule librement. Il y a des journaux qui sont porteurs de ce point de vue-là. Mais on vit. Le matin, si tu as envie d’acheter tous les journaux, tu les achètes tous si tu as l’argent, tu les lis ou tu ne les lis pas. Mais il faut qu’on arrête. Si on veut que les élections se fassent dans la paix, la tranquillité et la sérénité, il faut qu’on arrête d’oprimer ceux qui professent un point de vue contraire à celui de ceux qui sont au pouvoir. Ça, c’est la première condition. La première condition. Deuxième condition. Mais d’abord, avant de passer à la deuxième condition, je voudrais dire que tous nos jeunes qui sont traînés devant les tribunaux comme des malpropres et qui, toutes les semaines, vont au tribunal, je les soutiens. Je leur donne mon appui parce qu’ils ne sont pas des voleurs, parce qu’ils ne sont pas des malhonnêtes, mais parce qu’ils sont des libres penseurs. Ils sont des gens qui parlent librement ce qu’ils ont pensé librement.
Deuxièmement, il faut que les élections elles-mêmes soient organisées dans la clarté. C’est nous, Gbagbo et ses amis, qui avons réclamé depuis 1990 la création d’une commission électorale indépendante. Il y avait nous en Côte d’Ivoire, il y avait certains camarades dans d’autres pays africains. On a milité pour ça, pour que le Ministère de l’Intérieur n’organise plus les élections. Et ça, surtout après la première élection de 1990, où j’étais candidat contre Houphouët Boigny. Le Ministre de l’Intérieur avait organisé les élections. Il m’a téléphoné pour que je lui envoie deux délégués pour assister au Ministère à l’arrivée et au dépouillement des résultats. Je lui ai dit d’accord, je lui ai dit les deux noms, il les accepte. Il dit que les résultats vont arriver à partir de 18h. Nos amis s’en vont donc vers 17h30 au bloc ministériel. Mais le ministre de l’Intérieur a fait comme si jamais il ne m’a demandé de lui envoyer des personnes. Il les a chassés. C’était Sangaré Abou Drahamane et Dakouri Louis-André. Bon, j’ai un peu plus de 18%. Et le Ministre se fend d’un discours injurieux à l’égard de ma personne. Pourquoi même je suis candidat ? Que veut Gbagbo Laurent ? Ah, mais je suis candidat parce que je veux être Président de la République. C’est aussi simple que cela. Qu’est-ce que vous ne comprenez pas Monsieur le Ministre ? Je suis candidat parce que je veux être président de la République. Mais il se fend d’un discours très injurieux. Mais après ça, notre lutte pour réclamer une commission électorale indépendante n’a fait que redoubler.
Nous avons eu cette commission électorale indépendante en 2000, après la prise de pouvoir de Guéï Robert. Nous nous sommes tous rassemblés à l’Assemblée nationale. Et nous avons demandé les conditions d’organisation d’une élection. Et nous avons tous dit une commission électorale indépendante. Et c’était Honoré Guié qui avait été président de cette commission-là. Donc c’est la deuxième condition. Il faut un organe neutre, indépendant, avec des hommes neutres et indépendants pour organiser les élections.
Troisièmement, pendant que les résultats tombaient et que la CEI d’Honoré Guié proclamait les résultats, les hommes du général Guéï Robert sont venus arrêter le président de la CEI. Voilà ce qui a donné le point de départ d’une grande manifestation à travers Abidjan. Manifestation qui a fait fuir Guéï Robert. Il a fui, il est parti chez Papa Nouveau. Et donc, Honoré Guié est revenu et a repris son travail en main. Il a proclamé les résultats et j’ai été proclamé vainqueur par lui, puis confirmé par la Cour suprême, parce que le Conseil Constitutionnel n’existait pas encore. Donc, troisièmement, il faut respecter ceux qui organisent les élections et ne pas les arrêter n’importe comment.
Quatrièmement, il faut que les gens de la CEI eux-mêmes se rendent respectables. Cela veut dire que quand ils parlent, il faut qu’on sache qu’ils sont en train de parler comme des hommes qui sont au service de la Patrie et qui travaillent de façon juste pour que la nation s’en sorte. Est-ce le cas aujourd’hui ? « NON !!! » Ce n’est pas le cas. Aujourd’hui, dès que les dirigeants de la CEI parlent, tout le monde dit qu’ils sont membres du RDR. Alors, est-ce que c’est tout le monde qui se trompe ou bien est-ce que c’est eux qui se trompent ? Vous comprenez ? Donc, il faut une CEI respectable. Quand je suis devenu président, je ne l’ai pas reconduit parce que Guéï Robert m’a dit que reconduire Honoré Guié ce serait prendre une décision contre lui. Parce qu’Honoré Guié l’a humilié dans le proclamant vaincu.
