Dans un acte surprenant, la France a sollicité l’autorisation de l’Algérie pour faire survoler ses avions de guerre en vue de bombarder le Niger. En fait, Emmanuel Macron a hâte de déloger les nouvelles autorités militaires en place depuis le 26 juillet 2023 à Niamey : le temps des pertes à gagner devient insupportable. Cependant, l’Algérie a catégoriquement rejeté cette demande de collaboration. C’est un tournant inattendu dans la politique internationale.
Une demande refusée : Le choix de l’Algérie
L’Algérie a clairement exprimé son refus de coopérer avec la France dans cette entreprise belliqueuse. Un communiqué officiel a été publié, mettant en évidence la ferme position de l’Algérie contre cette intervention militaire. Ce refus révèle des tensions sous-jacentes et des considérations géopolitiques complexes entre les deux nations, qui ne sont d’ailleurs pas des nations amies.
Intérêts géopolitiques : L’uranium et les motivations obscures
La présence d’uranium au Niger ne peut être ignorée dans ce contexte. La France, en quête de ressources essentielles, semble mettre en avant ses propres intérêts. Ce, au détriment de la souveraineté nationale du Niger. Cette situation soulève des questions sur les motivations réelles derrière cette tentative d’intervention militaire.
Évacuation sélective : Les vies françaises avant tout
Le contraste entre l’évacuation rapide des ressortissants français et la menace persistante sur la population nigérienne ne peut être ignoré. Cette attitude soulève des préoccupations quant à la valeur accordée à la vie humaine en fonction de l’origine et de la nationalité. Où est passé ce pays des Lumières, des Droits de l’Hommes, Défenseur de la vie humaine ! La France a une méchanceté qui ébranle même les consciences équilibrées.
Politique africaine : Mépris dévoilé et lien avec le racisme
L’histoire révèle des précédents où les autorités françaises ont agi avec mépris envers les populations africaines, comme en témoignent les événements d’Abidjan en 2004 (Hôtel Ivoire) et 2011 (Duékoué et la Résidence du président de la République). Cette répétition des schémas soulève des interrogations sur l’attitude de la France envers les peuples africains et fait écho à des problèmes de racisme structurel.
Les calculs d’Emmanuel Macron : La guerre à distance
Les motivations profondes derrière cette stratégie militaire sont déconcertantes. L’absence de risques directs pour le territoire français semble jouer un rôle clé dans la décision de lancer une telle opération. Cette approche soulève des inquiétudes quant à l’humanité et à l’éthique des actions entreprises à distance. Regardez le soutien des pays occidentaux à l’Ukraine. Ces pays dont la France, poussent l’Ukraine à faire la guerre. Mais pendant que ce pays est détruit sous les bombes russes et que les Ukrainiens périssent par milliers, ces Etats instigateurs et leurs populations vivent tranquillement, loin des obus.
En un mot comme en mille, l’incident récent met en lumière les complexités des relations internationales et soulève des questions sur la politique étrangère de la France en Afrique. La situation au Niger révèle des aspects troublants de la géopolitique moderne. Géopolitique où les considérations économiques et politiques semblent primer sur la sécurité et le respect des vies humaines. La lâcheté française m’a ébranlé.
Germain Séhoué