Les tumeurs nerveuses, bénignes ou malignes, se forment sur ou autour des nerfs. Elles peuvent nécessiter une intervention chirurgicale, surtout si elles causent des douleurs ou des dysfonctionnements.
L’opération vise à retirer la tumeur tout en préservant la fonction nerveuse. Elle peut varier en fonction de la taille, de la localisation et de la nature de la tumeur. Le chirurgien peut utiliser des techniques microchirurgicales pour minimiser les dommages aux nerfs environnants.
L’opération d’une tumeur nerveuse commence par une préparation avec des examens d’imagerie (IRM ou scanner) pour localiser précisément la tumeur. Ensuite, le patient reçoit une anesthésie, générale ou locale, selon la complexité de la chirurgie. Le chirurgien procède à une incision pour accéder à la zone affectée et expose la tumeur. Le retrait de la tumeur se fait avec précaution pour minimiser les dommages aux nerfs environnants. Enfin, la fermeture implique la suture des tissus et une vérification minutieuse pour éviter les infections et favoriser une bonne cicatrisation.
Il est crucial de ne pas endommager les nerfs environnants. Une mauvaise manipulation peut entraîner des déficits neurologiques permanents.
Les complications peuvent inclure infections, hémorragies ou pertes sensorielles. Une surveillance post-opératoire rigoureuse et une rééducation adaptée sont essentielles pour gérer ces risques.
En 2024, le taux de réussite avoisine les 90%. L’opération dure en moyenne 2 à 4 heures. L’opération coûte entre 1 500 000 et 3 000 000 francs CFA, selon la complexité et les soins post-opératoires.
Informer les Ivoiriens sur les signes précoces et l’importance des consultations médicales régulières peut aider à prévenir les complications graves. Une campagne de sensibilisation pourrait rassurer et encourager les malades à consulter plus tôt.
Suzanne Assalé