Alors moi, comme je voulais sortir de tout ce petit problème, j’ai dit à Honoré Guié de rester de côté. Mais vous voyez, dès qu’une personne qui est en position d’arbitrer, arbitre à votre défaveur, vous estimez qu’il est votre ennemi. Est-ce que ça c’est normal ? Et Honoré Guié pendant qu’il était à côté, l’ONU est venue le chercher pour aller organiser les élections en République Démocratique du Congo. Alors, vous voyez, comme ça, j’ai dit que c’est la quatrième condition.

La cinquième condition, ce sont les électeurs. Les gens qui tripatouillent la liste, on a des femmes qui sont les mamans des 500 enfants sur la liste électorale. Ça c’est possible ça ? On a des électeurs qui ne connaissent même pas les noms de leurs parents, ni de leur père, ni de leur mère. Enfin ! On est dans le tiers monde ou quoi ? On a des fraudes qui sont tellement grossières qu’elles font même honte. On a des gens qui vont chercher le journal officiel et qui fraudent avec le journal officiel. Ils font la photocopie de quelqu’un qui a demandé et obtenu la nationalité ivoirienne et puis ils enlèvent son nom et ils mettent leur nom. Ils viennent déposer ce papier là. Ce n’est pas croyable. Et on laisse faire tout cela. Mais on ne peut pas laisser tout cela. C’est notre pays ici, la Côte d’Ivoire. On ne peut pas laisser les gens jouer à n’importe quoi. Moi, quand j’étais Président de la République, je suis allé dans une localité où le préfet m’a dit que dans cette ville-là, les ivoiriens étaient tout au plus 10%. Que voulez-vous faire ? Quand des gens savent cela et qu’ils inscrivent tout le monde sur la liste électorale. La liste électorale est réservée aux votants. Les votants, ce sont les nationaux. Moi, je suis resté longtemps en France, mais je n’ai jamais voté. Cela ne m’a jamais tenté même de voter. Même quand j’étais allé en France pour demander le droit d’asile, parce que j’étais maltraité ici, les responsables qui me connaissaient m’ont dit « Laurent, ton père était sous-officier dans l’armée française pendant la Deuxième Guerre. Nous avons toutes ses fiches. Donc, si tu le souhaites, nous te donnons la nationalité française. Comme ça, le problème est réglé. On n’a pas de problème avec ton fouet. Tu peux vivre ici tranquille. »
Je suis venu pour vous demander le droit d’asile. Le droit d’asile, ça veut dire que vous vous prononcez sur le régime de Houphouët. C’est ça que ça signifie. Si vous me donnez le droit d’asile, vous l’affirmez que ce régime est dictatorial. Si vous ne me donnez pas le droit d’asile, ça veut dire que pour vous, ce régime est démocratique. C’est tout. Il faut quand même vous décarcasser un peu. Quand je dis ça, immédiatement, on m’a refusé le droit d’asile. Et j’ai interjeté appel. Deux mois après, l’appel est arrivé au tribunal. Et là, après une étude minutieuse, on m’a accordé le droit d’asile.
Alors, il ne faut pas courir vers des solutions de facilité. Je cours, je prends la nationalité d’un tel pays parce que je peux. Et puis, bon, j’ai dit non ! Donc il faut que ceux qui sont inscrits sur les listes électorales soient des citoyens ivoiriens. Ça, ça se fait partout dans le monde. Quand vous allez en France, ce sont les Français qui sont inscrits sur les listes électorales et qui votent. C’est normal. Quand vous allez en Grande-Bretagne, pareil. En Norvège, pareil. Au Danemark, pareil. En Amérique, pareil, etc. Mais on ne peut pas jouer à plusieurs chaises et être un peu français, un peu ivoirien, un peu danois, un peu canadien. Non. On ne peut pas être un peu de tout. On est ou on n’est pas. Et ça, il faut que ce soit clair dans la tête de tout le monde. Il faut que la commission électorale indépendante, d’abord une commission électorale et non pas un club d’amis. Et qu’elle soit réellement indépendante. Alors, si toutes ces conditions ne sont pas remplies, c’est difficile d’avoir la paix après une élection. C’est avant l’élection qu’on crée les conditions de la paix. C’est avant. Et non pas après. Je propose donc au régime, c’est-à-dire à ceux qui sont aujourd’hui momentanément au pouvoir, de prendre à bras-le-corps le sujet, de discuter avec tous ceux qui ont intérêt à des élections claires, justes et apaisées. C’est-à-dire avec nous-autres. Et puis ils prendront les décisions qu’il faut pour que les élections se fassent dans ces conditions-là.
Voilà. Chers amis, chers camarades, Voilà un peu les termes que je voulais aborder aujourd’hui. Il faut créer les conditions d’une élection apaisée, d’une élection démocratique, d’une élection sans violence. Mais pour que cela soit, il faut que tous les acteurs soient de bonne volonté. Et ne pas se mettre dans un coin du cerveau, la fraude.
Moi je vois tous les candidats, ils peuvent ne pas être élus et vivre tranquillement. Pourquoi pas ? Pourquoi veulent-ils faire de leur élection une condition sine qua non de leur existence ? Pourquoi ? Ils ont vécu avant d’être élus président. Moi j’ai été élu président à 55 ans. Mais avant 55 ans, je vivais, j’avais mon métier, je vivais tranquillement. Mais les autres, ils se vantent de leur métier. Ils peuvent continuer à faire leur métier et à vivre tranquillement s’ils ne sont pas élus. Pourquoi veulent-ils forcément faire de leur élection une condition sine qua non de leur existence ? Donc, voilà ce que je suis venu vous dire. Aujourd’hui, les micmacs qui se font en haut lieu doivent cesser : il faut faire en sorte que celui-ci ne soit pas éligible, donc ne soit pas candidat. Il faut faire en sorte que celui-là ne soit pas candidat. Il faut en faire en sorte que ce troisième aussi ne soit pas candidat. Mais pourquoi vous vous fatiguez à faire des combines ? Alors que vous pouvez vivre tranquillement sans combines. Pourquoi ? Il faut même des combines contre des gens qui n’ont pas la possibilité de gagner. Pourquoi ? Les messieurs, vous savez qu’il va y avoir 5% ou 6% et vous faites des combines contre lui. Mais pourquoi ? Donc je vous recommande d’être vigilants pour que tous ceux qui sont ivoiriens et qui veulent compétir, compétissent.

Monsieur Danon Djédjé et le Secrétaire Général, voilà le travail que je vous donne. Mettez les bouchées doubles aujourd’hui pour que les élections se déroulent normalement, dans des conditions de paix. Pour que les élections se déroulent normalement, dans des conditions de paix. Parce que toutes les règles auront été respectées. Et puis, il faut respecter la loi. Il faut respecter la loi. Qu’est-ce qui a amené les problèmes en 2010 ? En 2010, c’est tout simplement que les gens ne voulaient pas respecter la loi. La Constitution dit que le seul juge électoral en matière d’élection présidentielle, c’est le Conseil Constitutionnel. En 2010, le Conseil Constitutionnel a proclamé Gbagbo Laurent élu. Mais non, ça ne convenait pas à certains ici et à certains dehors. Ils sont allés prendre le président du Conseil Constitutionnel au Ghana, où il était parti. Ils l’ont ramené et ils lui ont demandé de faire une faute. C’est-à-dire, ils lui ont demandé de proclamer un non-élu élu.
Oh, c’est une deuxième faute. Parce que le Conseil Constitutionnel n’a pas le droit de proclamer deux résultats sur une même élection. C’est écrit dans la Constitution. Mais pourquoi tout ce tralala ? Pourquoi ? Donc, si on veut étudier les élections de 2010, y compris les attitudes de ceux qui voulaient me vitrifier et qui aujourd’hui, au moment où je vous parle, ont des bracelets. Au moment où je suis à Marcory, en train de vous parler, ils ont des bracelets. Ils ne se rendent même pas compte que c’est parce qu’ils ont décidé de me vitrifier. Un pays n’est pas le tien. Une élection se passe là-bas, des protagonistes se battent sur les résultats. Et toi, tu t’en vas décider d’être arbitre entre les citoyens de ce pays. Mais qu’est-ce que tu vas faire ? Ce n’est pas chez toi. Les élections ne te regardent pas. Qu’est-ce que tu vas faire dans cette galère ? Chers amis, c’est de ça que je suis venu vous dire. Veillons, battons-nous pour que les élections se fassent de façon juste pour que nous sortions avec un pays en paix. À vous chers camarades qui m’ont fait l’amitié de venir m’écouter, je vous remercie.
Retranscrits par Yannick P Bayard